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 It's never too late [PV]

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Mylan A. Alister

Mylan A. Alister

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MessageSujet: It's never too late [PV]   It's never too late [PV] EmptyVen 12 Aoû - 17:03

Une chose en entraînant une autre, la machine à café est tombée en panne en un claquement de doigt, le bouton restant insensible aux appuis incessant de la main frêle du jeune anglais. Son café matinal est à mettre de côté. Mal réveillé, fatigué, épuisé même par les événements, les cours et ses pensées le jeune homme est perdu. Pensant à son cours de sociologie à dix heures il n’était pas prêt pour s’attaquer au travail surtout de réfléchir en ne rêvant qu’à la sonnerie fatidique, il décida donc de se rendre au Starbuck, car Mylan raffolait de leur chocolat chaud avec un petit peu de mousse, ce n’était certes pas un café, mais c’était déjà cela. Décidé il s’habilla rapidement et sortit. Il prit une grande inspiration quand il arriva enfin à l’extérieur après avoir dévaler les marches de trois étages.

Il marcha petit à petit vers le lieu sauveur. Il était perdu dans ses pensées, qu’était-il à ce moment de la vie ? Qu’avait-il fait récemment mis à part travailler, rien. Il était seul. Le jeune homme ne s’était pas mêlée à qui que ce soit depuis sa rupture avec Muse, se renfermant petit à petit sur lui même, ignorant la vérité. Il avait perdu le goût des choses, des envies, de sortir ; il était perdu dans ses livres, dans son travail, il fuyait les pensées alors quelles hantaient sa tête. On pouvait même compter les jours : neuf. Depuis neuf jours il n’avait parlé à personne; il dormait ou travaillait, triste existence pour un jeune homme de vingt trois ans. Troublé, il entra dans le café sans regarder une seule personne et se dirigeant vers le comptoir, faisant la queue. Une, deux, trois, quatre minutes s’écoula avant d’arriver à son tour.

MYLAN - « un chocolat chaud avec un peu de crème, s’il vous plaît. »

Une fois servi, Mylan tendit la monnaie, et se retourna rapidement, mais un corps de femme lui fit obstacle, elle aussi devait probablement attendre sa commande, mais c’est qu’après qu’il fait un peu plus attention à ce corps. Il le reconnaissait, il sentait une odeur familière, même ce tee-shirt lui rappelait des souvenirs. Levant ses yeux bleus clairs elle aperçu une femme aux cheveux ambres et au teint blanc. Muse. Elle, ici. Maintenant. Cela faisait un bon bout de temps qu’ils ne s’étaient plus croisés, plus aperçus. La dernière fois qu’ils s’étaient parlés, la fin avait été déplorable, honteux pour chacun, des cris, des larmes, tout ce qu’on voulait. Cela faisait des semaines, voir des mois qu’ils ne s’étaient pas adressés la parole, et voilà que ce jour-là, un jour de malchance pour Mylan, il tomba sur elle.

MYLAN - « Muse. »
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MessageSujet: Re: It's never too late [PV]   It's never too late [PV] EmptyVen 12 Aoû - 17:23

BIP BIP BIP, je me levais d’un coup, un bon matinal tout en poussant un cri de surprise, je passais ensuite ma main sur mon front, rigolant de ma stupidité. Je me levais presque aussitôt, je pouvais sentir la fatigue encore bien présente dans tout mon être. Cette nuit avait était pourri, comme les autres. La nuit, mon sube-conscient s’arrangeais toujours pour intégré Mylan dans chacun de mes rêves et c’était ça le problème, ce qui me faisait me réveiller en pleine nuit, tout en sueur, le cœur bondissant dans ma poitrine, des larmes s’échouant comme les chutes du Niagara sur mes joues. Du moins, ça l’avait était, mais à présent je ne pleurais plus, plus pour Mylan ni quelconque autre homme d’ailleurs… Je ne s’étais pas si dire que j’étais devenue de glace était l’expression approprié mais tout était il que la muse naïve et pas un brun méfiante avais disparu en même temps qu’avait sonné la fin de notre histoire. Je me levais, me dirigeant vers le placard dans le but de déjeuner, ce dont je rêvais ? Un chocolat viennois noisette, mon préférée, mais voilà ce n’est pas le genre de chose que vous trouvez chez vous, il n’y avait qu’au café du coin que je pouvais espérer en déguster un…

C’est avec cette joyeuse idée en tête que je m’étais diriger vers la douche, faisant couler l’eau chaude sur mon corps, noyant mes pensées, ma colère, noyant tout simplement chacun de mes sentiments sous une avalanche d’eau, j’aurais voulu que mes problèmes soient eux aussi aspiré mais ça bien sûr, il ne fallait pas trop y compter. Après une bonne vingtaine de minute, je sortais enfin, m’apprêtant d’une jupe en jean très courte et d’un bustier blanc. Je coiffais ensuite ma brillante chevelure blonde, maquillant légèrement mes yeux, puis nouant pour finir mes ballerines montantes satiné. J’étais fin prête, j’engouffrais rapidement mon iphone dans mon sac à main que j’avais déposé sur le guéridon près de l’entrée la veille au soir puis je me décidais enfin à quitter mon appartement rêvant du moment où je pourrais enfin boire ce fameux chocolat.

Lorsque j’arrivais, je constatais déjà l’énorme file d’attente, je soupirais levant les yeux aux ciels, je n’avais jamais apprécié me mêler à la foule, non, ce que je préférais c’était lorsqu’il n’y avait personne parce-que les gens, c’est chiant. Après plus d’une dizaine de minute, et plusieurs abandon je me retrouvais finalement a une personne, je ne prêtais guère attention à qui se trouvais devant ou derrière-moi, bien trop préoccupé à chercher des yeux une table que je pourrais occuper. Ce n’est que lorsque j’entendis le bruit du tiroir caisse se refermée que mes yeux glissèrent sur la caissière, ou plutôt, sur le jeune homme devant moi, il se retournait et son visage me faisant face, mon cœur bondissait aussitôt dans ma poitrine, je restais un instant surprise. « Muse. » je souriais légèrement « Mylan, quel surprise. » je grimaçais légèrement, pas que je n’étais pas heureuse de le voir mais c’étais plus le fais de toutes les questions que le voir impliquait, non pas des questions qu’il me poserait, mais d’avantages celles que je me poserais moi, ensuite… même si nous étions séparé depuis plusieurs mois, je n’étais malheureusement pas parvenue à l’oublier, d’ailleurs, j’avais fini par intégrer le fait qu’il était une partie de moi et, que je devais apprendre à oublier à vivre sans cette fameuse partie… c’était ça le plus dure, mais j’m’endormais chaque soir avec la certitude que demain serait un autre jour, un jour meilleure et qu’à force que les jours passent, puis les mois voir même les années je finirais par l’oublier, lui, nous, tout. « Heu… tu veux t’asseoir avec moi ? » je souriais légèrement, un peu confuse et quelques peu paumé, parce-que celle-là, je ne l’avais vraiment pas vu venir. La serveuse ne cessait de me fixer tandis que je réalisais le foutoire que je provoquais « oh ça va. Un viennois noisette et un cookie s’il vous plait. » Je reportais mon regard sur ce dernier, attendant une confirmation ou une déclinaison…
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Mylan A. Alister

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MessageSujet: Re: It's never too late [PV]   It's never too late [PV] EmptySam 13 Aoû - 18:27

    A la voir ainsi, aussi belle, frêle et éthérée, l'on pouvait se demander pourquoi Mylan s'étaient demeurer infidèle envers cette magnifique blonde aux jambes interminables. Elle était bien loin pourtant des stéréotypes fades des blondes peroxydées incultes et superficielles, loin d'être inintéressante ou dépourvue de charme, loin d'être imparfaite, en somme. Néanmoins leur relation houleuse empêchait le couple d'avancer et de se poser avec sérénité, il ne se passait guère une semaine sans que les deux jeunes gens ne se disputent, finissant certes dans le même lit pour des réconciliations sauvages et passionnées, mais l'appel de la chair n'apportait pas toujours la solution. Leurs disputes avait enrayer le bon fonctionnement de leur relation. Du moins, c'est ainsi que Mylan expliqua le faite qu'il s'était retrouver dans le même lit que sa cousine.

    MUSE - « Mylan, quel surprise. »
    MYLAN - « A l'époque tu aimais les surprise. J'espère que c'est toujours le cas. Tu es toujours aussi sublime. »


    Bien sûr qu'il pensait ce qu'il disait, diable qu'elle était sexy, habillée ainsi. Malheureusement pour Muse, Mylan avait murmuré ces dernières paroles avec froideur, d'un ton sec et claquant. Le jeune homme demeurait persuadé qu'aucun sentiment concret n'habitait Muse à son égard, alors pourquoi s'évertuer à se montrer plus gentleman si c'était pour tomber de haut par la suite ? Jamais encore, Mylan n'avait désiré s'attacher, conscient qu'aucune histoire ne lui serait profitable, que les affaires de romance n'étaient pas pour lui, que jamais une âme soeur ne viendrait à sa rencontre, après tout ne restait-il pas un héritier lubrique porté sur les conquêtes féminines et les festivités bacchanales en tout genre ? C'était néanmoins se fourvoyer amplement sur la véritable personnalité du milliardaire débauché, qui demeurait bien plus fragile qu'il ne le paraissait...

    MUSE - « Heu… tu veux t’asseoir avec moi ? »

    Le jeune homme hocha légèrement la tête. Attendant qu'elle passe sa commande pour la suivre jusqu'à une table, située à côté de la fenêtre, s'asseyant face à Muse. Pour autant, il tenait à la douce bien plus qu'il ne pouvait le laisser paraître, mais surtout bien plus encore qu'il ne pouvait le penser, néanmoins l'attitude de Mylan n'avait aider en rien au bon fonctionnement de leur relation. Et maintenant, il en était à tout tenté, pour la reconquérir.

    MYLAN - « Alors …je…tu… c’est plutôt gênant comme situation, non ? » avant de plonger son regard abyssal dans le sien.
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MessageSujet: Re: It's never too late [PV]   It's never too late [PV] EmptySam 13 Aoû - 19:57

J’étais resté quelques instants silencieux, MYLAN - « À l'époque tu aimais les surprise. J'espère que c'est toujours le cas. Tu es toujours aussi sublime. » Ça tombais ainsi, mes paumettes rougissaient légèrement « Merci », je rétorquais presque aussitôt « j’aime les bonnes surprises » je lui attribuais un léger sourire qui en disais bien long sur ma rancœur, l’infidélité avait toujours été pour moi la pire trahison, il le savait mais il l’avait quand même fais et je me haïssais tellement de ne pouvoir l’oublier, de l’avoir toujours dans la peau, ancrée au plus profond de mon être. Parallèlement, je ne pouvais oublier l’image de son corps nue sur celui de ma cousine, je l’avais très nettement vue se perdre en elle comme il s’était perdu en moi la veille, et cette horrible douleur dans la poitrine, votre corps tremblotant devant la torture que vous inflige votre vision… Et vous souhaitez tant vous réveillez mais vous êtes bien trop réaliste, ce n’est pas un rêve, ce n’est que la triste réalité, je l’avais connu cruel, bestiale, blessant, j’avais appris à aimer jusqu’à sa violence et ses crises de jalousies déplacé mais jamais je n’avais pu imaginer ça, ce que je voyais, je n’y avais pas cru… Pour la première fois de toute ma vie j’avais envié les aveugles. Après que ma commande me soit livré, nous nous déplacions très rapidement à la table convoité, près de la fenêtre, bien sûr, j’avais toujours apprécié pouvoir admiré l’extérieure pendant que je savourais mon chocolat puis de nature un peu claustrophobe, je me sentais ainsi moins renfermés. C’était étrange, de prendre un café avec enfin un chocolat plutôt dans le cas présent, je m’étais forcé à l’éviter, voulant plus que tout en guérir mais vous connaissez le proverbe « un seul être vous manque est tout est dépeuplé » c’était ce qui s’était passé. J’avais constamment ce vide en moi, comme si il m’avait était retiré ma moitié. Et lorsque je m’y attendais le moins, il était là, et naturellement, comment passer son chemin ? J’avais beau lui en vouloir, je l’aimais tout autant, tout autant qu’avant.

Je fus extirpé de mes pensées par sa voix MYLAN - « Alors …je…tu… c’est plutôt gênant comme situation, non ? » je rigolais il avait toujours les mots appropriés à la situation « oui c’est vraie » je passais une main dans mes cheveux « ben.. » je rigolais, ne parvenant pas à trouver mes mots, j’arquais ensuite un sourcil « tu deviens quoi ? » je me mordillais la lèvre inférieure, cette question était plutôt futile, ce genre de question que vous posez à vos amis, comme si nous étions amis. Je pouvais sentir l’adrénaline prendre possession de mon corps, je souriais légèrement à chaque fois que mon regard rencontré le siens, tapotant légèrement mon gobelet tant j’étais nerveuse. En réalité une seule question me brulait les lèvres… Avait-il refais sa vie ? Après tout, les choses étaient simple à mes yeux, il ne m’aimait simplement pas assez pour se contenter de moi, il avait eu le désir d’une autre ce qui prouvait qu’il se fichait partiellement de moi. C’était de ses événements que vous ne prévoyez pas, de ces choses que vous ne pouvez changer même si pourtant vous en avez fortement envie.
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Mylan A. Alister

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MessageSujet: Re: It's never too late [PV]   It's never too late [PV] EmptyDim 14 Aoû - 13:23

    Cela faisait tant de temps, et pourtant... J'avais beau la regarder, rien n'avait changé ; tout du moins en apparence. Et cela me fit encore plus réaliser mon erreur. Elle avait toujours été la même ; et elle le sera probablement toujours. Avec elle j'étais humain et attentionné, j'avais la douceur perdue et le regard bienveillant, à ses côtés je devenais presque rédempteur de l'humanité qui n'était plus mon ennemie. J'avais besoin de la voir, de la sentir vivante, de la toucher … Sa beauté et sa présence me foudroyèrent et je ne pus que lui adressait un compliment sincère et voir son visage s’empoudrait légèrement. Oh qu’elle était belle. De tout son être et de toute son âme, se sentant amoureux de son moindre souffle, le cœur affolé et battant encore trop vite, il savait alors qu'il pouvait mourir pour elle, comme tuer de sang-froid quiconque lui enlèverait sa fée. Il voulait la posséder, il la voulait pour lui, encore et toujours, et à jamais, dans une vénération qui n'avait plus de limite il la dévisageait de ses yeux de prosélyte converti à sa beauté. Mais il ne pouvait pas, il avait perdu son rôle de prince charmant au moment ou sa chère blonde l’avait vu dans le lit conjugal avec sa cousine. Il s’était laissé avec elle, comme il l’avait fait de nombreuse fois avec sa douce.

    MUSE – « Merci »

    Entendre sa voix à nouveau, après tout ce temps passé loin d'elle, c'était si bon... Je l'avais imaginé, tout les jours. Cette voix près de moi, pour moi... Mais ce n'était toujours que mon imagination. Et cette fois elle était bien réelle, j'étais de nouveau là, et elle aussi. C'était étrange, j'étais partagé entre deux sentiments... Cette joie de la revoir, et ce mal que je sentais au fond de moi, de l'avoir trompée... J'aurais voulu la prendre dans mes bras, rester près d'elle et apprécier ce moment, le faire durer aussi longtemps qu'on le souhaitait, mais malheureusement, je ne pouvais plus. Je ne pouvais que rester là, à la regarder, ne sachant pas vraiment quoi faire d'autre ...

    MUSE – « oui c’est vraie »

    Pour elle, il changerait. Il lui donnerait sa vie, son cœur et son corps. Il lui offrirait par amour du jeu les histoires des contes de fées, il se ferait prince sur des vers d'un Apollinaire appelant à l'éros pour que leur histoire piquante ne soit pas qu'une affaire de luxure. Pour elle seulement, et en l'instant, il se savait tant capables de choses et d'autres : recueillir l'or du soleil, peindre les brises du vent en blanc colombe, la hisser sur un piédestal d'argent et coiffer sa lumineuse beauté de pastel et d'éclats de cristal... Lui offrir l'impossible et le dérisoire, tout et tout le monde, Mylan se sentait capable de tout lui offrir, quand bien même il n'avait pas beaucoup à lui donner. Lui, l'ange déchu au regard de braise, n'avait plus ni pureté, ni cœur, ni âme. Mais qu'elle ordonne, et il exécuterait, mué dans une folie violente que la cruelle courtisane lui avait asséné. Parce qu’il l’aimait, il l’aimait à en mourir pour elle. Et le coup me fut dur à encaisser : je prenais conscience que j'avais besoin d'elle. Et puisque toutes les personnes ayant joué ce même rôle étaient parties, allait-elle me quitter elle aussi lorsqu'elle sentirait qu'elle constituait l'un de mes piliers ?

    MUSE – « tu deviens quoi ? »

    Le silence se fit : qu'avais-je à répondre en l'instant après tout. Puisque je devrais lui reposer la question. Tous les jours je me demandais si elle était avec quelqu'un, peut-être était-elle mariée ou mère ? Penser à ça me blessais mais tout était fini non ? Quand le passé refait surface, comment est-on censé réagir ? Le silence se fit, le temps que mes obsidiennes ne pénètrent les siennes et que ma main vienne prendre la sienne.

    MYLAN – « « je… » commença-t-il, pensant immédiatement à ce fichu verbe, celui qui ne se conjugue pas à l’imparfait, les cinq petites lettres du verbe ‘aimer’ qui à elles seules pouvaient rivaliser en conséquence avec ‘religion’ et ‘pouvoir’. Mais l’élan mourut presque aussitôt, il se retint et pinça ses lèvres l’une contre l’autre. « je… je me demande pourquoi est-ce qu’on se fait tant de mal, Muse… » Il avait la réponse, un semblant du moins.
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MessageSujet: Re: It's never too late [PV]   It's never too late [PV] EmptyDim 14 Aoû - 14:00

Sa main s’approcha doucement de la mienne, venant la frôler, mon corps frémissais MYLAN – « je… » Mon regard se plantait dans le sien, mon cœur battait sous le suspens de la suite de sa phrase, tous les scénarios se mettaient en place dans ma tête « je suis fiancé » « je suis marié » et tant d’autres, pourtant je n’en savais encore rien… J’avais tant imaginé ce jour où je le recroiserais, j’avais presque fini par penser qu’il n’arriverait jamais et à présent que je me trouvais face à lui je n’avais qu’une envie, l’embrasser, toucher sa peau, me perdre dans son regard, que nos corps se mélangent dans le bonheur le plus parfait comme ça l’avais était autrefois mais comment ça pouvais l’être ? Comment oublier cette image ? Comment lui faire confiance ? Puisque si cette rancœur persistait je nous savais condamner d’avances. « Je… je me demande pourquoi est-ce qu’on se fait tant de mal, Muse… » mes yeux s’écarquillèrent comme des billes, je détournais mon regard du siens, attrapant le gobelet que je portais à mes lèvres cherchant désespérément une réponse en moi, je ne savais pas pourquoi je m’infligeais ça, les choses pouvaient être simple mais pourtant, je me mentais en pensant que tout serais beau si nous reprenions les choses où nous les avions laisser car jamais je ne pourrais dormir paisiblement, je serais constamment à me demander si il ne m’a pas tromper, j’en deviendrais très certainement folle. « Mylan » soufflais-je après quelques instants je secouais légèrement la tête, replongeant mon regard dans le sien, « je…. » Je souriais tandis que je rougissait légèrement sous la pression « je ne sais pas quoi te dire » Je me demandais constamment si un jour je parviendrais à avoir assez confiance en quiconque pour entreprendre une nouvelle fois une véritable relation comme je l’avais fais avec Mylan. Mylan, je lui avais tout donner, ma première fois, mon cœur, mon âme, mon corps, tout ce qu’il avait voulu il l’avait eu, j’aurais décrocher la lune pour lui s’il il l’avait demander, je m’étais bien trop souvent culpabilisé des scènes de jalousies auquel il avait le droit mais lorsque je l’avais trouvé, je n’avais pu m’empêcher de me trouver stupide, stupide d’avoir pu penser qu’il serait fidèle, stupide de l’avoir cru lorsqu’il me murmurait qu’il n’y aurait toujours que moi.

Au finale, je me demandais si un jour il y avait eu plus à ses yeux que nos moments sexuels, si un jour il avait pensé ne serais-ce qu’un mot de tout ce qu’il avait pu me dire. Je replongeais mon regard dans le sien et je lâchais telle une bombe « en faite, je te comprends pas. Quand on avait une relation tu te plaisais à baiser ailleurs et maintenant tu voudrais une relation, c’est trop pour moi comprend le, si tu veux qu’on couche ensemble y’a pas de soucis, mais j’ten prie si c’est pour ça arrête de parler sentimentale. » Que pouvais-je penser d’autre ? Je n’avais jamais réussi à le cerner comme je l’aurais voulut… j’avais fini par penser que ce qu’il recherchait s’était le plaisir avant tout.
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MessageSujet: Re: It's never too late [PV]   It's never too late [PV] EmptyDim 14 Aoû - 15:38

    Ses yeux se détourner des miens et fixèrent un point invisible sur le parquet ciré, et dores et déjà je me demandais à quoi elle pouvait penser. Quel terrible fléau d'aimer une personne, de la vouloir pour soit, ancrée dans la chair et l'âme au point de vouloir posséder son esprit et d'y lire ses songes... Je me sentais égocentrique et salaud notoire, amant excessif voulant posséder sa moitié d'une avidité morbide, mais je voulais véritablement savoir ce qui traversait son esprit : allait-elle être dégoutée de ma présence, effondrée, sublimée, perdue ? Allait-elle me foutre son coup de point à la gueule ou me rire au nez ? ... Je la toisais, inquiet, j'analysais le moindre de ses regards vacillants, le moindre de ses souffles, de ses gestes, de sa poitrine se soulevant sous sa respiration, et les secondes s'étirèrent en un temps interminable, insupportable, ignoble... Puis le verdict tomba.

    MUSE – « Mylan. »
    MYLAN – « Muse »
    commencé je comme un écho à mon propre prénom. Je relevai la tête vers elle et esquissa un sourire neutre mais toujours amical – une de mes spécialités –, bien décidé à ne pas laisser transparaître le moindre signe de désarroi. Il ne fallait aucunement que je me montre déstabilisé. J’ignorais encore pourquoi, seulement je ne souhaitais pas prendre le risque de me montrer vulnérable.

    MUSE – « je…. »

    Non c’était impossible pour moi de faire croire au fait que de la revoir n’était qu’un banal évènement sans la moindre importance et surtout sans la moindre conséquence. Allez expliquer à votre cœur qu’il ne doit pas battre aussi vite, vous. Allez convaincre vos iris de dévorer une autre femme des yeux, vous. Essayez un peu pour voir. Et vous verrez. Vous verrez le calvaire que c’est d’aimer quelqu’un qui ne vous aime pas et surtout, qui ne vous aimera plus jamais. D’aimer quelqu’un coûte que coûte alors que vous pouvez reconstruire votre vie avec une autre. D’aimer encore et toujours cette même personne, pour la vie, en sachant pertinemment que vous n’avez aucun avenir ensemble. Essayez un peu, vous, juste pour voir. Et vous verrez. Loin de panser les blessures, comme l’énonçait un vieil adage, le temps préférait apparemment faire plus de mal que de bien. Face au visage plus interrogateur que méprisant de son ex petite amie, je ne savais que dire, que penser. Attendant le verdict.

    MUSE – « je ne sais pas quoi te dire »

    Je voulais m’enfuir. Courir loin d'ici. Pieds nus dans le sable, dans les hautes herbes, le visage fouetté par l'air et les branches des arbres. Je voulais hurler, me cacher, me frapper, me détruire. Je me détestais, Je l’a détestait, j’aurais voulu ne plus exister à cet instant même, disparaître immédiatement de la surface de la Terre. Tellement de souffrance traversait à ce moment précis mon être tout entier que je n’aurais pas été surpris d'exploser. Cela aurait été un soulagement. Puisque, parce qu'une fois mort, je ne ressentirais plus rien. Toutes les répétitions, les simulations que j’avais faites ... oh oui j’en avais faites, inconsciemment, toujours quand j’étais saoul ou en rêve. Je lui dirais que j’étais désoler, je l’a prendrais dans mes bras et elle qu’elle n'aimait que moi, elle m’embrassait, ils se pardonnaient tout. happy end, musique de fond, et "I love you" à profusion. Oui. Sauf que la réalité était différente que ces fantasmes plus ou moins éveillés, et c'était débile de croire que ça allait se passer comme ça. Évidemment que non. Mes lèvres s’entre ouvrèrent, mais sa colère me rattrapa farouchement.

    MUSE – « en faite, je te comprends pas. Quand on avait une relation tu te plaisais à baiser ailleurs et maintenant tu voudrais une relation, c’est trop pour moi comprend le, si tu veux qu’on couche ensemble y’a pas de soucis, mais j’ten prie si c’est pour ça arrête de parler sentimentale. »

    Les mots se coincèrent en travers de ma gorge, encore troublé par cette Muse sanguine et entreprenante que je ne connaissais pas.

    MYLAN « tu es injuste, j’ai commis l'irréparable, mais je regrette. Mais visiblement notre histoire n'a jamais vraiment eu de valeur. »
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MessageSujet: Re: It's never too late [PV]   It's never too late [PV] EmptyDim 14 Aoû - 16:10

MYLAN « tu es injuste, j’ai commis l'irréparable, mais je regrette. Mais visiblement notre histoire n'a jamais vraiment eu de valeur. » je rigolais brièvement nos conversations en revenaient toujours au même point, c’était inévitable mais c’était sans cesse les mêmes mots qui rejaillissais, il finissais toujours par me remettre le tord dessus, toujours… il y trouvais son aisance à justifier ses actes et c’était ça qui m’énerver le plus finalement, je lui avais toujours été fidèle, il n’y avais toujours eu que lui, je lui avais donner tout ce que j’avais, sans conditions et désormais que je refusais de redonner une chance à notre couple, il se permettais de remettre en question la valeur de notre histoire à mes yeux « tu vois tu inverses toujours les rôles. » Je balayais l’air de ma main, le regard presque glaciale j’inspirais profondément « ok… on va pas recommencer. » Je me mordais la lèvre inférieure, tandis que les traits de mon visage s’adoucissait enfin « je t’aime comme je n’ai jamais aimé personne mais, je peu pas je suis désoler c’est comme ça. Je veux pas vivre en me demandant constamment où tu es, si tu en baise pas une autre, à me demander ce que tu fais ça ne serais pas vivable, ni pour toi, ni pour moi. » Mes propos étaient sérieux, j’avais besoin de retrouver confiance en lui, mais comment ? Tous les mots et toutes les promesses du mondes n’aurait rien pu y faire.

Mon regard plongeait dans le sien, je finissais par sourire au bout de plusieurs minutes. Diable, ce que je pouvais me sentir belle dans son regard, ce que je pouvais me sentir bien comme hors du temps. Son sourire, ses lèvres que j’avaient passés des heures durant à contempler me manquait tant, c’étais comme se retrouver face à une dépendance et devoir y résister. J’attrapais mon gobelet précédemment déposer, prenant quelques gorgés avant de le reposer devant moi « ah, j’ai retrouvée ton pull, celui que tu ne trouvais plus, il était derrière le lit, il faudra que tu passes les récupérés. » je souriais légèrement, mais à la simple idée de ce jour où je l’avais mis à la porte me torturais. Ce jour-là, je n’avais presque pas eu le temps de réaliser, tout s’était dérouler si vite… la dispute avait éclater, puis je l’avais chasser, le voir partir c’est ce qui m’avais fais le plus mal, ça m’avais littéralement déchiré les entrailles mais je m’étais toujours dis que ne pas être avec lui me ferais toujours moins mal… quelqu’un qui est capable de vous tromper une fois le refera forcément un jour où l’autre et je savais que si ce jour-là venait à arriver, je ne pourrais le surmonter, une seconde fois, ressentir encore ce couteau en plein cœur, cette sensation horrible que votre vie n’est plus rien… Votre monde ne tourne plus rond, il est parti, il n’y a plus rien à dire.
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MessageSujet: Re: It's never too late [PV]   It's never too late [PV] EmptyLun 15 Aoû - 15:53

Elle était devenue son tout, ses pensées, et ses envies, ses formes graciles ne demeuraient plus que ses cieux dans lesquels il avait foi, la courbe de ses lèvres vermeilles appelaient à un peu plus de gourmandises, sa voix cristalline n'était plus que sa sonata. Plus rien n'avait d'importance, l'égocentrique qu'il était déplaçait son monde vers une autre personne ; encore une fois il ne voyait plus les autres, mais l'intéressée en question n'était plus lui-même : c'était elle, le centre de son centre. Et son rire, lui brisa le coeur en mille morceaux. Il s’était promis que ses sentiments ne seraient jamais qu’un grain de poussière dans un désert, qu’une brise au milieu d’une tempête, ou qu’un mot au milieu d’un éloquent discours. Mais tout en lui montrer le contraire. Il l'aimait. Oui, il l'aimait !

MUSE « tu vois tu inverses toujours les rôles. »

Je veux sourire, je veux rire, je veux parler, je veux écouter, je veux m’amuser. Je veux vivre. Vivre avec elle, m'amuser avec elle, l'écouter, parler avec elle, rire avec elle et sourire avec elle. Mais ce n'ai pas possible ... Elle n’était plus qu’un déchet ambulant, drainée par ses illusions. Ses illusions qui lui laissaient croire que ce n’était rien, que tout était normal, que tout allait bien. Mais rien n’allait. Sa vie devenait n’importe quoi. Il ne contrôlait plus rien, il n’était plus capable de rien. Où étaient passés sa joie et son optimisme à toute épreuve ? Peut-être pas à toute épreuve finalement. Il était au bord de la destruction et il s’effondrait. Tout doucement. Il s’enfonçait lentement, mais sûrement, assurant sa propre chute. Masochisme ? Non. Ignorance. Et douleur. Il saignait, son pouls ne cessait d’accélérer. Son cœur saignait. Tellement. Sans qu’il ne comprenne pourquoi. Pourquoi autant de douleur ? Son pouls s’accélérant lui donna la réponse. Parce qu’il était en vie. Il vivait. Alors même que son cœur explosait. Mais il continuait à vivre. Chaotiquement. Et chaque geste qu'il faissait, à chaque fois qu'il l'a touché, il se sentait coulée plus profondément.

MUSE - « ok… on va pas recommencer. »

Recommencer. C'était la solution à tout leur problème. Recommencer à zéro, tout oublier. Oublier tout les erreurs qu'ils avaient pu commettre ou plutôt toutes les erreurs que Mylan avait commis. Mais c'est pas toujours simple.

MUSE - « je t’aime comme je n’ai jamais aimé personne [...] ça ne serais pas vivable, ni pour toi, ni pour moi. »

L'envie de caresser sa peau d'opaline lui brûlait les doigts, le désir de la sentir contre lui le consumait de l'intérieur. Un poison violent contorsionnant son estomac et affolant son palpitant de glace, il respirait l'envie d'abandon des sens, le frémissement suave et lascif de s'approcher d'elle, de dévorer sa peau comme un lion croque les ligaments d'un agneau, l'espérance de sentir cette brûlure au creux de ses reins , transpirant la sueur de leurs organes. Et son regard déjà, dévorant, contemplatif, plein de promesses charnelles et de tant d'autres encore indescriptibles, se posait sur elle, à l'en détailler comme jamais auparavant il n'avait autant détaillé personne. Elle reposait dans la clarté tamisée des lumières vacillantes, à la fois bien trop pâle et bien trop belle. Ses cheveux étaient ce voile de lumières doré du soleil, maigres et disloqués, sublimes. Ses cils, crispation de douleur, à la parfaite courbe de ses yeux éteints, regard à la fois absent et las, infligeant un jugement infâme et indifférent ; elle était la Perséphone qui se donnait en offrande des regards inconnus. Tous, ignorent qui elle était vraiment, mais lui la regardait avec véracité, il sondait son âme comme il lui offrait la sienne. Ses rétines claires dénoncaient l'impuissance des autres à la comprendre et à l'aimer, elle reposait entourée par les rocs tranchants, emportée, elle tenait à peine en équilibre, contemplative et indifférente. S'appropriant la douleur dans ses paumes, éthérée, glacée, glaçante... La douleur que l'on ressent dans l'échancrure du col, tout au fond de son coeur, que l'on porte sur les épaules par des plaisirs fugaces et malsains. Mais il l'observe, diable asservi à sa beauté, subjugué par son mystère, transcendé par son aura sombre. La princesse se fait désirable, le sombre prince lui, n'en demeure pas moins intriguant. Il a la couleur des parfums qui vous chamboulent, le regard qui darde le monde avec moquerie et orgueil, la prestance et l'arrogance d'un roi, le halo de mystère des plus grands saints souillés. Il la veut, elle l'obsède, et ce n'est pas pour rien que dans cette pièce rien d'autre n'apparaît ; c'est elle, qu'il veut posséder. Pas pour une nuit, pas pour une semaine, ni pour un mois ; il la veut, tatouée sur sa peau, ancrée dans sa chair, clouée à son âme. Il soupire légèrement, souffle chaud mais bref, avant de se lever et se poser face à elle, son visage restant sérieux quant à la réplique de Perséphone, maîtresse des Enfers. Puis il l'observe encore, son regard dévore ses courbes comme un prosélyte envers son idole, il sent cette flamme consumer ses sens tandis qu'il lutte pour ne pas la toucher, et pourtant sa peau d'opaline est diablement tentante. Venimeuse obsession qui frappe son âme et son corps, il ne peut s'empêcher d'avoir ces pensées fantasmées ; ces souffles échangés, ces entractes gémissants, ces draps qui se froissent... Brèves visions de quelques secondes mais qui attise son envie ; ce n'est pas affaire de luxure, c'est affaire de bien plus. Et il le sait. Il lui tend la main pour qu'elle se lève d'un geste lent et posé, respirant la lascivité et le désir suave. Rien de précipité, rien de vulgaire, rien d'éperdu, mais simplement quelque chose de presqu'érotique, demeurant partagé entre les deux intéressés... A présent près, si près de la jolie Perséphone détournant à peine la tête, le sombre jeune homme ne daignait plus ôter ses obsidienne de son visage d'opaline et de son cou de cygne, et sa main, caresse brûlante, douce et mordante, glissa sur son avant bras dénudé avant de terminer sur les doigts fins de la jeune fille à la chevelure blonde. Ses prunelles accompagnèrent son geste, glissant sur sa main lascive et invitante.

MYLAN - « J'ignore pourquoi tu m'obsèdes autant. Est-ce ton regard. Ton parfum. Ta démarche. Ton être entier qui se contorsionne de douleur sous l'effet de ton propre poison. Je n’arriverai jamais à te chasser de mon esprit, la plaie est trop profonde. Tu m’as littéralement détruit, A. Muse Hamilton »

Sa voix se faisait sensuelle et voluptueuse alors que les paroles se teintaient d'une franchise licencieuse. Mylan était réputé pour ne jamais prendre les chemins les plus longs, allant droit au but, quitte à tout perdre, étonner, choquer, offusquer.

MUSE - « ah, j’ai retrouvée ton pull, celui que tu ne trouvais plus, il était derrière le lit, il faudra que tu passes les récupérés. »

Ses paupières se fermèrent quelques secondes à peine, masquant ses prunelles sombres et torturées derrière un voile de peau opaline. Quand il rouvrit les yeux, après à peine quelque secondes, il répondit « -Ok, allons y maintenant.»
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MessageSujet: Re: It's never too late [PV]   It's never too late [PV] EmptyLun 15 Aoû - 18:35

MYLAN - « J'ignore pourquoi tu m'obsèdes autant. Est-ce ton regard. Ton parfum. Ta démarche. Ton être entier qui se contorsionne de douleur sous l'effet de ton propre poison. Je n’arriverai jamais à te chasser de mon esprit, la plaie est trop profonde. Tu m’as littéralement détruit, A. Muse Hamilton » mon cœur bondissais à la simple prononciation du mot « détruit » ainsi dont je l’avais détruit moi qui m’étais donner à lui corps et âme, qui l’avais laissé me posséder, me contrôler telle un pantin désarticuler. Je lui obéissais, il n’avait qu’à désiré et aussitôt je lui présenter l’objet de son désir, de ses fantasmes les plus fous, j’étais devenue en me perdant en lui une Muse heureuse, épanouie, accomplie ; mes jours auraient pu se terminer j’estimais avoir tout eu, mon bonheur n’aurais pu être plus parfait, c’était l’extase. Mon monde s’était écrouler brutalement, les fondations semblaient solides, j’étais confiante puis sans même qu’un brique n’est fléchi pour prévenir que le toit de ma parfaite maison allé s’effondré, il s’effondra, m’engloutissant sous des milliers de pierre. M’assommant, m’achevant, mon cœur s’était briser, explosant dans ma poitrine, mon souffle c’était couper sous la douleur, j’avais souffert le martyre, sans même comprendre, sans même avoir pu soupçonner... je le toisais du regard, mais lorsque je croisais ses yeux, je ne pouvais m’empêcher de repenser à tous nos bons moments. Ces instants où la planète n’étais plus constitué que de nous, je n’avais qu’à le regarder, et tous me sembler accessible, comme si plus rien ne m’étais impossible, comme si l’avoir trouvé signifiais avoir gagné la bataille de tout une vie. Je me fichais des épreuves qui viendraient, j’étais insouciante et ça me plaisait, j’avais cette étrange sensation d’être entière, entière comme jamais auparavant je ne l’avais été. Nous étions dans les tourments, l’euphorie adolescente, le désir pareil à ceux des lions, assouvissant nos désir n’importe où, n’importe quand, pourvus que nous soyons ensemble, lui, moi il n’y avait que ça qui avait réellement de l’importance. J’avais trouvé l’âme sœur, celui que je voulais garder éternellement, celui pour qui j’aurais tué. Prête à lui construire un monde d’or et de diamant, à faire de sa vie les milles et une nuit. Avec lui, je me sentais invincible, intouchable. Mais, nous étions bien loin de ce bonheur, la réalité, le cauchemar, la triste vie et ce satané destin nous avait rattrapé, je souffrais, me remémorant ce bonheur chaque jours au courant de ma journée, j’aurais tellement voulu y retourner mais comment ? S’était si compliqué, des tas de filaments à démêler, mais la souffrance était si forte que je désirais en taré la source, définitivement, ne rien démêler laisser tout inachevé. Orgueil ? Égoïsme ? Ou amère déception dont je ne parvenais pas à me séparé, je n’en savais pas réellement la cause. « Mylan ! Arrête de me faire passer pour la méchante ! À ce que je sache c’est pas toi qui m’a trouvé me faisant baiser par un autre, alors si quelqu’un à été détruit ici, c’est moi ! » Je détournais mon glaciale regard de ses prunelles, la rage avait envahis mes cellules, mon sang, jusqu’à mes paroles et ma voix qui s’était fais entendre de manière vexante. Je soupirais, consciente que cette rancœur ne nous menait à rien, elle ne nous avait jamais mené nulle part, si ce n’est sur des sentiers où il n’est pas bons de s’aventuré.

« - Ok, allons-y maintenant.» mes yeux se replongeaient dans son regard, me laissant troubler quelques instants avant que je ne cligne machinalement des yeux à de multiples reprises. Je déplaçais lentement ma main vers mon sac, abandonnant la sienne sans grande envie. Je reprenais mes esprits, nous n’allions pas recommencer, je lui avais dis, je me l’étais promis, ces discussions ne nous menaient jamais à rien, les mêmes rancœurs, les mêmes mots blessant et recommencer cet éternelle cache-cache, jusqu’à ce qu’un beau jour, je le recroise, au détour d’une rue, nous apercevant a travers d’un furtif et anodins regard que tout ce qui compte et à toujours compter s’est nous. Je souriais légèrement, retrouvant la pureté et l’évasion que me procurait son regard. Je me levais délaissant le café m’approchant de lui attendant qu’il en fasse de même. Presque instinctivement ma main s’avancé de la sienne avant que je ne la retire sous l’idée même que ça s’était avant.
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