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 I can't forget you

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Thibaut J. Hastings

Thibaut J. Hastings

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MessageSujet: I can't forget you    I can't forget you  EmptyJeu 11 Aoû - 18:21

I can't forget you  489422DobrevSomerhalder


« Y'A DES SOIRS OU NE PEUT PAS DOMIR »
Thibaut J. Hastings && Camille-Avery Lowe


Comment savoir dans la vie comment les choses peuvent se passer ? On peut passer sa vie entière à penser que la seule idée d'être en couple nous fait horreur et pourtant se retrouver avec une fille géniale et complètement amoureux. Je ne pourrais jamais dire comment une chose pareille m'est arrivée mais ce fut le cas. J'avais décidé de faire d'énormes efforts pour qu'elle reste mienne, mais la vie nous donne souvent des coups en vache où l'on se retrouve dans une situation encore plus inattendue. J'étais tellement bien lorsque j'étais en couple alors que pour moi cette chose avait toujours été impensable, malheureusement pour je ne sais pas quelle raison elle m'accusa de l'avoir trompée. Je dois avouer que je ne lui avais pas été toujours aussi fidèle que j'aime à le dire mais ces dernières années avaient presque été sans ombre mais du jour au lendemain je m'étais retrouvé mis à la porte sans pouvoir m'expliquer sur quoi que ce soit. Cette histoire remonte à un peu plus d'un an et bien que je sois en couple je n'arrive toujours pas à oublier Camie.

J'étais allongé dans mon lit, mes yeux rivés sur le plafond, le sommeil n'arrivait pas à s'imposer à moi, les dernières images de Camille revenaient sans cesse à mon esprit. Non je ne parle pas de cette discussion il y a un an mais ces images remontaient seulement à quelques heures. Nous étions sortis Charlize et moi pour fêter nos un an ensemble, je devais avouer que c'était son idée, je n'étais pas complètement investis dans cette relation et je n'avais pas envie de faire des efforts. Je regardais à ce moment là celle qui fut ma meilleure amie avant d'être ma copine et me rendait compte que malgré les efforts que j'avais fait pour essayer de m'impliquer au début de cette relation je n'arrivais pas à enlever cette merveilleuse fille qui avait réussi à faire chavirer mon cœur bien avant elle. La nuit était bien avancée alors que je me rendais compte qu'il m'était impossible de m'endormir, je repensais trop à toutes ces années passées à côté d'elle, je revoyais ces images de nous où tout se passait pour le mieux, mon esprit se repassait en boucle les heures passées à parler de tout et de rien en riant juste avant de finir par faire l'amour ; mais plus que tous ces autres souvenirs je me souvins de la première rencontre que nous avons eu, et de la première chose que je me suis dit en la voyant. « Cette fille est vraiment magnifique. » J'en avais rencontré plusieurs des filles magnifiques dans ma vie mais aucune n'avait réussi à me faire les demander en mariage ni à me faire penser que je pourrais passer ma vie avec elle.

Le réveil affichait maintenant 6.00 am, je n'avais pas réussi à dormir de la nuit, j'avais envie de la revoir mais je n'osais pas allé la voir. Je m'étais senti mal à l'aise de l'avoir rencontré avec Charlize la veille alors que j'avais passé mon temps à lui dire que je n'avais jamais couché avec elle. Je me faufilai donc hors de mon lit en prenant précaution de ne pas réveiller Charlize, qui dormait profondément. Lors de cette rencontre elle avait paru totalement détendue voir presque joyeuse de pouvoir étaler notre soit disant bonheur aux yeux de Camie comme pour lui montrer que c'est elle qui avait gagné. Je n'aimais pas lorsqu'elle se comportait comme ça, lorsque son côté pompeux et vindicatif ressortait trop. Je voulais sortir pour m'aérer les idées, pour penser à autre chose mais sans même m'en rendre compte je m'étais retrouvé devant l'immeuble de Camille. Bien que je ne savais pas ce que je voulais lui dire je montais les escaliers doucement avant de sonner à sa porte. Il était encore tôt et je pensais bien que j'allais la réveiller mais je m'en fichais, la seule chose que je voulais s'était pouvoir la revoir et que l'on s'explique sur les raisons de notre séparation. Peut être qu'après notre conversation j'arriverais beaucoup plus à passer à autre chose, mais je me doutais bien que le fait de la revoir ne ferait que raviver un peu plus la flamme qui brûle en moi depuis toutes ces années.
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Camille-Avery Lowe
Camie Je suis térrifiée à l'idée de devoir encore me passer de toi.
Camille-Avery Lowe

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MessageSujet: Re: I can't forget you    I can't forget you  EmptyVen 12 Aoû - 15:00

Spoiler:

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you are my love, forever.
Je ne saurais pas dire comment tout à basculer. Tout s'est passé tellement vite. Il y a eu ce verre, puis ce deuxième verre, puis ce charment jeune homme qui s'approchait de moi peu à peu, et puis il y a eu son lit, son haleine chaude me caressant le coup, ses mains délicates sur mes cuisses et puis cette nuit délicieuse... A partir de là, tout ce petit monde que j'avais pris soin de mettre en place autour de moi, à finalement finit par s'écrouler, d'un jour à l'autre, et par ma faute. Je crois que j'aurais préféré que se soit lui qui me trompe pour avoir une raison d'être triste, une vraie raison. En y repensant, j'aurais pu si je l'avais voulu, passer outre de cette tromperie. Thibaut l'avait fait lui, sans beaucoup de mal. Mais j'en étais physiquement incapable. De ma vie entière, j'ai attendu le bon mec, celui avec qui sortir, celui avec qui, la vie était possible. Je m'étais privé de beaucoup de coup, espérant qu'un serait sans doute mieux, que des centaines de mauvais. Je suis toujours persuadé de ça, comme je suis toujours persuadé que je ne tomberais plus jamais amoureuse. Et aujourd'hui ? Je donnerai tout, tout et même plus encore, pour revivre rien qu'une seconde, l'époque où j'étais sa raison de vivre et où, il aurait tout donné pour que je sois sienne pour toujours.

Une larme coulait le long de ma joue, je l'essuyais d'un revers de la main tout en pénétrant donc mon appartement. Il me parut d’un grand réconfort quand je m’affala sur le canapé du salon, un verre de vodka pure à la main. J’avais tout foutu en l’air pour une histoire sans importance il y a un an, juste un an, et je n’avais jamais oublié cet homme que j’avais aimé, et que j’aimerai toujours. Thibaut était mien. Et aujourd’hui, il est sien. J’ai toujours eu un drôle de dégout pour la meilleure amie de Thibaut. Outre ses cuisses difformes, et son style vestimentaire à coucher dehors, elle avait tendance à faire un peu trop de sous entendus à Thibaut quand à ses sentiments pour lui, ou alors quand aux sentiments qu’il pouvait éprouver pour moi. Je vous passe les «ce n’est pas une fille pour toi», «ouvre les yeux, cette garce ne te rendra jamais heureux», «il te faut une fille dure et forte, pas cette pseudo rebelle qui fait un jogging tous les matins juste parce que ses cuisses sont trop grosse» -là l’ironie du sort, c’est elle qui aurait bien besoin de ça pour ses cuisses, croyez moi- . Elle était tout simplement jalouse, jalouse qu’il me préfère, jalouse qu’il soit mien et non sien. Mais elle finit par gagner. Je me servis un cinquième verre, avant d’éclater en sanglot et de décrocher mon téléphone. Je voulais appeler quelqu’un, ne pas rester seule ce soir mais qui appeler ? Allison ? Jax ? Jules ? Jules.. comment son nom pouvait encore me passer par la tête, comment je pouvais encore dénié lui adresser la parole alors que, j’avais tout perdu par sa faute. Finalement, j’envoyais mon téléphone à l’autre bout de la pièce, le laissant s’écraser violemment contre la porte fenêtre qui donnait sur le balcon. Dans ma tête, les images passaient en boucle. Elle, lui, leurs sourires, leur bonheur commun, assis dans ce foutu restaurant où je n’aurais jamais du me rendre ce soir là. Je me resservis un sixième verre, avant de m’écrouler sur le tapis.

Les rayons de soleil filtrèrent à travers les rideaux, caressant délicatement mon visage. Mes yeux gonflés d’avoir tant pleuré, s’ouvrirent peu à peu, tandis qu’un mal de tête colossal m’envahi. Mon dos me faisait souffrir, mes jambes étaient courbaturées et j’eus du mal à me relever. Les souvenirs de la nuit dernière étaient vagues. Je voyais l’image de Thibaut, l’image de la vodka, et le sol se rapprochant avec vitesse de mon visage, pour enfin, me réveiller sur le tapis du salon. La nuit avait était dure. Titubant, je me dirigeais vers la porte de la salle de bain, m’agrippant à tous les murs que je rencontrais. Dans la pharmacie, je saisis un médicament contre la migraine, et l’avala, avant de rentrer dans ma douche. Je laissais l’eau tiède parcourir mon corps délicatement. Les gouttes de l’eau se mêlèrent à celles qui commençaient à couler de mes yeux, à nouveau. La nuit ne m’avait pas fait oublier son portrait, bien au contraire, la nuit n’avait servi qu’à me rappeler, ces centaines de souvenirs dont j’avais pris soin de cacher bien au fond de moi. En sortant de la douche, je saisis une serviette que je m’enroulais autour de moi, et, dans ma profonde tristesse, m’étala de tout mon long sur le lit. Je manquais de sommeil sans aucuns doutes, il était urgent que je me ressource.
Je m’étais endormi, nu, une simple serviette autour de moi quand on frappa à la porte avec hésitation. Mes yeux s’ouvrirent sans réfléchir, et prise de panique, je cria à mon inconnu d’attendre cinq minutes, le temps que je trouve quelque chose à me mettre. J’attrapais un soutien gorge, et une petite culotte en dentelle, et enfilait la robe bleu turquoise légère que je trouvais sur le bord de ma commode avant de me diriger vers la porte d’entrée que j’ouvrit sans tarder.
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Thibaut J. Hastings

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MessageSujet: Re: I can't forget you    I can't forget you  EmptySam 13 Aoû - 17:19

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« Y'A DES SOIRS OU NE PEUT PAS DOMIR »
Thibaut J. Hastings && Camille-Avery Lowe


Un, deux, trois, les secondes défilaient dans ma tête comme si un compte à rebours était implanté à l’intérieur de mon cerveau. Ce furent les secondes les plus longues de ma vie – après bien sûr le moment où je lui avais demandé de m’épouser. Je me souvenais de ce moment comme si c’était hier, il y a tellement de choses qui vous passent par l’esprit durant ces quelques secondes de battements entre votre demande et sa réponse. On imagine toutes les réponses qu’elle pourrait nous adresser, on imagine toutes les émotions qui pourraient s’échapper de son ‘’non’’ comme de la colère, de la moquerie, du mépris… ou bien on s’imagine que le doux chant de ce mot si mélodieux qu’est le ‘’oui’’ viendra frapper à notre porte pour enfin nous lier à la personne que l’on aime. Malheureusement pour moi aucun de ces cas de figure n’eut lieu. Je me revoyais face à elle tandis qu’une grande incompréhension envahissait son visage. Pour elle il n’était pas concevable que je puisse vouloir me marier avec elle, je n’avais jamais été amoureux d’elle et je ne l’étais pas au moment où je lui faisais cette demande. Le fait est qu’à ce moment là Camille était la seule fille qui m’avait fait me rapprocher de cet état, de ce que l’on ressent lorsque l’on est amoureux. Je ne l’avais jamais été avant de la rencontrer et je croyais que le fait de ne plus avoir envie de voir d’autres personnes signifiait que j’étais amoureux d’elle. Je n’avais pas encore compris que cela signifiait simplement que j’étais enfin prêt à quelque chose de sérieux, à montrer aux autres que j’étais avec elle. Quand j’y repense je me rends compte de quel idiot j’ai pu être lorsque j’étais avec elle. Combien de mec oserait traiter une fille comme elle de cette façon ? je n’ai jamais été un grand romantique qui se prend pour le défenseur des belles histoires d’amour, mais au fond elle m’avait toujours tout donné, elle avait fait tous les efforts du monde pour moi et je ne daignai même pas sortir avec elle ne serait-ce que pour aller au restaurant.

J’entendis sa voix me prévenir qu’elle allait arriver pour m’ouvrir, c’est à ce moment précis que je fus extirpé de ma rêverie. Je me rendais compte que je m’étais retrouvé devant chez elle mais je n’avais aucune idée de ce que j’allais bien pouvoir lui dire. Je pensais que les choses allaient venir d’elles-mêmes que les mots viendraient à ma bouche sans que j’ai besoin de les préparer dans mon esprit… c’était complètement idiot surtout lorsqu’on savait à quel point l’improvisation et moi faisait deux. Il ne lui fallut pas plus de cinq minutes pour venir et ouvrir la porte mais j’avais l’impression que je venais passer une heure devant sa porte à me remémorer des tas de choses et à imaginer comment ces retrouvailles allaient se passer, mais lorsqu’elle ouvrit la porte et que je revis son visage je savais pertinemment que rien n’allait se passer comme je l’imaginais. Je repensais souvent à comment pourrait se passer ce genre de retrouvailles, lorsque j’étais devant la télé avec Charlize s’endormant sur mes genoux, ou après avoir fait l’amour avec elle mais même dans ce genre de moments je n’arrivais pas à me sortir Camille de la tête, elle était et restera toujours la femme de ma vie même si j’essaye de me convaincre du contraire et de me complaire dans une relation qui ne me rend pas heureux.

J’eus le souffle court lorsqu’elle ouvrit la porte, elle était à la fois la même, toujours aussi magnifique et rayonnante malgré des signes certains de fatigue, mais on voyait quand même que quelque chose avait disparu en elle, que quelque chose était mort et j’avais peur d’être responsable de tout cela même si je savais parfaitement que je n’avais rien à me reprocher. Je la regardais, j’essayais de me souvenir ce que j’avais prévu de lui dire mais en vain, rien ne voulait remonter et je ne savais pas quoi lui dire. Nous sommes restés pendant plusieurs secondes à nous fixer comme deux bêtes curieuses que l’on venait de découvrir ou plutôt de redécouvrir. Je remarquais ses yeux meurtris, comme si elle avait passé sa nuit à pleurer, je l’avais toujours connue forte et j’avais du mal à l’imaginer pleurer. J’ouvrais plusieurs fois la bouche sans savoir quoi dire, mais finalement on se retrouve à dire des choses que l’on ne pensait pas dire. J’aurais voulu faire comme si tout allait bien, comme si cette histoire était maintenant derrière moi mais ce n’est jamais facile. « Pourquoi tu as fait ça ? pourquoi tu as décidé du jour au lendemain que tout était fini ? » Cela faisait maintenant un an que j’attendais des réponses, que je voulais savoir, mais que je n’osais jamais demander le comment du pourquoi, et c’était maintenant sans que je ne m’en doute que cela arrivait.
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Camille-Avery Lowe
Camie Je suis térrifiée à l'idée de devoir encore me passer de toi.
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MessageSujet: Re: I can't forget you    I can't forget you  EmptyDim 14 Aoû - 15:11

I can't forget you  1128010834

" Il existe certaines douleurs qu'on ne peut pas soigner avec des
médicaments. Ceux qui en souffrent font alors de leur possible pour guérir
seuls. Certains soignent le tourment de leur solitude en se faisant de nouveaux
amis. D'autres font face à une culpabilité déchirante grâce a une dose d'argent.
D'autres encore, soulagent leur désir brûlant avec des petits actes de
tendresse. Malheureusement, il restera toujours des gens incapables de
commencer a guérir. Parce qu'ils sont conscient qu'ils n'ont pas fini de souffrir. "

Pendant un instant, tout ce qui se trouvait en moi s’est écroulé. Tout ce qui avait pu passer à travers mon esprit dans les secondes qui précédait cet instant, disparaissèrent instantanément. Mes jambes avaient du mal à me tenir encore debout, à tel point que j'agrippais la poignet de la porte pour me soutenir un maximum. Dans ma tête, un chaos monstrueux ce mis à régner. Tout se bousculaient, et frappaient les parois de mon crâne ce qui m’entraina, à nouveau, dans une migraine intenable. Trois jours auparavant, j’avais eu droit au retour de Jax, mon meilleur ami, qui lui aussi avait soulevé en moi une grande surprise quand son visage apparue dans l'entrebâillement de la porte. Et aujourd’hui, ce n’était pas Jax qui venait me faire son retour après trois longues années passées loin de moi, non, aujourd’hui c’était bien autre chose... Un frisson me parcourut le corps. Puis un courant chaud. Puis un courant froid me parcoururent délicatement chaque parcelle de ma peau. Je clignais des yeux une fois, puis une deuxième, m’attardant beaucoup plus longtemps sur la deuxième. Pendant cette fraction de seconde où mes yeux restèrent clos, tout me reviens en image, tout le film de notre histoire se déroula à vitesse grand V dans mon esprit.

Une main, un regard, une caresse, un baiser. Un baiser doux et chaud, aussi délicat qu’un chaton venant de naître, aussi sucré qu’un pot de miel, un baiser goûtu et rassurant. Puis une main me caressant, s’attardant un long moment vers mes cuisses. Et ce corps contre le mien, ce corps plus beau qu’aucun autre, grand et fort, solide et douillet. Son corps, sa bouche contre la mienne, son regard posé dans le mien. Et nos corps ensemble réunis, comme une promesse d’éternité... Je rouvrais les yeux aussitôt après cette image, avec désormais ce petit goût sucré que ce rêve avait déposé sur mes lèvres. Je n’avais pas halluciné sa présence -bien que je l’eut crus un instant-, il était toujours là, devant moi, à ma porte, lui... Thibaut. Il me sembla à première vu, différent, changé, et à la fois, exactement le même que quand je l’avais laissé dans cet appartement il y a aujourd’hui un an. Dans les secondes que je passai à l’observer -comme lui qui, semblait m’observer aussi-, j’analyser chaque partie de son visage, chaque partie que je connaissais par coeur. Je les redécouvrais, un an après. Il me parût vieillit. Les traits de son visage étaient mieux marqués, ce qui le rendit encore plus beau. Il avait tout d’un véritable homme, près à faire face au tour que lui jouais la vie. J’étais sans nuls doutes, en grande partie responsable des traits qui avaient creusé son visage fin. J’avais tout fait pour qu’il tombe amoureux de moi comme j’étais tombée amoureuse de lui, tout fait pour devenir la personne qui compterait le plus pour lui, et si il y a une chose dont je suis sure, c’est que, j’ai réussis a obtenir ce que j’avais souhaité. Et là, une journée d’été particulièrement chaude, je l’avais quitté. Je m’étais laissé entendre dire, par un de mes amis qui était aussi un des siens, que notre rupture avait été, très douloureuse pour lui. Autant qu’elle l’avait été pour moi. Je laissais soupçonner alors, que ses traits creusés, étaient certainement apparus suite à mon départ. Si ce n’est cela, son visage n’avait presque pas changé. Il était toujours aussi beau, aussi clair, aussi fin, toujours le visage dont j’étais amoureuse depuis plusieurs années...

Je me reculais légèrement, baissant les yeux, essayant de gagner quelques secondes pour trouver les mots. Ma bouche s’ouvrit mais aucun mot n’était près à sortir. Je relevai la tête, croisant son magnifique regard où il en profita pour plonger dans le mien. Je lisais en lui comme dans un livre ouvert. Je le connaissais tellement. Cette année loin de lui n’avait pas changé ce lien qui nous avait toujours lié. Je lisais dans son regard une pointe de désespoir qui se laissa bientôt envahir par ce regard songeur qu’il prit. « Pourquoi tu as fait ça ? pourquoi tu as décidé du jour au lendemain que tout était fini ? » Ses mots me transpercèrent violemment. Je n’avais pas vu sa bouche s’ouvrir pour me parler, je n’étais pas préparé à ça, j’avais... besoin de temps. Besoin de temps déjà pour accepter qu’il soit là, et besoin d’encore plus de temps pour savoir ce que j’allais dire, ce que je pouvais répondre à ça. Une fraction de seconde, j’imaginai la tête de Charlize si elle découvrait que son «boy friend» était venu à ma porte. Elle n’était certainement pas au courant de la décision de Thibaut de venir me rendre une petite visite. Cette pensée me fut sourire un bref instant, mais je revins très vite à la réalité. Je pris une grande respiration, essayant de toute mes forces de retenir les larmes que je sentais monter en moi. Je n’osais plus croiser le regard de Thibaut, de peur de me prendre un nouveau coup de poignard tellement tout ça me faisait du mal. «Je... Alors comme ça Charlize et toi.. J’avais raison quoi.» dis-je avec froideur. Je décidais de changer de sujet et de choisir la défensive. Je ne pouvais imaginer une seconde le corps de Thibaut ne faire qu’un avec cette fille. Il était à moi, depuis le début il était mien, et il le redeviendrai, pour toujours. «Thibaut écoute je.. Je vous ai vu au restaurant. En fait je suis contente pour toi, à croire que tu n’as pas mis tant de temps à me remplacer.» Je riai doucement sans le vouloir. Comment avait-il pu m’oublier aussi vite alors que moi, j’étais chaque soir seule dans mon lit, mon coeur pleurant son absence sans relâche.
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Thibaut J. Hastings

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MessageSujet: Re: I can't forget you    I can't forget you  EmptyLun 15 Aoû - 16:39

I can't forget you  She-cares-damon-and-elena-17363178-500-282


« Y'A DES SOIRS OU NE PEUT PAS DOMIR »
Thibaut J. Hastings && Camille-Avery Lowe


Les jours passés à ses côtés me revenaient sans cesse, comme si je ne pouvais pas échapper à tous ces vieux démons qui nous hantent sans cesse. On vit tous avec un bagage affectif, un bagage qui nous pèse, qui nous rappelle toujours les moments douloureux de notre vie, certain se font plaquer devant l'autel, certain sont incapables d'avoir une relation sérieuse durant toute leur vie, moi je revoyais à ce moment précis toutes les mauvaises choses qui étaient arrivées durant notre relation. Il y avait des choses que nous avions vécues ensemble, comme la demande en mariage ratée ou bien toutes les disputes sur des sujets futiles ou bien sur les filles qui restaient trop prêt de moi et surtout les problèmes au sujet de Charlize. Mais ce n'étaient pas les seules problèmes qu'il y avait dans notre couple, je devais avouer que notre relation n'avait jamais été facile, et la dernière année passée à ses côté me parut à la fois pavée d'un bonheur sans faille mais aussi de regrets envahissants et de remords extrêmement présents. Je repensais beaucoup trop à ces erreurs que j'avais commises au début de notre relation, toutes ces choses que je niais, sachant pertinemment que je l'avais trompée mais lui affirmant le contraire, à elle comme aux autres, comme mon meilleur ami. Je n'avais pas souvent fait ce genre d'erreur, cela était arrivé seulement durant les débuts de notre relation, lorsque chacun de nous s'était mis en accord avec le fait que notre relation n'était pas quelque chose de sérieux. Pourtant sans m'en rendre compte je m'étais éloigné de toutes ces filles qui me procuraient un plaisir éphémère et bien moins satisfaisant qu'auparavant. Sans jamais vraiment me l'avouer j'avais toujours su que Camille était la seule femme qui pouvait me combler. Je ne pensais pas pouvoir autant souffrir lorsqu'elle m'a quitté, je pensais être à toutes épreuves, que rien ne pouvait me faire de mal, et que rien ne m'importais à par moi même.

J'avais le cœur qui s'accélérait à mesure que les minutes avançaient, je me rendais compte que même si je savais que j'étais encore amoureux d'elle, je l'étais encore plus que ce que je le pensais. Je ne pouvais m'empêcher de la contempler, ses traits étaient toujours aussi magnifiques, un peu tirés par la fatigue mais je ne pouvais pas lui trouver un seul défaut. Même si cela ne faisait qu'une petite année que je ne l'avais pas vu j'avais l'impression que cela faisait une éternité que je n'avais pas pu poser les yeux sur cette merveilleuse femme qui avait été à moi durant toutes ces années. Plus j'essayais de comprendre moins les choses qui s'étaient passées entre nous lors de notre dernière discussion avaient un sens.«Je... Alors comme ça Charlize et toi.. J’avais raison quoi.» je secouais à la tête, je savais pertinemment que le fait que je sois en couple avec Charlize allait arriver sur le tapis, mais elle ne savais pas comment les choses étaient parties. Elle ne savait pas que la douleur causée par ses mots m'avait poussé à aller voir ma meilleure amie pour qu'elle me console et que l'alcool m'avait poussé dans ses bras. Je ne pouvais pas me résoudre à l'abandonner de cette façon, à faire du mal à ma meilleure amie alors qu'elle était la seule qui était encore là alors que ma petite amie m'avait largué. « Oui on est ensemble mais c'est pas ce que tu crois, mais bon je me doute que c'est ce que tu pensais entendre. » Je savais pertinemment que rien de ce que je pouvais dire ne pourrais le convaincre, elle avait toujours été très têtue et lorsque je voulais me défendre de ses accusations d'adultère cela se terminait toujours par une dispute qui nous conduisait irrémédiablement au fait que je claque la porte pour aller me plaindre de Camille auprès de Charlize. Je pense que c'est à partir de ce moment là qu'elle a commencé à la détester. «Thibaut écoute je.. Je vous ai vu au restaurant. En fait je suis contente pour toi, à croire que tu n’as pas mis tant de temps à me remplacer.» Je n'en pouvais plus de me faire engueuler alors que je n'avais rien fait, je n'avais rien à me reprocher. Je ne comprenais pas pourquoi elle m'avait quitté, il y avait eu beaucoup de dispute par rapport à Charlize mais c'était la première fois qu'elle me quittait de cette façon et l'incompréhension était toujours trop grande en moi. « Comment tu peux dire ça, tu me quittes sans raisons valables, sans m'expliquer réellement ce qu'il se passe, tu m'as laissé dans la peine la plus grande que je n'ai jamais ressentie, j'en souffre encore maintenant et tu oses dire que je m'en suis remis, et le pire que je t'ai remplacée. Tu sais pertinemment que Charlize ne sera jamais toi, même si elle fait tout son possible pour ça. » Elle est la seule femme que j'ai aimé et que j'aimerais jamais et je détestais la voir en douter même si nous n'étions plus ensemble.
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Camie Je suis térrifiée à l'idée de devoir encore me passer de toi.
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MessageSujet: Re: I can't forget you    I can't forget you  EmptyVen 19 Aoû - 6:26

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« Oui on est ensemble mais c'est pas ce que tu crois, mais bon je me doute que c'est ce que tu pensais entendre. » Mes yeux lui lancèrent soudain des éclairs. Bien que je savais pertinemment que dans toute cette histoire j’étais la seule et l’unique responsable, je ne pouvais me résoudre à l’admettre face à lui. Il m’avait rendu forte durant les quatre années de notre relation. Grâce à lui j’avais construit autour de moi une couche de protection. Bien avant lui, j’étais déjà de nature très sure de moi mais grâce à lui, je le devins encore plus. Malgré ces trois années que je pouvais lui reprocher sans aucuns doutes, il m’avait tout de même rendu service dans un certain sens. Aujourd’hui, j’étais plus forte que jamais. « Comment tu peux dire ça, tu me quittes sans raisons valables, sans m'expliquer réellement ce qu'il se passe, tu m'as laissé dans la peine la plus grande que je n'ai jamais ressentie, j'en souffre encore maintenant et tu oses dire que je m'en suis remis, et le pire que je t'ai remplacée. Tu sais pertinemment que Charlize ne sera jamais toi, même si elle fait tout son possible pour ça. » J’avais essayé de mettre durant cette année, de côté tout ce qu’il venait de m’envoyer en pleine figure. Je savais quand le quittant j’allais lui faire de la peine, et j’en avais eu la preuve le jour où je l’ai quitté. Je crois que je ne l’avais jamais vu dans cet état. Ce que lui n’avait pas vu, c’était l’état qui avait suivi cette rupture. Mes nuits étaient devenues des calvaires, je ne pouvais plus fermer les yeux sans l’imaginer dans les bras d’une autre, mon ventre se serrait à chaque fois que j’approchais de la cuisine, ce qui faisait que mes repas disparurent peu à peu, et c’est ainsi que dix kilos s’envolèrent. Heureusement que Allison avait été là pour me sortir de tout ça, je ne sais pas ce que j’aurais fait sans elle. Je ne sais pas ce que je serais devenue.

Postée face à lui, sur le pas de la porte, je m’éditais. Une bonne minute c’était écoulé depuis que Thibaut avait ouvert la bouche. Je n’avais aucune idée de quoi lui dire. J’observais ses yeux, son regard, son expression. Je crus apercevoir dans ces yeux des remords, des souvenirs perdus, des souvenirs de nous deux. Qu’est ce qui avait pu se passer il y a an. Que c’était il passé dans ma tête pour que tout dérape de cette façon. J’aurais pu lui avouer ma faute, peut-être m’aurait il pardonné... Quoi qu’il en soit, aujourd’hui je n’avais plus rien à perdre, et il méritait de savoir la vérité. Je me raclais la gorge, et le regardait avec difficulté. Supporter son regard accusateur était pesant. « Je t’ai trompé. Je t’ai trompé pendant une soirée et je refusais de m’abaisser à ton niveau en te le cachant. Je ne pouvais pas rester avec toi avec ça Thibaut ! C’était intenable pour moi. Et tu sais pourquoi ? Parce que tu m’as trompé, en me le cachant, bien que je sois quand même au courant... C’était horrible ! Peut-être que nous avions mis les points sur les i avant de se mettre ensemble «pas de calins incessant», «je ne rencontrerai pas ta famille, tu ne rencontreras pas la mienne» etc etc, mais, ne me dis pas que malgré ça, tu n’as, avec le temps, pas développé des sentiments pour moi ? Je te demande ça, mais je connais la réponse. Tu as commencé à avoir des sentiments pour moi, sinon tu ne m’aurais jamais demandé en mariage. C’était horrible de t’imaginer collé contre le corps d’une autre. Alors je n’ai pas pu te faire ça. J’ai été obligé de partir bien que, tu sois devenu la personne la plus important pour moi, bien que je sois folle amoureuse de toi, je n’ai pas pu. » Mes mots sortaient de ma bouche sans me demander mon avis. J’avais parlé si vite, que c’était à peine si j’avais eu le temps de m’en rendre compte. Une larme coula le long de ma joue. Je réalisais alors ma vie pendant ces 5 dernières années... Elle s’était entièrement tourné en fonction de lui. Lui, il était tout, qu’il le veuille ou non, il était tout, il est tout, et il le restera, jusqu’à ma fin.
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Thibaut J. Hastings

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MessageSujet: Re: I can't forget you    I can't forget you  EmptyMar 30 Aoû - 7:15

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« Y'A DES SOIRS OU NE PEUT PAS DOMIR »
Thibaut J. Hastings && Camille-Avery Lowe


Elle restait toujours plus silencieuse au fur et à mesure de notre conversation, j’avais l’impression que j’avais fait une grosse erreur en venant la voir. Je n’arrivais pas à me souvenir ce qui m’avait poussé à venir chez elle ce soir. Pourquoi j’étais encore amoureux d’elle, pourquoi je me laissais encore guidé par tous ces sentiments qui remontaient à la surface. Je suis en couple et pourtant je me retrouve dans l’appartement de mon ex copine dont je suis encore fou amoureux. Je veux des explications mais je ne sais pas vraiment si je suis capable d’entendre tout ce qu’elle a à me dire. A ce moment tout se bouscule dans ma tête, je me demande si j’ai vraiment envie de savoir pourquoi elle m’a quitté, si au fond ce n’est pas plus facile pour moi de m’enfermer dans cette relation qui pourrait un jour me rendre heureux. Son silence me tue, je suis partagé entre le fait de partir maintenant, sans attendre qu’elle finisse par se mettre à parler mais la curiosité et les souvenirs de cette année à me poser autant de questions me poussent à rester et à attendre qu’elle veuille bien m’expliquer ce qu’il s’est passé, ce que j’ai bien pu faire pour qu’elle mette fin à notre relation. « Je t’ai trompé. Je t’ai trompé pendant une soirée et je refusais de m’abaisser à ton niveau en te le cachant. Je ne pouvais pas rester avec toi avec ça Thibaut ! C’était intenable pour moi. Et tu sais pourquoi ? Parce que tu m’as trompé, en me le cachant, bien que je sois quand même au courant... C’était horrible ! Peut-être que nous avions mis les points sur les i avant de se mettre ensemble «pas de calins incessant», «je ne rencontrerai pas ta famille, tu ne rencontreras pas la mienne» etc etc, mais, ne me dis pas que malgré ça, tu n’as, avec le temps, pas développé des sentiments pour moi ? Je te demande ça, mais je connais la réponse. Tu as commencé à avoir des sentiments pour moi, sinon tu ne m’aurais jamais demandé en mariage. C’était horrible de t’imaginer collé contre le corps d’une autre. Alors je n’ai pas pu te faire ça. J’ai été obligé de partir bien que, tu sois devenu la personne la plus important pour moi, bien que je sois folle amoureuse de toi, je n’ai pas pu. » j’aurais finalement dû partir sans écouter ce qu’elle avait à me dire. Je ne sais pas vraiment ce qui me fait le plus mal, si c’est qu’elle m’a trompé ou si c’est le fait qu’elle me renvoie à la figure les erreurs que j’ai faite au début de notre relation, j’ai passé trois ans avec sans commettre aucune erreur mais je dois avouer qu’au début de notre relation, alors que nous étions tous les deux d’accord sur le fait qu’entre nous deux ce n’était qu’une histoire de sexe, sans véritable espoir de continuer. Elle-même avait approuvé ces termes et puis franchement il faut avouer que notre rencontre n’était pas très engageante pour une relation durable. Première rencontre et nous avons couché ensemble, en règle générale je me contentais de laisser la fille le matin et de ne jamais la recontacter mais les choses avaient été très différentes avec Camille. Je ne savais pas ce que je devais faire, j’ignorais si j’avais quelques choses à répondre d’ailleurs je ne savais même pas si j’avais l’envie de me défendre. Finalement je me tournais pour partir, je ne voyais pas ce qu’il y avait d’autre à dire.

Je descendais les escaliers et j’entendais la porte de son appartement claquer, je ne veux pas, je ne peux pas laisser les choses se terminer ainsi. Mes pas se font rapides et je me retrouve de nouveau devant sa porte qui s’ouvre presque aussi vite. « Ok j’ai fait des erreurs Camille, mais à ce moment là il était clair entre nous deux que c’était qu’un jeu, j’ai couché avec deux ou trois fille durant les premiers mois de notre relation, j’ai jamais fait un autre faux pas par la suite ! et je m’en fou que tu m’ais trompé, j’aurais pu te pardonner si tu m’en avais parlé, surtout que je n’ai pas été irréprochable comme tu le dis si bien, mais tu m’as fait croire que tout était de ma faute si ça ne marchait plus, tu m’as accusé d’avoir couché avec Charlize alors que j’étais fou amoureux de toi et que je le suis encore d’ailleurs, mais maintenant tout à changé et cette fois tu peux pas me dire que c’est de ma faute ! »
J’étais énervé, je n’arrêtais pas de passer ma main dans mes cheveux, ce tic nerveux qui revient à chaque fois que je repense à Camille. Adossé au mur de son couloir je ne sais pas ce que je pourrais bien encore lui dire, je ne sais pas si j’ai encore envie de l’écouter se défendre et me mettre la faute sur le dos alors qu’elle n’est pas la petite innocente que tout le monde croit dans cette histoire. « Tu peux au moins me dire qui c’est ? J’ai le droit de savoir je pense. »

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