Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -55%
Coffret d’outils – STANLEY – ...
Voir le deal
21.99 €

Partagez | 
 

 easy come, easy go Ϟ HAYDEN.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Nicola C. Acker

Nicola C. Acker

MESSAGES : 63



more
LOVE & OTHER DRUGS:

easy come, easy go Ϟ HAYDEN. Empty
MessageSujet: easy come, easy go Ϟ HAYDEN.   easy come, easy go Ϟ HAYDEN. EmptyMer 3 Aoû - 10:57


✖ L'amour, c'est comme du mercure dans la main : garde-la ouverte, il te restera dans la paume ; resserre ton étreinte, il te filera entre les doigts.


« Tu vas vraiment me faire ce coup-là ? » Pratiquement hors d'elle, Nicola ne laissait cependant rien transparaître. Toujours solidement attachée à son portable, elle le serrait tellement fort qu'elle aurait pu le briser si elle y tenait. Mais, se calmant, elle raccrocha au nez de celle qui osait se prétendre sa meilleure amie, et replaça son cellulaire dans la poche de son short jean. Elle en avait assez d'être toujours la grande poire, qui pardonnait tout, pour se retrouver à être celle qui payait les pots cassés. Non, ça suffit, elle allait vivre par elle-même à présent, sans attendre quoi que ce soit de personne, et encore moins de Christie. Une amitié qui avait pourtant bien commencé, restant solide même à travers les épreuves, les coups durs. À croire que ce sont en réalité les bons moments qui l'ont fragilisée cette amitié. Lorsque l'une d'entre elles, bien que plongée dans un malheur absolu, réussissait toujours à trouver la lumière qui lui permettait d'avancer, l'autre en était forcément jalouse, et ferait tout pour détruire l'autre, tout en conservant l'apparence d'une amie fidèle. Un véritable serpent sournois, qui rôde, avant de vous entourer de tout son corps, et de vous étouffer, petit à petit. Dire qu'en plus Nicola sacrifiait les seuls sentiments purs qu'elle avait pu ressentir depuis tellement de temps pour cette menteuse chronique.

Bref. Quoi qu'il en soit, Blondie, une fois sa veste attrapée, sortit de chez elle, et se rendit chez Casale's Shoes, pour s'acheter des vêtements de sport. Et oui, un corps comme le sien ne venait pas du ciel, et pour s'entretenir pour la danse, et pour elle-même surtout, le sport avait fait partie intégrante de sa vie. Et au lieu de se retrouver seule à passer la porte du magasin, elle aurait dû être en compagnie de Christie. Qu'importe. Tout de même souriante, la jeune femme alla ensuite vagabonder dans les rayons, avant de tomber sur la perle rare : ce bikini, de couleur jaune "soleil" lui irait très bien au teint. Satisfaite de sa trouvaille, elle se rendit dans une cabine d'essayage, et enfila l'ensemble, avant de sortir, et de se tenir devant le grand miroir. Celui-ci se tenait au milieu des cabines, et avait une place centrale. Quiconque sortait de là ne pouvait manquer son reflet. Et celui de Nicola lui plaisait plutôt. Et je n'allais pas vous mentir en vous disant que les résultats de ses longues heures de danse et de sport étaient bien visibles. Elle était plutôt grande, mince, et ses formes remplissaient tout à fait le vêtement de bain. Alors qu'elle tentait de former un chignon avec ses longs cheveux blonds, elle entendit une voix derrière elle, qu'elle connaissait bien. Lâchant tout, elle se retourna à demi, pour avoir confirmation de ses soupçons : Hayden. Sans le vouloir, les battements de son cœur s'accentuèrent, perdus entre amour et haine. Adoptant une position tout de même sur la défensive, elle ne releva pas le compliment un peu déplacé qu'il venait de lui faire, et croisa les bras en face de sa poitrine, se sentant tout de même un peu gênée qu'il la voit dans cette tenue, et surtout, qu'il en profite.
Revenir en haut Aller en bas
Hayden-Ezra Weston

Hayden-Ezra Weston

MESSAGES : 21



easy come, easy go Ϟ HAYDEN. Empty
MessageSujet: Re: easy come, easy go Ϟ HAYDEN.   easy come, easy go Ϟ HAYDEN. EmptyMer 3 Aoû - 13:23

easy come, easy go Ϟ HAYDEN. Tumblr_lnm2ttlkBR1qcovxao1_500
easy come, easy go
«Le désir est le grand ressort providentiel de l'activité ; tout désir est une illusion, mais les choses sont ainsi disposées qu'on ne voit l'inanité du désir qu'après qu'il est assouvi. »


De fines gouttelettes d'eau trempèrent le carrelage de sa douche. Ses mains massèrent lentement son cuir chevelu et descendirent le long de son torse. Rien ne valait une bonne douche pour reprendre ses esprits. Il entendait encore dans sa tête, la musique de la soirée d'avant. Une nuit très agité, comme toutes ses nuits - tel en était le quotidien d'Hayden. Il avait une réputation à entretenir, tout le monde le qualifierait de détestable, pervers - un homme prêt à tout pour arriver à ses fins. Ce n'était pas faux, il n'avait aucune attache. C'était loin d'être un prince charmant, bien au contraire - il se comportait comme le dernier des salauds. Tantôt un homme d'affaire implacable, tantôt un séducteur sans la moindre compassion - il était tout simplement, un manipulateur sans le moindre scrupule. « ... » Il ferma ses yeux et passa le pommeau de douche au-dessus de sa tête. Quelques souvenirs lui revint à l'esprit, sous forme de brimes, une femme - blonde, qui attisait depuis longtemps les désirs d'Hayden; Nicola.

Un pas en dehors de la douche. Il attrapa une serviette, sécha ses cheveux et le reste. Fin prêt, il enfila la tenue typique de l'homme d'affaire version Hayden. Chemise blanche ouverte au col, surmontée d'une jacket noire et bien évidemment, une cravate à moitié débraillé. Une pointe de parfum et hop, le voilà fin prêt à sortir. Il était très soigné sur son apparence, coquet et très exigeant. Sans doute qu'il tenait ça de son père. Bref. Il sortit de chez lui et ce fut à pied, qu'il se dirigea vers la grande avenue. Aujourd'hui, journée shopping. Comment le shopping est réservé qu'aux femmes ? Mais non, les hommes étaient tout aussi présent dans ce lieu - en minorité, mais présent. Il n'y avait pas de honte à vouloir renouveler ses vêtements. Un bon quart d'heure lui suffit pour arriver devant l'enseigne, Casale's Shoes. Il poussa la porte et rentra dans le magasin. Son truc c'était les costumes, il balaya du regard quelques rayons. Le magasin était assez important. Le choix n'en était que plus grand. Et c'est là, à ce moment bien précis, que ses yeux s'écarquillèrent. Il n'en revenait pas. Guère plus loin, elle était là - elle, le femme qui exerçait une attraction insoutenable chez notre jeune homme. Ses hormones étaient en ébullition au vu de la scène qui s'offrait à lui. « Si tu veux mon avis, tu serais bien mieux sans. » Le vêtement de bain épousait à la perfection les formes de son corps. Elle croisa ses bras au niveau de sa poitrine, sans doute était-elle gênée. C'est sûr, que l'attitude d'Hayden était bien loin d'être rassurante. C'était plus inquiétant, qu'autre chose. Il se rapprocha, ne la quittant pas du regard. « C'est étrange, hier j'ai fait un rêve. » Il arqua en sourire en coin. « Tu portais exactement le même bikini et nous faisions l'amour comme des bêtes, dans une cabine d'essayage. » D'un regard atrocement charmeur, il lui tendit sa main en guise d'invitation. « Serais-tu partante ? »
Revenir en haut Aller en bas
Nicola C. Acker

Nicola C. Acker

MESSAGES : 63



more
LOVE & OTHER DRUGS:

easy come, easy go Ϟ HAYDEN. Empty
MessageSujet: Re: easy come, easy go Ϟ HAYDEN.   easy come, easy go Ϟ HAYDEN. EmptyMer 3 Aoû - 14:37


✖ L'amour, c'est comme du mercure dans la main : garde-la ouverte, il te restera dans la paume ; resserre ton étreinte, il te filera entre les doigts.


Nicola, qui pensait que sa journée allait être totalement ennuyante, venait de se tromper en beauté. Il fallait qu'elle le rencontre, là, comme ça, maintenant. Après avoir tenté de l'éviter une bonne semaine, le destin l'avait rattrapée. Ma pauvre Nikki, tu allais devoir affronter tes démons, et pour te faciliter la tâche, ils étaient là, tous présents devant toi. Parce qu'Hayden, à lui seul, réussissait à les combiner. L'homme que notre blondie aimait, elle en était certaine, sinon elle ne l'aurait pas autant détesté. Ne cherchez pas la logique, il n'y en a aucune. Depuis le prétendu viol de sa meilleure amie par le jeune homme, le regard qu'elle portait sur Hayden avait complètement changé. Il s'était brouillé, comme par des larmes de détresse invisibles. Cet enfoiré avait réussi à foutre en l'air tous les murs qu'elle s'était construits au fil des années pour ne plus retomber amoureuse. Mais comme l'horrible mensonge de Christie n'était pas encore révélé, Blondie continuait d'en vouloir à monsieur le coureur de jupons, puisqu'en s'en prenant à sa meilleure amie - qui avait certes d'énormes défauts, mais elle restait la femme la plus importante de sa vie -, il s'en était pris à elle, indirectement.

Mais pour en revenir à notre situation initiale, disons que Nicola se trouvait dans de beaux draps, ou pas. À demi-nue devant Hayden, qui en prime en profitait pour marquer son territoire, la jeune femme aurait hurlé si elle le pouvait. D'ailleurs, d'ordinaire, elle ne se gênait pas pour le faire. Mais allez savoir pourquoi, elle préférait la colère monter en elle encore un peu, avant de tout faire sauter. En tout cas, sa remarque déplacée lui aurait déjà valu une gifle, bien placée, croyez-moi. Mais ce fut surtout son rapprochement qui fit perdre tous ses moyens à Blondie. Son regard baladeur posé sur elle, une réponse lui vint du tac au tac. « Tu rêves de moi maintenant ? Je ne sais pas comment le prendre ; dois-je commencer à m'inquiéter ? » Puisqu'il ne fallait pas oublier que la demoiselle croyait dur comme fer qu'il avait abusé de sa meilleure amie, et que lui envoyer des pics à ce sujet la démangeait. Bien entendu que se jouer de cet événement censé être des plus tragiques n'était pas chose à faire, mais il ne fallait plus rien lui demander en cet instant. Toute raison l'avait quittée. Alors comme ça monsieur avait rêvé d'elle, et dans des situations on ne peut plus agréables pour lui ? Allait-elle lui donner satisfaction ? Oh que non. Voyant sa main tendue devant elle, l'incitant à le suivre, la jeune femme, les remarques désobligeantes plus les faits antérieurs accumulés, lui envoya une belle gifle, en plein visage. « Tu me fais pitié Hayden, vraiment. » Puis, le laissant en plan, elle alla chercher ses affaires dans sa cabine, avant de voir que le jeune homme, apparemment pas impressionné par le caractère quelque peu impulsif de Nicola, s'était encore rapproché, et se tenait à l'entrée de la fameuse cabine. Cette fois, c'en était trop. L'attrapant par le col de sa chemise, Blondie le colla contre l'un de quatre murs de cette boîte confinée, tout en le gratifiant de l'un de ses regards les plus furieux. Doux Jésus qu'il la troublait. Son visage tout proche du sien, Nicola, dans un élan de folie probablement, ne manqua pas de lui donner un baiser passionné, qui traduisait parfaitement son état d'esprit en cet instant, avant de se décoller doucement du jeune homme, se sentant nouille d'avoir craqué aussi facilement.
Revenir en haut Aller en bas
Hayden-Ezra Weston

Hayden-Ezra Weston

MESSAGES : 21



easy come, easy go Ϟ HAYDEN. Empty
MessageSujet: Re: easy come, easy go Ϟ HAYDEN.   easy come, easy go Ϟ HAYDEN. EmptyJeu 4 Aoû - 7:15

easy come, easy go Ϟ HAYDEN. Tumblr_lnm2ttlkBR1qcovxao1_500
easy come, easy go
«Le désir est le grand ressort providentiel de l'activité ; tout désir est une illusion, mais les choses sont ainsi disposées qu'on ne voit l'inanité du désir qu'après qu'il est assouvi. »


Il n'avait pas la prétention de dire que très peu de femmes le résister, mais c'était tout comme. Il était extrêmement confiant. En général ce qu'il voulait, il l'obtenait. La résistance chez une femme, était une barrière qu'il prenait plaisir à éclater en morceau. Il réduisait en cendre toutes les défenses séparant son désir, de celui d'une autre femme. Personne ne pouvait résister à la tentation elle-même, personne, jusqu'à maintenant. Une femme qui le défiait d'égal à égal. Il était très facile de ressentir les émotions voguant dans la tête d'Hayden. L'amour, le plaisir et le désir le titillèrent, étranglant son coeur d'une poigne imparable - le serrant toujours et encore plus fort - jusqu'à qu'il cède. Une sensation indescriptible l'envahi peu à peu. C'était une première pour lui, son désir était carrément noyait dans les flots d'un intense amour. Un amour qui naquit sous le feu de cette femme, qu'il désirait tant. Il frémissait, rien qu'à l'idée d'imaginer rien qu'une nuit avec elle. Et le fait, qu'elle s'opposait à lui - ne faisait que renforcer son appétit. Il rêvait de croquer le juteux fruit de son amour, il l'aimait, tout simplement. Elle était si proche de lui. C'était inimaginable le bordel qui régnait dans l'esprit du jeune homme. Il ne voyait qu'elle, elle et pas une autre. Il n'était pas égoïste, mais bel et bien amoureux. Certes, au premier abord on aurait pu croire qu'il était intéressé juste, pars une partie de débauche charnelle, mais non. Pas une, plusieurs.

N'oublions pas que c'était un homme. La voir en petite tenue, aussi fraîche et délicieuse, n'attisait qu'une envie - la convoitise. Son regard en disait beaucoup sur ses intentions, passionné, il ne la quitta pas des yeux. « Tu rêves de moi maintenant ? Je ne sais pas comment le prendre ; dois-je commencer à m'inquiéter ? » Un large sourire se dessina sur ses lèvres. Si seulement elle avait idée du contenu de ce rêve, elle se rendrait compte qu'il avait toutes les caractéristiques du fantasme. Nikki était le genre de femme qui suscitait l'attention des hommes et en particulier, celle d'Hayden. Le jeune homme venait de jouer la carte de la provocation - peut être en avait-il déjà trop fait. Elle le lui fit clairement remarqué, qu'il avait poussé le bouchon trop loin. La jeune femme lui envoya une gifle, en plein visage. « Tu vois que ce n'était pas qu'un simple rêve. » Il poursuivit aussitôt. « Tu commences déjà à me toucher. » Affirma-t-il, toujours aussi sûr de lui. Son acte démontra à Hayden, qu'il venait de mettre la patte sur un point sensible. « Tu me fais pitié Hayden, vraiment. » Il se sentit presque obligé de remuer le couteau dans la plaie. La gifle ne fut qu'accroître sa faim et il comptait lui montrer que sa détermination ne fléchirait jamais. « Et toi, tu mens très mal. » Elle l'impressionnait. En le repoussant, elle ne fut qu'intensifier sa volonté. Ainsi, d'un seul coup, elle cassa son regard et s'en retournant dans la cabine d'essayage. Le jeune homme l'a suivi jusqu'à l'entrée. Un énième soupire quitta le seuil de ses lèvres. Sans doute que quand elle ressortirait de cette cabine, elle serait à nouveau vêtue. Et là, d'un seul coup - l'impensable se produisit. Nicola l'attrapa et le plaqua contre l'une des parois du mur de la cabine. Il n'en revenait pas. Un regard tellement sulfureux - le rêve se réalisait-il ? Elle l'embrassa. Il se délecta avec fougue de ses lèvres. « Je dois t'avouer une chose. » Nicola se décolla, doucement. À son tour, il plaqua la jeune femme contre un mur de la cabine. Le corps d'Hayden collait à la poitrine de la blondie. « Tu me fais atrocement craqué. » Murmura-t-il, en lui mordillant le globe de son oreille. L'une de ses mains se posa sur l'agrafe du haut de son bikini. « Arrête moi si je me trompe, mais il faut que tu retires le bikini pour pouvoir le payer en caisse. Non ? » Le coup d'envoi d'un jeu passionnant.
Revenir en haut Aller en bas
Nicola C. Acker

Nicola C. Acker

MESSAGES : 63



more
LOVE & OTHER DRUGS:

easy come, easy go Ϟ HAYDEN. Empty
MessageSujet: Re: easy come, easy go Ϟ HAYDEN.   easy come, easy go Ϟ HAYDEN. EmptyJeu 4 Aoû - 9:12


✖ L'amour, c'est comme du mercure dans la main : garde-la ouverte, il te restera dans la paume ; resserre ton étreinte, il te filera entre les doigts.


On avait toujours entendu dire que les opposés s'attiraient, mais également que ceux qui se ressemblent s'assemblent. Hayden et Nicola, c'était un peu ça. Ils étaient différents, mais se ressemblaient tellement à la fois. Tous les deux de grands prédateurs déguisés en caniches, ils n'avaient pas peur de faire ouvertement du rentre-dedans à la personne de leurs rêves. Une proie attrapée, puis une autre, encore et toujours. Un jeu de séduction, où l'échec n'était pas toléré. Alors pourquoi est-ce qu'entre eux, ce fichu jeu n'avait plus aucune importance ? Pourquoi est-ce que lorsque Blondie croisait le regard de cet enfoiré de première, celui-ci ne pouvait plus se détacher de ses prunelles ? Tout en lui l'attirait, et la dégoutait à la fois. Ce qui l'attirait le plus, lui donnait la nausée depuis cette fameuse histoire bête à pleurer. Une énorme bêtise qu'il fallait réparer, et qui sait, peut-être qu'à deux, ils y arriveraient. En tout cas, rester dans le déni ne servait à rien, puisque les choses étaient claires : ces deux-là se détestaient pour s'être trop aimés. Trop aimés, à tout envoyer valser, même leurs plus grandes croyances. À croire que l'amour avait un trop gros ego pour laisser tout autre sentiment interférer. Et parce que quand on a beaucoup on en veut toujours plus, monsieur s'enroulait autour de vous, vous susurrait les mots les plus sucrés au creux de l'oreille, alors qu'il resserrait son étreinte, pour se délecter de votre dernier souffle, qui aura été pour lui. Oui, l'amour était destructeur, oui, c'était une aberration, mais c'était une aventure à vivre bordel. Alors pour ne pas mourir con, Nicola était prête à tout aujourd'hui.

Son sourire satisfait, une fois sa réplique lancée, laissa présager à Nikki que cette dernière était passée comme un courant d'air ; en l'effleurant à peine. Elle leva ensuite les yeux au ciel, les faisant faire un tour complet dans leurs orbites, avant de poser de nouveau ses prunelles sur le visage du jeune homme, et même son corps. Soyons sérieuses deux secondes mesdames, vous pensiez réellement que nous ne pouvions pas aussi nous rincer les yeux ? Quand on peut, on ne se prive pas. Et si monsieur s'offrait si gentiment à la demoiselle, avec son regard de braise, et cette tenue qui lui allait comme un gant, pourquoi dire non ? Réalisant qu'elle se montrait trop directe, elle eut un mouvement rapide, pour contempler de nouveau seulement son visage. Et apercevoir qu'il la dévorait toujours autant des yeux. Une baffe plus tard, Hayden ne semblait pas à court de petits pics, ce qui exaspéra Blondie. Elle pouvait au moins lui accorder une chose : il était un adversaire de taille. Le seul qui méritait probablement qu'elle se démène autant pour l'oublier. Parce qu'il n'était pas présent que dans son cœur, il l'était également dans sa tête, ses poumons, ses reins, partout. Comme une maladie qui se serait généralisée. Et de laquelle on ne veut pas guérir, absolument pas. Quoi qu'il en soit, en cet instant, elle bouillait de rage. Hayden réussissait à la désarmer d'une parole, d'un regard, d'un sourire. Là où d'autres auraient pris des mois, lui, ne prenait que deux semaines. Une semaine de chasse, et une autre de cache-cache. Au premier qui trouve l'autre. Et laissez-moi vous dire que monsieur n'allait pas tarder à faire la prise du siècle. Ne relevant pas ses propos - puisqu'elle savait pertinemment qu'il avait raison -, la jeune femme se rendit donc dans la cabine d'essayage, afin de récupérer ses vêtements et partir. Elle en avait réellement l'intention, je vous assure. Mais quelque chose la retint. La proximité de l'objet de ses convoitises probablement. Laissant ses pulsions prendre le dessus, elle fit entrer Hayden avec elle, le plaquant contre un mur, et l'embrassant passionnément, avant de reculer. Que venait-elle de faire ? Des jours et des jours à se répéter qu'elle ne flancherait pas, et la voilà, en moins de cinq minutes, à tout brûler. Mais réfléchir était prohibé dans ce genre de situation, il fallait tout simplement agir. Touchant à son tour l'un des murs de la cabine, Nicola sentit les battements de son palpitant doubler dans sa poitrine, d'autant plus qu'elle pouvait à présent sentir le jeune homme tout proche d'elle, contre elle. Et la phrase qu'il réussit à lui glisser à l'oreille, ces mots qui sonnaient tellement doux pour un prédateur lorsqu'ils venaient de sa proie préférée, ne laissèrent pas Nikki de marbre. Cette proximité, cette température qui augmentait petit à petit, c'était bien trop à gérer pour un seul être humain. Cédant donc à cette passion qui les dévorait tous les deux, Blondie le gratifia d'une partie de ce qu'il attendait depuis tellement de temps. « Écoute bien ce que je vais te dire, parce que je ne le répèterai pas deux fois. » Plongeant son regard dans le sien, elle déposa un nouveau baiser sur les lèvres d'Hayden, avant de rajouter ceci : « Il en est de même pour moi, si tu savais. » Souriant tous les deux, une ribambelle de baisers firent leur apparition, avant une proposition assez alléchante d'Hayden. Un autre rictus satisfait au coin des lèvres, Blondie sentit son côté sadique reprendre le dessus. Elle n'allait tout de même pas faire ça, si ? « Tu as tout à fait raison ... » Lui attrapant subitement les mains, elle réussit à prendre le dessus, et à inverser les rôles. Elle se retrouvait à présent en situation de force, et adorait ça. « Mais je pense pouvoir le faire toute seule, je suis une grande fille, tu sais. » Satisfaite de ce retournement de situation, Nicola descendit donc ses baisers dans le cou d'Hayden, le débarrassant de choses futiles - sa veste et sa chemise -, avant de se perdre de nouveau dans ses yeux.
Revenir en haut Aller en bas
Hayden-Ezra Weston

Hayden-Ezra Weston

MESSAGES : 21



easy come, easy go Ϟ HAYDEN. Empty
MessageSujet: Re: easy come, easy go Ϟ HAYDEN.   easy come, easy go Ϟ HAYDEN. EmptyJeu 4 Aoû - 18:12

easy come, easy go Ϟ HAYDEN. Tumblr_lnm2ttlkBR1qcovxao1_500
easy come, easy go
«Le désir est le grand ressort providentiel de l'activité ; tout désir est une illusion, mais les choses sont ainsi disposées qu'on ne voit l'inanité du désir qu'après qu'il est assouvi. »



Le jeune homme gravissait les marches le conduisant à son pauvre coeur, se torturant et se mutilant pour avoir une chance de capter son amour. Une flamme qui raviva peu à peu des sentiments jusqu'à présent, en sommeil. Il ne voyait plus que cette magnifique jeune femme, ses yeux d'un vert tels de précieux émeraudes, ses longs cheveux blonds, en apparence lisses et qui au-dessous s'ondulés - descendant sur ses fines épaules. Comment ne pas lui résister ? Comment ne pas commettre l'irréparable ? Face à elle, on ne pouvait qu'en perdre nos moyens. C'était étonnant, qui aurait cru qu'une jeune femme pouvait dégager une telle aura. Il émanait de son corps, quelque chose d'absolument indescriptible, quelque chose qui à la fois, le troublé et l'excité. Hayden était invraisemblablement sous le charme de la belle. Quoi que, le nombres incalculables de sentiments qu'il éprouvait envers elle, l'effrayait. Il n'était pas habitué à ressentir une telle tentation. Lui, son truc était d'enchaîné les coups d'un soir et voilà, ça n'allait pas plus loin qu'une partie de jambe en l'air. Et là, c'était différent - il voulait qu'elle lui appartienne, il ne souhaitait l'avoir que pour lui.

Le sang battait dans ses veines. Après lui avoir susurré ses quelques mots, il la relâcha de son étreinte. Son visage sembla affiché une marque d'affection. Les yeux du jeune homme scintillèrent - on aurait dit un enfant admirant une sucette derrière la vitrine de la boulangerie. Un rêve qui prenait forme, petit à petit. Même si la cabine d'essayage était un endroit relativement étroit - c'était tellement excitant, que l'espace importait peu. Ils ressemblaient au couple typique à la recherche de nouvelle sensation. Et s'ils se faisaient surprendre par une vendeuse ? Ou bien pars une cliente voulant essayer des vêtements ? Au diable les autres, ces deux là n'en avaient plus rien à faire. Puis bon, Hayden était clairement dans son élément - même s'il avait l'impression de ne rien contrôler, ça restait son domaine. C'était bien la première fois, qu'il ne maîtrisait pas la situation. Les rôles étaient inversés, le prédateur qu'il était, faisait messe basse, face à la tigresse devant lui. Blondie tenait, du moins pour le moment, les rennes du jeu. Un jeu qu'Hayden n'avait jamais perdu. « Écoute bien ce que je vais te dire, parce que je ne le répèterai pas deux fois. » Il en souria. L'inquiétude aurait très bien pu le prendre d'assaut, mais non. Il prit cela avec amusement, quoi qu'elle dise - il savait pertinemment que ça ne changerait rien. Elle était sienne, aucune échappatoire possible. Il l'observa intensément, très attentif à la réponse qu'elle allait lui donner. « Il en est de même pour moi, si tu savais. » Il secoua sa tête, et approuva d'un air hautin la réponse. « Crois-moi, je le sais. » Leurs yeux se plongèrent ensemble et formèrent un unique regard très intense. Les deux se couvrirent mutuellement de baisers, aussi hardent les uns que les autres, ils s'enchaînèrent. « Je ressens la même chose pour toi. » Lui dit-il, tout en lui lançant un regard de braise. Il posa l'une de ses mains derrières la nuque de la jeune femme, ses lèvres se mêlèrent aux siennes et de là s'en suivi un baiser langoureux. Ensuite son visage descendit, il l'embrassa chaque parcelle de son corps si chaud, et remonta doucement au niveau de ses lèvres. « Mais je pense pouvoir le faire toute seule, je suis une grande fille, tu sais. » Il sentit la main de la belle venir sur la sienne pour l'empêcher de lui dégrafé le haut de son bikini. « Une grande fille ? Non, ce n'est pas ce que tu es pour moi. » Il laissa sa phrase en suspend, et ses bras s'entourèrent autour du cou de la jeune femme. Elle le débarrassa de sa veste, puis de sa chemise - il se retrouva torse nu. Ses mains parcoururent toujours son corps, caressant fiévreusement sa cuisse. Il plaqua ses lèvres contre les siennes et l'embrassa une nouvelle fois, avec une passion proche de la tendresse. « Tu es une princesse. »

Revenir en haut Aller en bas
Nicola C. Acker

Nicola C. Acker

MESSAGES : 63



more
LOVE & OTHER DRUGS:

easy come, easy go Ϟ HAYDEN. Empty
MessageSujet: Re: easy come, easy go Ϟ HAYDEN.   easy come, easy go Ϟ HAYDEN. EmptyVen 5 Aoû - 8:06


✖ L'amour, c'est comme du mercure dans la main : garde-la ouverte, il te restera dans la paume ; resserre ton étreinte, il te filera entre les doigts.


Nicola ne pouvait plus se mentir : elle venait de se faire prendre à son propre piège. Elle qui pensait s'échapper, qui pensait être protégée dans sa prison dorée, venait de tout briser, de son propre gré. Tout ça pour son beau sourire, pour ses belles paroles, pour lui tout simplement. Si quelqu'un lui avait dit, il y a deux semaines de cela, qu'elle serait là, à presque supplier Hayden de la sauver du gouffre dans lequel elle s'était laissée tomber pour ne pas le croiser, qu'elle serait là, à supplier sa plus grande maladie de ne pas la laisser guérir, elle aurait envoyé cette personne balader, en beauté. Mais à présent, elle n'avait plus aucun doute : Hayden faisait partie intégrante de sa vie. Chassez le naturel, et il revient au galop. C'était exactement ce qui s'était passé pour Blondie. Elle a tenté de se dire, de se répéter que son brun n'était qu'un passage, qu'une phase, qu'elle arriverait à l'oublier, à se trouver quelqu'un d'autre, pour respirer de nouveau. Mais ce qu'elle ignorait, c'est que sa principale source d'oxygène, c'était lui. C'était étouffée par son amour qu'elle pouvait enfin respirer. Les hommes, elle avait l'habitude de les collectionner depuis sa dernière déception amoureuse, qui remonte à deux ans maintenant. Son cœur avait été détruit, piétiné, et comme signe de rébellion, elle avait décidé de faire de même avec ceux des autres. Les hommes l'avaient dégoûtée, l'avaient affaiblie, si bien qu'elle ne savait plus où elle se trouvait. Elle perdait pied, elle se noyait, doucement, mais sûrement. Et il avait fallu cet électrochoc, cette rencontre pour la faire remonter à la surface, et se secouer pour vivre. Merde, il fallait arrêter de n'être que l'ombre de soi-même ! La vie était une sacrément belle aventure. Encore plus belle si on la vivait à deux. Et quand le papillon du bonheur venait se poser sur votre épaule, il ne fallait pas le chasser comme un vulgaire indésirable. Au contraire, il fallait suivre la voie qu'il vous montrait, qu'il vous incitait à suivre.

La pression se faisait plus présente dans la petite cabine. Au premier abord, on n'apercevait pas sa petite taille, mais c'est lorsque l'on en avait le plus besoin que ce manque apparaissait. Un manque qui n'était pas si important que cela. Au contraire, le jeu ne s'annonçait que plus intéressant. Son cœur s'organisant des heures supplémentaires, en augmentant progressivement son débit sanguin, chassant tout ce liquide à travers son corps tout entier, ne faisait que remonter d'un cran le niveau. Leur proximité développait dans la tête de la jeune femme des idées non catholiques. Comme si son rêve prenait enfin réalité. Comme si elle était récompensée après tant d'efforts. Elle n'allait pas le lâcher, pas le laisser partir, et qu'importe qu'ils se trouvaient dans un lieu public. Les vendeuses, ou même les autres clientes : Nicola s'en fichait royalement. Ils avaient franchi un cap, et il était hors de question de reculer. N'allez pas croire qu'il s'agissait d'une simple partie de jambes en l'air. Non, pour ça, Nikki pouvait facilement trouver quelqu'un d'autre, quelqu'un à qui elle ne serait pas autant attachée. Parce qu'Hayden réussissait à réveiller en elle des instincts qu'elle ne connaissait pas. Comme un sens développé pour la possessivité aiguë. En laissant ses mains parcourir le corps du jeune homme, du bout des doigts, dessinant de grands cercles, elle prenait conscience d'à quel point elle tenait à lui. À son côté inaccessible, je m'en foutiste et à la fois tellement concerné, mais surtout à son regard, qui, fusionné au sien, aurait pu tout simplement faire brûler la cabine en entier. Le mercure grimpait, grimpait, à mesure qu'ils continuaient de se couvrir de baisers, tout en étant collés l'un à l'autre. La phrase suivante d'Hayden donna une grande envie à Nicola de le prendre dans ses bras, et de ne plus le lâcher. D'ailleurs, elle s'était arrêtée dans son travail, et l'avait dévisagé, comme surprise par autant de gentillesse de sa part. Disons qu'en elle-même, Blondie savait ce qu'elle ressentait pour lui. Elle n'en doutait pas, mais qu'en était-il d'Hayden ? Ils n'en avaient jamais réellement parlé, entre leurs nombreuses tentatives pour faire craquer l'autre. Et aujourd'hui, ils prenaient enfin conscience de l'océan d'amour que chacun ressentait pour l'autre. Passant l'une de ses mains dans ses cheveux, un sourire chaleureux et franc aux lèvres, Nikki rapprocha son visage du sien, ses lèvres entrant dans une parade dangereuse toutes proches des siennes. « Dis-moi Hayden, est-ce que tu m'aimes ? » Elle rapprocha encore plus ses lèvres, tout en empêchant le jeune homme de faire tout autre mouvement. « Et par là, je ne te parle pas d'une simple histoire de fesses. Non, je te parle du véritable amour, celui que l'on voit dans les films ; celui que je ressens pour toi. » Et voilà, elle l'avait dit. Elle avait tout révélé. Qu'importe si elle se prenait un vent, qu'importe si dans l'esprit d'Hayden elle n'était qu'une belle paire de jambes, au moins, elle l'avait dit. Son amour devenait bien trop lourd à porter seule. Elle se devait d'en parler. Juste après, elle reprit ses baisers, se laissant totalement consumer, n'entendant et ne voyant plus rien autour d'eux. Comme dans une bulle, rien ni personne n'aurait pu les arrêter. Bien entendu qu'ils devaient faire un peu plus de bruit que d'accoutumée - une femme seule, se changeant tout simplement ne se serait pas cognée plus d'une dizaine de fois -, mais ni l'un ni l'autre ne semblaient s'en préoccuper. Sentant les mains d'Hayden se faire baladeuses, ainsi que ses lèvres, qui se frayaient un chemin, doucement mais sûrement, Nikki ne put s'empêcher de faire de même, après lui avoir ôté veste et chemise, en somme, après l'avoir à demi-dénudé. Tout en scellant ses lèvres aux siennes, Blondie ne put s'empêcher de sourire en l'entendant l'appeler "Princesse". Un terme qui en aurait fait tomber plus d'une. Pour continuer leur agréable petit jeu, la jeune femme entra en piste avec cette nouvelle réplique. « C'est ce que tu leur dis à toutes ? Elles craquent en entendant ça, je me trompe ? » Bien qu'elle croyait assez qu'il pensait ce qu'il venait de dire, épicer le tout était bien trop tentant. À celui qui irait chercher l'autre, et qui le ferait le plus languir. Puis, ses mains posées près de la ceinture du jeune homme, l'une de ses jambes enroulée autour de lui, elle lui susurra ses quelques mots au creux de l'oreille. « Mais puisque je suis une princesse, je ne devrais pas avoir à retirer ce bikini toute seule, n'est-ce pas ? » Une invitation à amener ce petit jeu encore plus loin, une mi-temps qui leur avait permis de monter encore d'un cran. Le laissant donc libre de ses mouvements, Nicola continua ses baisers le long de son cou, descendant parfois jusqu'à son torse, mais laissa bien vite ses lèvres retrouver leur foyer : celles d'Hayden.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





easy come, easy go Ϟ HAYDEN. Empty
MessageSujet: Re: easy come, easy go Ϟ HAYDEN.   easy come, easy go Ϟ HAYDEN. Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

easy come, easy go Ϟ HAYDEN.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 

 Sujets similaires

-
» HAYDEN ← La 4L de Jacky, c'est un film d'épouvante.
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: CAPE MAY BEACH SIDE :: casale's shoes-