pandora. ♕ if you have no friends, become a melon fucker.
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Pandora Horst
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Sujet: pandora. ♕ if you have no friends, become a melon fucker. Sam 13 Aoû - 21:00
-HORST, PANDORA. -
« Sometimes the things you want the most don't happen and what you least expect happens. I don't know - you meet thousands of people and none of them really touch you. And then you meet one person and your life is changed forever. »
NOM(S): Horst. PRENOM(S): Pandora. AGE et DATE DE NAISSANCE: Pandora est née le 13 mars, il y a dix-huit années. ORIGINAIRE DE: Philadelphie, USA. STATUT: célibataire. METIER ou ETUDES: étudie en droit. LOISIR: passionnée de natation depuis son plus jeune âge. GROUPE: love will find me.
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Spoiler:
prénom: anaïs. age: seize années. où as-tu connu le forum ? bazzart (: tes impressions: magnifique design. la célébrité sur ton avatar:Barbara Palvin.
Dernière édition par Pandora Horst le Dim 14 Aoû - 19:53, édité 7 fois
Pandora Horst
→ MESSAGES : 14 Age : 31
Sujet: Re: pandora. ♕ if you have no friends, become a melon fucker. Sam 13 Aoû - 21:01
i tell my love to wreck it all, cut out all the ropes and let me fall.
« C’est de ta faute! Et seulement de la tienne. » cria-je à mon père. « C’est de ta faute si elle est partie, si elle nous a abandonnés! Assume. » C’était tellement étonnant et inopiné pour moi. Dans tous les livres que je lisais, c’était le père qui était le salaud, qui partait en abandonnant femme et enfant en pleur. Dans ma tête et dans ma conception de la vie, à douze ans, il était impossible que ce soit le contraire. À l’époque, j’étais déjà très têtue. Tout devait être comme je l’entendais, et comme je le percevais. Il n’y avait pas de place pour l’inconnu. Je détestais le fait de penser que je pourrais me retrouver seule, sur le bord, sans repères et sans attaches. Je préférais croire en ce que je croyais possible. Et il y avait très peu de choses possibles. «Pandora, arrête. Arrête de crier! Arrête de me frapper! » Je continuais, continuais, continuais.. J’étais violente. J’avais besoin de me défouler, de crier ma colère, ma tristesse. Mon père me saisi les poignets, et les serra très fort, m’obligeant à le regarder. « Regarde-moi, Pandora. » Je détestais quand il m’appelait ainsi. Juste pour ça, j’échappai à ses yeux bleus et détourna le regard, mais il n’avait pas fini. « Ce n’est pas de ma faute, et encore moins de la tienne. Elle est partie. Elle n’était pas fait pour être en couple, gérer une famille, une merveilleuse petite fille. Elle a besoin d’être libre.. » Il murmura la dernière phrase, puis me lâcha enfin. Je me dirigeai en courant vers ma petite chambre, mon petit royaume, et me mit à frapper de toutes mes forces dans le lit, sur les draps, l’oreiller, sur tout ce qui me tombait sous la main.
« Je pars. C’est décidé. » Je me tenais dans la cuisine, debout, près de la table. Un peu plus loin, mon père était assis sur sa chaise, en lisant tranquillement son journal, comme chaque matin. Il ne se doutait pas que j’allais bouleverser sa petite routine, son mode de vie tranquille. Cinq ans s’étaient écoulés depuis le départ de maman. Si on voulait se voiler la face et embellir la réalité, on pourrait dire que notre lien père-fille s’était amélioré. En réalité, ce n’était pas le cas. On s’adressait à peine la parole, on vivait dans des univers différents. Je me contentais de le satisfaire ; avoir de bonnes notes, être studieuse, ne pas faire de bêtises, ne pas rentrer trop tard ; ranger ma chambre, faire la cuisine. J’étais un peu la mère de substitution, j’imagine. Je me devais de prendre soin de lui, de toute façon. Le départ de sa femme, la seule qu’il n’ait jamais aimée, l’avait vraiment anéanti. Je me contentais d’être là pour lui comme il l’était pour moi. On n’était pas particulièrement proche ; mais ce qu’on partageait nous suffisait. Il leva ses yeux de son journal, perplexe. « Mais de quoi.. » Je l’interrompis. « J’ai emprunté la voiture d'une amie pour l'été. Je pars à Cape May. C’est non discutable. » Il prit un instant avant de répondre. Une fraction de seconde, je cru qu’il m’ignorait, parce que ma décision ne lui plaisait pas. Au contraire, il me répondit : « D’accord. » Un simple mot, un simple oui. Je n’y comprenais rien. « D’accord ? Sérieusement, tu vas rien me dire d’autre ? J’ai à peine 17 ans et je décide de partir tout l'été, loin d'ici, seule, qui plus est, et tu me dis d’accord ? » Le seul fait de l’exprimer à voix haute rendait mon idée plus que farfelue. Pourtant, il n’émit aucune objection. « Bah. Fais comme tu veux. Tu es jeune! Vas -y. Mais ne part pas trop longtemps. » Il me serra dans ses bras, et je su que notre relation lui avait toujour convenu ; il m'aimait, je l'aimais, on s'aimait.
« Je suis de retour » m’écriai-je, trois mois plus tard. La définition de ‘pas trop longtemps’ n’était sans doute pas la même pour tous. À chaque coup de fil que mon père m’avait passé, il me demandait de revenir, m’implorait presque. Mais je ne l'avais jamais écouté, je n'aurais pas pu. Du tout. J'avais rencontré Sandro, et j'avais passé mon été avec lui, lui et son sourire. Et même si je mourrais d'envie de rentrer à la maison, je désirais également rester là-bas plus que tout; parce que je savais qu'à la fin de l'été, ça serait terminé. Je ne voulais pas partir avec des regrets; alors j'en avais savouré chaque seconde. Ma phrase s’étira dans l’air, sans réponse. J’étais seule à la maison, et il y avait une note sur la table.
« Ton envie de voyager doit être contagieuse. J’ai décidé de partir quelques temps à New York. Je dois quitter Phildadelphie, m’aérer l’esprit. Je dois découvrir de nouvelles choses! J’ai fais les courses et je t’ai laissé de l’argent dans le bureau, dans le troisième tiroir. Tu en as pour plusieurs mois avec ça, même si j’apprécierais que tu te trouves un emploi. Je ne sais pas quand je reviendrai. Je t’appellerai. Ne t’en fais pas ; ne pense pas que je t’abandonne comme ta mère. Je ne pourrais le faire. Je t’aime ; papa. »
Je reposai la note sur la table. Ma première réaction, c'était de prendre le téléphone et d'appeler Sandro; mais l'idée me sembla tellement impossible que je l'éliminai à la racine. Lui parler, penser à lui, c'était me rappeler qu'il n'était pas là, près de moi, et qu'il ne le serait peut-être jamais.. J'avais bien décidé, à la fin de l'été, de l'oublier, du moins d'essayer.
Pourtant, un an plus tard, je retournai au lieu exact de notre rencontre. Cette fois-ci, je comptais bien m'y installer plus longtemps que le temps d'un été.
Dernière édition par Pandora Horst le Dim 14 Aoû - 20:14, édité 2 fois
Allison Macbeths Admin
→ MESSAGES : 408
Sujet: Re: pandora. ♕ if you have no friends, become a melon fucker. Sam 13 Aoû - 21:02
Bienvenue à toi Je te réserve Barbara pour trois jours
Sujet: Re: pandora. ♕ if you have no friends, become a melon fucker. Dim 14 Aoû - 10:34
bienvenue
Sandro Hawthorne
→ MESSAGES : 17
Sujet: Re: pandora. ♕ if you have no friends, become a melon fucker. Dim 14 Aoû - 13:33
Encore merci bienvenue et bonne chance pour ta fiche
Pandora Horst
→ MESSAGES : 14 Age : 31
Sujet: Re: pandora. ♕ if you have no friends, become a melon fucker. Dim 14 Aoû - 18:27
Que de belles têtes.. Merci à tous.
Par contre j'ai une mauvaise nouvelle >< J'ai un ordi portable & suite à une erreur hier, plein de pixels du côté droit ont brûlé & tout, enfin pour résumer je vois que le deux tiers de mon écran, l'autre côté est vraiment massacré. ^^! Donc demain je vais aller le porter chez le réparateur, mais je sais que ça peut prendre beaucoup de temps, parce qu'il faut carrément changer l'écran (donc commander les pièces, etc.) Je retourne chez ma mère bientôt, où j'ai un PC, mais en attendant je me retrouve avec rien. Je voulais donc savoir si c'était possible d'avoir un peu plus de temps pour remplir ma fiche.. Je suis vraiment désolée.
Camille-Avery Lowe Camie ♡ Je suis térrifiée à l'idée de devoir encore me passer de toi.