Mademoiselle Hamilton & monsieur Chambers

Six heure et demi. " So 1, 2, 3, take my hand and come with me because you look so fine and i really wanna make you mine. " mon radio réveil se mit en route. Ce dernier ne mit pas longtemps avant de se retrouver à l'autre bout de la chambre à coucher. Je ronchonnais quelque minutes avant de me souvenir que je n'étais pas tout seul. Je tournais la tête et vis mon amoureuse en train de me regarder avec sa mine de " je veux dormir ", j'affichais une petite grimace et déposa un petit baiser sur ses lèvres avant de me lever en vitesse. Après avoir enfiler un short et un haut en vitesse, j'avais avalé mon petit déjeuner en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire et avait quitté l'appartement pour aller courir. Quelle genre de personne se lève à cette heure-ci pour aller courir ? Et bien, moi. Depuis que j'étais rentré à Cape May, j'étais d'une humeur massacrante, je débordais d'énergie et courir me permettais d'évacuer tout ça. De plus, j'adorais la ville de si bonne heure. J'avais l'impression d'être le roi du monde. Enfin ... si on veut.

Huit heure et demi. Une fois rentré chez moi, je filais à la douche en veillant à ne pas faire trop de bruit pour ne pas réveillé Aria qui dormait toujours paisiblement dans la chambre. Je lui avais tel un gentleman préparé son petit déjeuner que j'avais apporté une demi heure plus tard au prêt d'elle. Elle m'avait affiché son merveilleux sourire qui avait donc signé une belle journée pour moi. Ma fois, je ne restais pas longtemps avec elle. Et non, j'avais d'autre projets pour ma matinée. Et oui, en courant j'étais passé devant la chocolaterie et dieu sait qu'en parfait gourmand que je suis, j'y avais passé beaucoup de temps. J'avais donc décidé d'y remettre les pieds. Cela faisais presque deux semaines que j'étais rentré, il fallait bien que je remette les pieds partout ! Je sautais dans mon canapé après avoir attrapé mon portable en passant. J'avais composé le numéro de téléphone de ma meilleure amie, lequel je connaissais par coeur depuis le temps. Une sonnerie, deux sonneries, trois sonneries « Tss elle doit ronfler encore » marmonais-je. Quatrième sonnerie, cinquième sonnerie. J'entendis enfin la voix de la Muse de ma vie. Elle n'eut pas vraiment le temps de dire grand chose, je me mis à chanter à tue tête dans le téléphone « FOREVER YOOOUUUUNG ! I WANNA BE FOREVER YOUNNG MUSE !!! » je me mis à rire tel un idiot comme j'en avais tant l'habitude puis repris « Habilles toi je passe te prendre dans cinq minutes, si tu refuses c'est pareil, je viens chez toi je continues à chanter comme un taré et je te sors à poile dans la rue. A tout de suite! » j'avais raccroché aussi sec et avait filé chez la demoiselle.

A peine arrivé devant la maison de la demoiselle, je ne coupa pas le moteur de ma voiture. Je rentrais chez mademoiselle Hamilton sans frapper comme d'habitude et afficha un grand sourire en la voyant. « Bonjour mademoiselle. Vous êtes en beauté aujourd'hui. C'est un kidnapping. Enfin, un kidnapping à la Jax' tu vois le genre. Hop pop pop en voiture. » et sans qu'elle n'y comprenne grand chose, la voilà embarqué avec moi en route pour une destination encore inconnu.

mon code couleur:

Il devait être aux alentours de neuf heures, je dormais paisiblement du moins aussi paisiblement qu'une Muse puisse dormir. Je fus extirpé de mon sommeil en sursaut, une sonnerie des plus désagréables « petit poney, petit poney tu es tout gris tu es tout petit, petit poney, tu gambades dans les prés sans te soucier du temps qui passe, petit poney, eh ! Petit poney. Un peu d'eau fraiche et d'herbe grasse te voilà prêt pour la balade... petit poney » je décrochais presque aussitôt, saleté de musique, il n'y avait que Jax pour vous foutre ça en sonnerie quand vous avez le dos tourner. Mes tympans sifflaient à la seule entente de ce son débile, habituellement, il m'aurait extirpé un fou rire mais de bons matins la blague était moins appréciable, je regardais en plissant les yeux aveuglés par la lumière que projeté mon téléphone. Après quelques secondes je parvenais à déchiffrer KIKETTE ! ah, quand on parle du loup, ou qu'on y pense dans le cas présent, je décrochais, exprimant mon mécontentement d'être réveillé par un grognement, mais presque aussitôt je sursautais une nouvelle fois, me retrouvant assise dans mon lit, dégageant le téléphone un peu plus loin de mes oreilles devant l'horrible mélodie chantée par ce dernier « FOREVER YOOOUUUUNG ! I WANNA BE FOREVER YOUNNG MUSE !!! » il se mit à rire, je recollais le téléphone à mes délicates oreilles agressés dès le réveil « KIKETTE JE VAIS TE DEMO... » Mais il me coupa presque aussitôt « Habilles toi je passe te prendre dans cinq minutes, si tu refuses c'est pareil, je viens chez toi je continue à chanter comme un taré et je te sors à poile dans la rue. A tout de suite! » BIP BIP BIP je regardais mon téléphone quelques instants, complètement paumer, puis lorsque ses mots faisaient enfin tilt « 5 minutes » hurlais-je en bondissant de mon lit, je courrais vers la douche, manquant de trébucher sur les rideaux de mon lit bal d'Aquin. Je me rattrapais presque aussitôt me stoppant pour rassembler mes esprits, oui en voyant le sol s'approchait de moi comme ça j'avais vraiment cru que j'allais m'y écraser. Tout était il que j'avais évité la catastrophe, finalement, j'étais peut-être la fille de catwoman parce que franchement quel agilité. Enfin, la triste réalité c'était qu'avec cette pseudo chute j'avais perdue une minute. Et lorsque jax' disait cinq minutes, il ne fallait pas penser qu'il rigolait, car ça serait vraiment mais vraiment mal le connaitre.

5 minutes plus tard, tandis que je sortais de la douche en sous-vêtement, j'entendis le moteur de Jax je commençais à courir dans toute la maison, il me restait au moins quelques minutes le temps qu'il coupe le moteur ferme la voiture et rentre, mais non, à peine avais-je enfilé mon débardeur blanc que je comptais accommoder à une salopette short blanche que la porte s'ouvrait. Mes yeux s'écarquillèrent, non pas parce que j'étais encore à moitié nue, non franchement kikette m'avais vu bons nombres de fois en sous-vêtement ou autre, alors je m'en fichais, c'était surtout parce que je n'étais pas prête. « Bonjour mademoiselle. Vous êtes en beauté aujourd'hui. C'est un kidnapping. Enfin, un kidnapping à la Jax' tu vois le genre. Hop pop pop en voiture. » « Attend attend ! » je sautillais, passant mon short avant d'attraper ma brosse à cheveux non loin de moi, mais a peine avais-je fini de me brosser les cheveux que je me retrouvais embarquer par ce dernier « kikette ! Attend, je suis pas prête, kikette 5 minutes c'était vraiment pas beaucoup ! Allez allez ! Plus que le maquillage » nous dépassions presque la porte « mes chaussures ! mes chaussures » tendant mon bras vers celle-ci que je voyais posé non loin de moi. Je me laissais tomber tel un poids mort « je meurs ! Je meurs ! » pour retarder un peu notre départ même si rien n'y faisais, lorsque Jax avait décider quelque-chose il était bien rare que les choses se passent différemment. Puis, dans le cas présent, rappelons qu'il s'agissait d'un kidnapping.

Mademoiselle Hamilton & monsieur Chambers

Après être rentré comme chez moi, chez Muse, je rigolais en la voyant afficher son air de fille étonnée en me voyant déjà sur place. Et oui, elle savait que lorsque j'étais décidé j'étais décidé.« Bonjour mademoiselle. Vous êtes en beauté aujourd'hui. C'est un kidnapping. Enfin, un kidnapping à la Jax' tu vois le genre. Hop pop pop en voiture. » lançais-je à la demoiselle en commençant à m'avancer vers elle pour le tirer dehors « Attend attend ! » se mit-elle à hurler tout en passant son short le plus vite possible. N'étant pas du style patient mais très taquin je la pressais encore plus « Aller grouille on a pas le temps ! » je la tirais par le bras tout en rigolant en voyant cette situation, j'aimais tellement la voir dans tout ses états « kikette ! Attend, je suis pas prête, kikette 5 minutes c'était vraiment pas beaucoup ! Allez allez ! Plus que le maquillage » - « Cinq minutes c'est bien assez ! Je t'ai dis au téléphone, habillé ou à poile c'est la même, on y va ! » elle se mit à hurler alors que je la tirais encore un peu plus en direction de la porte
« mes chaussures ! mes chaussures » - « T'en a pas besoin aller hop pop pop » lui lançais-je alors que nous étions presque arrivé au seuil de la porte. Soudain, elle se laissa tomber dans mes bras « je meurs ! Je meurs ! » je pouffais de rire, toujours aussi comédienne, elle était incroyable. Je décidais alors de la laisser jouer toute seule. Je la lâchais tout à coup et elle se retrouva les fesses en un rien de temps. La scène était tout simplement trop hilarante pour que je puisse pas rire. J'arquais un sourcils et lui fis avec ma voix de monsieur je suis fière de moi « Tu l'as bien mérité zezette ! »

Ma fois, après quelques minutes, je décidais d'être clément aujourd'hui « Bon. Je suis de bonne humeur t'as de la chance, je te laisse cinq minutes, mais pas plus alors grouille. » je l'avais donc attendu à la porte d'entrée en sifflant la mélodie d'une chanson que j'avais mis en douce sur le téléphone de Muse " Petit poney ". Puis la jeune fille qui s'était dépêchée arriva enfin et je lui lançais en rigolant « T'aimes ta nouvelle sonnerie au faites ? » Elle monta dans ma voiture par la suite et nous voilà parti tout deux. La chocolaterie était tout de même à plusieurs minutes d'ici, de ce fait, j'aimais voir la jeune fille impatiente, ne sachant pas ou nous étions en train de nous rendre.

mon code couleur:

« Aller grouille on a pas le temps ! » du temps ? Nous en avions tellement, après tout j'étais encore jeune et lui aussi, nous n'étions pas prêts de mourir. « Ah bon ? T'as prévue de te suicider ? » Je rigolais ce que je pouvais adorer le taquiner ainsi. « Cinq minutes c'est bien assez ! Je t'ai dit au téléphone, habillé ou à poile c'est la même, on y va ! » Je râlais, grognant de la voix, car mine de rien j'avais réussi à enfiler mon short ce qui été un exploit, cinq minutes c'était beaucoup trop court, moi habituellement il me fallait bien une heure pour être totalement prête ! « T'en a pas besoin aller hop pop pop » pas besoin de chaussure ? Non mais, lui, il était vraiment dérangé, où voulait-il m'emmener sans chaussure ? Seul la plage me venait à l'esprit, mais dans ce cas je n'étais vraiment pas prête... « Je meurs ! Je meurs ! » Je l'entendis rire tandis que je m'efforçais d'être la plus lourde possible mais à ce moment même je me retrouvais contre le sol, manquant de me cogner la tête, je le fusillais du regard, lui, il était fier de lui Je grognais « toi ! Tu vas m'le payer petit vermisseau ! » Je me relevais passant une main dans mes cheveux. Tandis qu'il déclarait fièrement « Tu l'as bien mérité zezette ! » je rigolais, je n'avais strictement rien fais-moi, c'était lui qui venais me kidnapper cinq minutes après mon réveil. « Bon. Je suis de bonne humeur t'as de la chance, je te laisse cinq minutes, mais pas plus alors grouille. » Je souriais, lui sautant à la gorge « oh ma kikette ! Je t'ai bien dressé » je rigolais, disparaissant dans la salle de bain avant qu'il ne m'égorge sur place, bah oui, je venais quand même de heurter son égo masculin mais bon, ça aussi il en avait l'habitude.

Je me maquillais rapidement, attachant mon short en me regardant dans le miroir. Sortant de la salle de bain après quatre bonnes minutes j'attrapais mes chaussures que j'enfilais avant de le rejoindre, il sifflotait cette stupide mélodie, encore... ce qui me rappelais étrangement ce réveil brutale « T'aimes ta nouvelle sonnerie au faites ? » je le toisait du regard, affichant un léger sourire qui en disais long sur ma vengeance à venir. Si la vengeance est un plat qui se manger froid, Jax aller bouffer surgelé. Je m'approchais de lui prenant un air totalement désintéressé bien que ironique « tu sais, si je meurs d'une crise cardiaque un de ces jours à cause de tes musiques a la con... » Je me mettais alors à hurler « compte sur moi pour venir te hanter ! » Je sortais ensuite, suivis de ce dernier avant de fermer la porte à clé. Sa voiture était encore en marche, je montais dedans, avant de réaliser que effectivement je ne savais pas où il m'amenait, ben oui avec toute cette agitation matinale mon cerveau venait à peine de se brancher correctement « tu m'emmènes où là ? » la voiture commença son trajet tandis que je scrutais la route que nous empruntions, puis après quelques secondes, j'abandonnais je le fixais « kikette ! Si tu me dis pas, je saute ! » Je n'étais pas vraiment sérieuse, quoi que j'en étais capable en fait mais je doutais qu'il me laisse aller jusque-là.

Mademoiselle Hamilton & monsieur Chambers

Je tentais de la faire s'activer un petit peu, mais la demoiselle restait encore dans la rigolade, me lançant « Ah bon ? T'as prévue de te suicider ? » avant de rigoler. Je ne pu qu'afficher un petit sourire à ses paroles, « Quand je vois ta lenteur je t'avoue que oui, j'ai des idées de suicide, mais ce n'est pas mon plan pour aujourd'hui, du moins pas encore » j'avais affiché un grand sourire avant de lui dire que cinq minutes étaient amplement suffisant pour se préparer en vitesse et qu'elle n'avait pas besoin de ses chaussures. Tout arguments était bon pour la faire avancer le plus vite possible, arguments tous plus idiot les uns que les autres m'enfin. Après avoir fait son petit numéro de comédienne, je la laissais tomber par terre, elle me lança son regard noir, regard qui ne m'impressionnais pas réellement mais j'aimais quand elle le faisait, cela m'amusais pour tout dire « toi ! Tu vas m'le payer petit vermisseau ! » me dit-elle avant que je ne rigole « Je suis pressé de voir ça tiens » lui lançais-je avant de lui faire un clin d'oeil pour la taquiner. Voyant par la suite que rien n'y faisais, je finissais par céder et lui dire que je lui laissais cinq autres petite minutes pour finir de se préparer en vitesse. Muse me sauta au coup « oh ma kikette ! Je t'ai bien dressé », elle rigola et partit en courant dans sa salle de bain. Je secouais la tête en la voyant courir comme une enfant et l'attendit tranquillement.

Alors que je sifflotais une petite mélodie bien drôle, j'aperçu Muse redescendre, incroyable et pourtant, elle n'avait pas mit énormément de temps. « T'aimes ta nouvelle sonnerie au faites ? » lui demandais-je avant de rigoler. Oui, j'avais la fâcheuse habitude de trifouiller les téléphones de gens, tout particulièrement celui de ma zezette. La demoiselle s'approcha de moi, « tu sais, si je meurs d'une crise cardiaque un de ces jours à cause de tes musiques a la con... », j'affichais un petit sourire tout en arquant un sourcil attendant la suite de sa phrase, qui ne tarda pas à venir, sur un tond cette fois, plus que "fort", « compte sur moi pour venir te hanter ! » mon dieu, je pouffais de rire en entendant cette dernière phrase. Qu'elle rabat-joie.

Une fois dans la voiture, je roulais sans dire un mot. Je voulais qu'elle craque, qu'elle hurle, qu'elle me supplit pour connaitre l'endroit dans lequel nous nous dirigions. Après plusieurs minutes de route, la jeune fille commença à s'impatienter « tu m'emmènes où là ? », je l'avais regardé sans dire un mot tout en affichant un petit sourire moqueur. Et après avoir reposé mon regard sur la route, elle relança « kikette ! Si tu me dis pas, je saute ! », je me mis à rigoler et lui répondit « Oh ! C'est une proposition des plus alléchante ce que tu me dis là. Laisses moi y réfléchir un peu ... » je levais mes yeux en l'air faisant semblant de réfléchir. J'avoue que la balancer de la voiture aurait été une chose incroyablement drôle, et encore plus de la voir sauter de son plein gré. Mais j'étais un jeune homme adorable, jamais je ne ferais une telle chose voyons. Bien décidé à garder notre destination secrète jusqu’à notre arrivé, je lui fis : « Patience, on est presque arrivé ! ». Et en effet, après quelques minutes, nous voilà enfin arriver devant la chocolaterie. Je regardais ma meilleure amie en affichant un jolie sourire. Pourquoi venir ici avec elle et pas une autre ? Et bien c'est simple. Nous avions passé tellement de temps dans cet endroit étant plus jeune. La plupart des souvenirs que j'avais de cet endroit comportait la jeune fille, alors il m'avait été obligé de venir ici avec elle. Cela va de soit.

mon code couleur:

« Quand je vois ta lenteur je t'avoue que oui, j'ai des idées de suicide, mais ce n'est pas mon plan pour aujourd'hui, du moins pas encore » j'avais cette envie de rire omniprésente, il a un débit de connerie à la minute affolant. Moi ? Lente ? N'importe quelle personne de mon entourage aurait pu vous dire qu'il se trompait, moi j'avais toujours été plutôt speed. Bon, d'accord, d'accord, j'avouais que le matin ça n'étais en rien le cas, mais reconnaissez donc que cinq minutes, ce n'est vraiment pas assez, même un garçon manqué n'aurais pas eu le temps. « ahaha ! Trop bien, je t'aide même si tu veux » je lui adressais un clin d'oeil suivi de mon léger rire enfantin qui m'avais valu le surnom de clochette que j'avais du malencontreusement porté toutes mon enfance. Clochette par-ci, clochette par là, moi je m'appelle Muse hein, juste comme ça... « Je suis pressé de voir ça tient » je doutai bien sûr que ce soit le cas, car lorsque nous arriverions à ce fameux moment de vengeance son discours changerait du tout au tout, je souriais malicieusement un peu comme pour lui dire « rira bien qui rira le dernier » mais je me taisais, car qui cache sa haine assura sa vengeance. Oui, je sais, je suis un peu garce sur les bords. D'après mon père, je tiens tout ceci de ma mère.

Voilà quelques minutes que j'étais monté à bord avec mon kidnappeur, d'ailleurs s'il espérait obtenir une quelconque rançon, c'était définitivement foutu pour lui... ouais, au pire des cas ils devraient me trimballer avec lui, mais je doutais que quelqu'un vienne payer pour me récupérer. Après tout, moi non plus je ne l'aurais pas fait. « kikette ! Si tu me dis pas, je saute ! » Je débordais d'impatience, je ne supportai pas être dans l'ignorance totale et c'était pourtant le cas. « Oh ! C'est une proposition des plus alléchante ce que tu me dis là. Laisse-moi y réfléchir un peu ... » je tapais légèrement son bras avec ma main, le fusillant une nouvelle fois du regard, là j'ai l'air calme, mais dans ma tête je l'ai tué au moins six fois. « Patience, on est presque arrivé ! » Patience ? Depuis quand ce mot était entré dans mon vocabulaire ? Moi, je n'étais pas patiente pour un rond et ça tout le monde le sait i compris ce dernier. « J'aime pas attendre ! » je prenais une moue boudeuse, comme pour le supplier de me révéler enfin le nom de notre destination, c'est vraie quoi, où pouvait-il m'emmener de bons matins ?

Après plusieurs minutes de routes qui me semblaient interminables, la voiture se stoppa dans une rue, devant moi s'affichait la chocolaterie, j'en bavais presque à la simple idée de tout le chocolat que j'absorberais durant cette matinée. Encore assise près de Jax je lui attraper la main la serrant fort dans la mienne tout en déclarant « OUAAAAAAAAAAAAH ! j'adore les surprises » je tapais machinalement dans mes mains « ouiiiiii » une enfant quoi... ben ouais, le chocolat et moi, enfin... la bouffe et moi carrément, c'était une grande et singulière histoire d'amour. Je déposais un bisous sur sa joue avant de sortir tel une rafale de la voiture, je me trouvais en quelques secondes devant celle-ci, admirant l'endroit... La chocolaterie, c'était pour ainsi dire une grande partie de mon enfance. Cet endroit seule avait été notre cujet, une seconde maison même. Avec Jax nous avions toujours été des bouffeurs invétérés, l'art de manger on sait parfaitement l'enseigner et le chocolat s'était incontestablement notre pêcher mignon... je me retournais, posant une main sur ma hanche avec un léger sourire, je plissais les yeux malicieusement avant de crier sur ce dernier « ben alors ! qu'est-ce que tu fous là ! bouge-toi » je rigolais « avoue que j'te refais bien... »