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 « il avait fallu qu'elle vienne verser de ses propres mains de l'opium sur mon cœur » [PV]

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Mylan A. Alister

Mylan A. Alister

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MessageSujet: « il avait fallu qu'elle vienne verser de ses propres mains de l'opium sur mon cœur » [PV]    « il avait fallu qu'elle vienne verser de ses propres mains de l'opium sur mon cœur » [PV]  EmptyMar 16 Aoû - 18:10

« Mylan ! Arrête de me faire passer pour la méchante ! À ce que je sache c’est pas toi qui m’a trouvé me faisant baiser par un autre, alors si quelqu’un à été détruit ici, c’est moi ! »

Et pourtant si tu savais. Mon amour. Une fois de plus je me meure. Piteusement je ramasse à la petite cuillère les débris qui subsistent de ma fierté. Toi même tu sais bien que je m'en fiche. Rien n'a d'importance sinon toi. Je parcoure honteusement les pages de ma mémoire, y cherchant le prochain fruit de ma torture. Mon amour. Je commence à me plaire ainsi. C'est un peu ma drogue à présent. J'occupe la plus grosse partie de mon temps à représenter dans mon esprit les instants de bonheur que tu as bien voulu m'accorder. Je m'isole, me coupe au reste du monde et te consacre toute ma pensée. C'en est même devenu un passe-temps, une passion dirais-je. Ne trouves-tu pas cela beau, mon amour ? Je pense qu'il n'y a rien d'aussi merveilleux. C'est beau de souffrir. Nous sommes là, naïfs et innocents, respirant la joie et l'insouciance, quand tout à coup le malheur nous bouscule, il nous renverse. Il dépend le degré de joie que nous respirions avant, la force avec laquelle le malheur nous heurte, alors nous souffrons selon des plafonds différents. Je doute que le mien soit possible à définir à travers un degré. Il est dur de s'y habituer, certes. Mais à un moment ou un autre on finit par apprécier ce mal qui fusille nos entrailles. Oui, nous l'aimons. Il est devenu comme un nouvel organe. Sans lequel il nous est impensable de vivre. Ne me crois pas fou mon amour. Cette souffrance, elle est le dernier lien qui me rattache à toi. Dans mes entrailles elle s'est creusé. Au plus profond de mes tripes elle s'est forgé une muraille, elle gagne en puissance au fil des jours. Rien ne peut l'atteindre. Dans mon ventre elle s'est confectionné un nid douillet. Elle est mon seul souvenir de toi. Mon amour, ne la blâme pas. Depuis trop longtemps elle m'accompagne. Je ne peux que me consacrer à elle, entièrement, corps et âme. Avertie, je jette tout mon être dans la braise de ses milles et une facettes. Je craque l'allumette qui lui servira à m'embraser sous la plus atroce des douleurs. Mon amour ne soit pas inquiet, cette douleur m'est familière. Elle m'aime également. Elle m'aime je te promets, car je la chéris. Je la chéris car elle est le seul cordon qui tant bien que mal m'unis toi. Parce que bien que tu l'ai faite naitre en moi, cette souffrance, cette affreuse douleur, cette plaie béante, malgré ça Muse, je t'aime.

MUSE - « - Ok, allons-y maintenant.»

Silence incontournable, imparable. Calme insoutenable, blafard. L’ambiance blême m’éprend, et je m’y fonds, sans doute le premier dedans. On avance jusqu'à son chez elle, endroit où j'avais penser de nombre nuits. Silence, aucun de nous ose parler. Et inlassablement je pose ma main sur son bras et électrifiant l'atmosphère, faisant monter entre eux cette tension brûlante qui avait toujours été. Du moins chez moi. Je n'avais qu'une envie, être enfin arriver et abaisserait toutes les barrières qu'il avait jusque là érigées entre eux. Le jeune homme voila ses prunelles d'une lueur un peu plus perverse alors qu'il porta enfin son regard ambré sur Muse qui étaient enfin arriver.
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A. Muse Hamilton

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MessageSujet: Re: « il avait fallu qu'elle vienne verser de ses propres mains de l'opium sur mon cœur » [PV]    « il avait fallu qu'elle vienne verser de ses propres mains de l'opium sur mon cœur » [PV]  EmptyMer 17 Aoû - 18:34

« il avait fallu qu'elle vienne verser de ses propres mains de l'opium sur mon cœur » [PV]  Tumblr_lq1jhhytwC1r0hoo6o1_500

A peine étions-nous arriver au hall de ma villa que ses yeux se plongeaient dans les miens, je sentais une certaine gêne s’instaurer. Cela faisait un moment qu’il n’avait pas remis les pieds dans la villa autrefois familiale, mon père me lavait laisser en quittant la ville pour aller s’installer a New-York. Durant de long mois, elle avait était notre maison pour ainsi dire, témoins de notre amour le plus sauvage, le plus passionnée, le plus brutale mais aussi de notre fins. « Pourquoi tu me regardes comme ça ? » son regard n’étais plus le même que celui du café, je souriais légèrement, son regard ne quitter pas le miens, pas un seul instant, je rigolais alors avant de rajouter en le poussant légèrement « Arrête ! Ça devient légèrement gênant là » je me détournais de lui, me mordant la lèvre inférieure. Je fixais quelques instants la porte, appréciant le moment bien qu’il soit parallèlement ma plus grande crainte. C’étais telle une première fois, la même appréhension sauf que c’était loin de l’être. Je me retournais une dernière fois, lui jetant un regard furtif de mes yeux doux le scrutant avec tendresse, je m’avançais ensuite passant une main dans mes cheveux tandis que j’ouvrais et pousser la porte pour que nous parvenions enfin dans ma demeure…

« Heu… bah voilà, ça n’a pas vraiment changé… » Je restais quelques instants face à lui, cherchant sur son visage quelconques réactions, le moindre trait d’enthousiasme, ce qui m’aurait soulagé quelques peu. Je joignais mes mains le fixant encore et toujours « tu veux quelque-chose à boire peut-être ? » je souriais un peu bêtement puis je soupirais rajoutant ensuite « ça fais étrange de te voir dans mon salon, fin j’veux dire… ça fais longtemps que t’étais pas revenue ici. » je rigolais, plutôt nerveuse, bien que habituellement je ne sois pas ce genre de fille, mais l’amour ça vous change, ça vous fais devenir tout ce que vous détestez, naïve, stupide, paranoïaque et je vous en passes… J’étais nerveuse, Mylan c’était clairement mon point faible que je le reconnaisse ou non. « Ton pull est dans ma chambre, tu viens ? » lui déclarais-je après quelques instants car après tout nous étions là initialement pour ça. Je me dirigeais alors vers les escaliers menant à ma chambre, suivit de ce dernier…

Depuis sa dernière visite, des tas de choses avaient changé. Premièrement, les murs remplis de photos de nous deux s’étaient vu déserter, j’avais changé de lit, obligatoirement car je n’avais pu me résoudre à dormir dans un lit où il avait allongé une autre que moi, où il s’était laisser avec aux plaisirs les plus charnels, ces plaisirs nous étant autrefois réserver.
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Mylan A. Alister

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MessageSujet: Re: « il avait fallu qu'elle vienne verser de ses propres mains de l'opium sur mon cœur » [PV]    « il avait fallu qu'elle vienne verser de ses propres mains de l'opium sur mon cœur » [PV]  EmptyJeu 18 Aoû - 17:30

Elle avait le don de poser mille question à la fois sans reprendre son souffle, je rigolais légèrement. Les fils de mes pensées se perdaient dans mon esprit face à elle et je ne voulais perdre ce que je commençais légèrement à gagner : c'est à dire son amitié. Depuis des mois je n'avais pu l’approchée et encore moins lui parlait. Foutus sentiments. Et foutues femmes, aussi. J’acquissait de temps à autre n'écoutant en rien de ce qu'elle pouvait me dire, la suivant sans vraiment comprendre ou elle m'amenait, j'oubliais le pourquoi j'étais venue chez elle. Mon pull n'avait été qu'un prétexte grossier pour pourvoir être encore prés d'elle, je ne voulais plus la laisser partir, je voulais mienne. Je ne l'écoutais plus, je regardais cette pièce qui avait été le pionnier de notre relation. Beaucoup de chose avait changer, le lit, nos photos ... Et je la voulais. Ici, maintenant, dans cette chambre que ladis était la notre. Et pourtant si je voulais avoir son corps, je devrais partir la conquérir avec passion et tendresse, dans un écoulement du temps las et impatient. Qu'importe la durée qu'il me faudrait ; une semaine, un mois, un an, car j'en avais fait ma plus belle et délicate de mes courtisanes, se refusant à porter atteinte à sa pureté par le joug d'une main trop violente ou une approche malhabile. Mais je n'en pouvais plus.

MYLAN - « J’peux t’être fidèle Muse. Dit moi juste que c’est dont ce que tu as envie. Parce que je ne vois pas pourquoi je te serais fidèle si tu n’en a rien à foutre… Tu n’as qu’à demander, dit moi que ça compte à tes yeux, qu’il y a un « nous ». »


S'asseyant sur le lit, il la tira à ses côtés, ses gestes se firent caresse, son souffle brûlant se fit porteur de frissons de plaisir, et ses lèvres, rencontre sensuelle de la lascivité, se posaient sur sa peau blanche avec une chasteté chargée d'érotisme et de désir enflammé. La main du jeune homme vint se poser sur la joue de la demoiselle alors que ses lèvres glissèrent le long de son cou, zone érogène sur laquelle il déversait que peu de baisers mais posés avec délicatesse et alanguissement. Et ce soir donc, il n'avait pu que céder, la tentation s'était faite trop grande, à en entendre sa respiration d'aussi près jusqu'à ressentir les tressaillements de sa poitrine se soulever à chaque souffle inspiré, il ne pouvait que la vouloir d'autant plus ; rien qui pourtant ne demeurait que purement luxure, il s'agissait d'un sentiment étrangement différent. Quelque chose de beau, fusionnel et macabre à la fois, seul un fou meurtrier, transi par sa grande passion pouvait ainsi trouver de telles pensées : car il la voulait pour lui, dans son entier, corps et âme. Ce n'était guère une histoire charnelle, mais bien plus encore, c'était la volonté de toucher son âme du bout des doigts, de l'ancrer dans sa chair à s'en tatouer la peau, de ne l'avoir que pour lui, lui et personne d'autre. Que nul autre ne blasphème sa peau de poupée de porcelaine, et qu'elle ne pense qu'à lui, lui seulement et aucun autre. C'était la possessivité dans son apogée maladive, c'était l'envie de posséder l'autre plus loin encore que dans les lois morales admises, c'était la vouloir esclave et reine à la fois, qu'elle fasse partie de sa vie seulement et de vouloir la tuer si elle venait à en bafouer cette promesse. Chose complètement ironique connaissant leurs passé et la cause de leur rupture. Le désir, impulsif et sauvage, de lui soutirer son dernier souffle ; la tuer pour mieux la conserver, pour qu'elle ne soit qu'à lui, pour qu'il puisse admirer sa beauté endormie. Les pensées d'un fou, obsessionnelles et passionnées, la frénésie fiévreuse à l'état le plus pur jusqu'à la déraison. Jamais encore, Mylan n'avait ressenti d'affect aussi virulent, même dans sa haine la plus farouche contre son plus coriace ennemi, il n'avait trouvé autant de véhémence à ressentir ainsi ; Muse n'était pas qu'un nom ni un visage, elle était une partie du trouble de son âme. En un regard, elle l'avait touché.
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A. Muse Hamilton

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MessageSujet: Re: « il avait fallu qu'elle vienne verser de ses propres mains de l'opium sur mon cœur » [PV]    « il avait fallu qu'elle vienne verser de ses propres mains de l'opium sur mon cœur » [PV]  EmptyJeu 18 Aoû - 17:59

MYLAN - « J’peux t’être fidèle Muse. Dit moi juste que c’est dont ce que tu as envie. Parce que je ne vois pas pourquoi je te serais fidèle si tu n’en a rien à foutre… Tu n’as qu’à demander, dit moi que ça compte à tes yeux, qu’il y a un « nous »». Je clignais machinalement des yeux plusieurs fois, ne comprenant plus tellement ce qu’il se passe. J’ai du louper un ou plusieurs épisode, on parlait de nous là ? De sa fidélité où j’lui annonçais clairement que j’étais gêné devant la situation ? Je me repassais mes paroles en tête, oui en effet, je lui avais bien dis que la situation était gênante enfin bref, encore une fois de plus il n’avait pas dû m’écouter, c’était typique des hommes ça, une fois qu’il entre chez vous il n’attende plus qu’une chose, le moment où vous enlèverez vos vêtement.

Je souriais légèrement, ravie de voir que finalement nous trouverions peut-être un arrangement, du sexe de temps en temps et on en parle plus… il s’asseyait sur mon lit, me tirant légèrement pour que je prenne place à ses côtés, je le regardais surprise. Sa main se déposa dans une douce caresse sur ma joue, tandis que ses lèvres venaient se déposer sur ma peau, puis dans mon coup mon corps frissonnait sous ses quelques baisers déposait d’une telle tendresse, avec tellement d’envie, je basculais légèrement ma tête lui laissant l’espace libre. J’étais faible, je fléchissais, mais je m’en fichais, je couchais régulièrement avec des hommes que je ne connaissais presque pas, l’avantage dans le cas présent c’est que je savais avec certitude que je prendrais mon pied, je n’avais aucune appréhension sur le sujet, entre nous il y avait en plus de ce lien singulier une parfaite alchimie sexuel, c’étais comme si parmi les six milliards de personne peuplant cette terre j’avais trouvé CETTE personne, celui avec qui j’étais en phase… Nous avions toujours eu des tas de point communs, cette folie singulière, ce besoin d’aimer dans l’entière souffrance, nous avions beau le nier, nous n’avions jamais pu vivre dans un parfait bonheur. Lorsque nos journées étaient trop calmes, nous l’entachions volontairement avec nos futilités, nos broutilles. Comme habituellement, cela se finissais sur l’oreiller, dans de langoureux ébats significatif de notre amour, parce qu’il n’y avait que ce moment-là où nous atteignons la réel apothéose, de ce calme, de ce plaisir que peu de gens ont pu un jour connaitre.

Je plongeais mon regard dans le sien, joignant ma main à la sienne je la faisais glisser le long de mon visage pour finalement la laisser traçait son chemin le long de mon corps, je la regardais, sentant petit à petit mes sens s’éveillaient. Je tournais légèrement ma tête vers lui, approchant mes lèvres des siennes que j’embrassais langoureusement avant de coller mon front aux siens pour plonger mes prunelles au plus profond de les siennes, comme un murmure, je tentais de chercher en lui la moindre promesse, la moindre lueur m’indiquant de lui redonner une quelconque confiance… je frémissais à chaque fois que ses doigts touchaient ma peau, passant ma main sur sa joue, je l’embrassais une nouvelle fois appréciant le léger goût sucré de celle-ci. Je souriais légèrement, aillant du mal a masquer l’euphorie, mon cœur bondissais dans ma poitrine à mesure que nos lèvres se touchaient, à mesure que ses doigts parcouraient ma joue, glissait le long de mon cou.
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MessageSujet: Re: « il avait fallu qu'elle vienne verser de ses propres mains de l'opium sur mon cœur » [PV]    « il avait fallu qu'elle vienne verser de ses propres mains de l'opium sur mon cœur » [PV]  EmptyJeu 18 Aoû - 18:51

Mes doigts posés sur sa hanche délicate s'enfoncèrent dans sa chair blanche et délicate alors que je fermais les yeux, sentant mon coeur battre enfin pour des battements d'envies charnelles : j'étais vivant, mais je me contenais de lui sauter à la gorge, réprimant mes pulsions avec ardeur. Quelle atroce vérité que d'avouer que ma seule envie, était encore de la plaquer sur le dos, de lui voler des baisers ardent et de lui ôter peut-être trop brutalement ses vêtements. Je me perdais dans cette envie de luxure partagée avec elle, sa douceur animait ma bestialité et mon appétence, mais il me fallait réprimer mes pulsions. Avec elle, je ne voulais pas être brutal ou tortionnaire, je voulais être prince. Alors, comme pour annoncer une mise en garde, quelque chose, n'importe quoi trahissant mon excitation contenue, quémandant à la douce de stopper son délicieux supplice, ma voix suave se fit murmure.

MYLAN - « Muse ... ».

Alors que la belle descendait lentement son visage, promenant dans une caresse légère ses lèvres sur sa peau à lui en délivrer un baiser, d'abord timoré sans qu'elle ne trouve la coupe de ses lèvres aux siennes. Puis un autre, plus sage, puis un autre tout en posant de nouveau une main sur sa joue, plus passionnel mais pourtant toujours aussi doux. Leurs lèvres s'entrouvrirent lentement sous ce baiser brûlant et alangui, laissant leurs langues se lier doucement et leurs souffles chauds s'entremêler sous le joug de leurs poitrines se soulevant d'une respiration toujours discrète mais plus saccadée. Puis dans un bruissement d'étoffes, Mylan poussa légèrement la jeune fille sur le lit, allongeant la divine silhouette de Muse comme ses lèvres se pressaient toujours sur les siennes, il se retrouva ainsi au-dessus de cette dernière, son corps encore vêtu épousant la forme gracile du sien et sa main se faisant toujours caresse sur sa joue. Leur baiser continuait alors, se faisant de plus en plus explicite, de plus en plus ennivrant, opium délicieux dont il ne pouvait plus se passer. Son autre main de libre, tellement moins sage, glissa le long de ses hanches jusqu'à finir sa course sur le tissu de sa jupe, ses doigts exerçant une pression sur la chair blanche du galbe de ses cuisses.
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MessageSujet: Re: « il avait fallu qu'elle vienne verser de ses propres mains de l'opium sur mon cœur » [PV]    « il avait fallu qu'elle vienne verser de ses propres mains de l'opium sur mon cœur » [PV]  EmptyVen 19 Aoû - 18:35

MYLAN - « Muse ... » mais je l’embrassais, désirant le faire taire, je ne voulais pas parler, ni même m’expliquer, ni même converser autour de ce que nous allions faire, ni même justifier cette acte parce que au fond ça ne voulais rien dire, je voulais qu’il devienne à mes yeux un homme parmi tant d’autre, de ces hommes avec qui je couche et que je jette au petit matin. Mais, ses lèvres sur les miennes, sa peau s’accrochant dans de langoureuse étreinte à la mienne, ses doigts devenant des caresses, des pincements qui ne faisais qu’attiser mon envie de le retrouver. En quelques secondes je me retrouvais allongé, ses lèvres n’avaient pas quitté les miennes, son corps avait recouvert le mien tandis que ses doigts glissaient le long de ma silhouette attisant le désir déjà grandissant, je quittais ses lèvres un instant, plongeant mes yeux dans les siens mon corps frémissait légèrement, la passion me dévorait sous ses pas, prenant possession de mes membres, j’agrippais sauvagement son bras, glissant dans une langoureuse caresse ma main le long de celui-ci rejoignant sa main déposait sur ma cuisse.

Je souriais légèrement, ré embrassant ses lèvres laissant nos langues se nouaient tandis que nos respirations se faisaient plus saccadés, c’était dingue ce que je ressentais, comme si je n’avais jamais attendue autant quelque-chose. Je soulevais de ma main libre son tee-shirt que je poussais à l’aide de mon autre main, une fois celui-ci ôtait je le jetais non loin de nous avant de recoller mes lèvres aux siennes. Je me demandais pourquoi les choses ne pouvaient pas être toujours simples comme elles l’étaient actuellement. Sans question, sans mots, sans blessures, juste l’envie, le désir et l’amour qui s’expriment, c’était différent des autres, c’est Mylan c’est tout… ce seul prénom signifiait énormément pour moi, l’amour, la haine, le désir, la souffrance, la peur, peur de le perdre, peur qu’il s’en aille définitivement mais la rancœur, une trop forte rancœur, un besoin de le faire souffrir, de le rendre fou, fou de moi, qu’il en perde la raison, qu’il soit prêt au pire, au meilleure, je ne voulais pas que les choses s’arrangent simplement, je ne voulais pas souffrir encore, me redonner à lui après qu’il est oser m’humilier de la sorte.
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MessageSujet: Re: « il avait fallu qu'elle vienne verser de ses propres mains de l'opium sur mon cœur » [PV]    « il avait fallu qu'elle vienne verser de ses propres mains de l'opium sur mon cœur » [PV]  EmptyLun 22 Aoû - 18:52

    Ignorer tant de beauté n'était que blasphème, je ne voulais pas me faire hérétique de tant de lascivité innocente, et comme fatalement attiré, je n'avais pas pu m'empêcher de l'embrasser. Puis lentement, mes mains audacieuses se firent conquérantes, glissant sur les courbes de ses hanches à lui en arracher de délicieux frissons ; mon geste lent et sensuel se délectait de chacun de ses frôlements d'une langueur à la rendre folle, alors que mes obsidiennes braquées sur mes mains remontant son échine suivaient la course lascive de mes doigts arrivant à son cou. Je dégageais alors toujours avec langueur ses cheveux d'ébène que je glissais sur le côté, avant de me pencher et de y lui déposer un baiser brûlant. Je fixais avec tendresse et envie sa beauté foudroyante tandis qu'elle me dévisageait ; je pouvais sentir le moindre soubresaut de son palpitant tant il était en véritable communion avec le mien. Puis elle se pencha, me volant un baiser sage que j'accueillis avec douceur, un deuxième plus brûlant qui attisa mon désir, et un troisième animant ma passion. Nos langues se lièrent alors que glissant mon corps contre le sien, il sentit alors les doigts fins de Muse venir se loger sur ses épaules pour lui défaire de son t-shirt. Encore d'autres baisers, et le jeune homme ôta alors ledit vêtement qui glissa à terre, tandis que ses lèvres descendaient à son cou et à l'échancrure du décolleté de sa chemise blanche dont il fit doucement sauter les premiers boutons. Ses lèvres vinrent caresser lentement la naissance de sa poitrine avant de remonter de nouveau, les portant à celles de la douce. Mes mains d'abord sages se perdirent dans la jungle raffinée de ses cheveux, jusqu'à descendre à la recherche de la moindre parcelle de sa peau brûlante ; le galbe délicieux de sa poitrine caché par une une chemise de dentelle blanche qui me gêner, précédemment je n'avais que retirer quelques boutons j'entrepris de continue à lui ôter ledit vêtement. Ses hanches divinement sculptées, ses côtes saillantes, son ventre chaud, la cambrure de ses reins et ses cuisses trop tentantes. Nos respirations s'accélérèrent sous le feu de l'envie, alors que ma main audacieuse vint à la recherche d'une de ses cuisses, la soulevant à la hauteur de ma taille pour mieux l'y loger ma demande de se glisser sensuellement à son entrejambe demeurait des plus explicites alors que je lui débarrassais de sa chemise qui tomba à terre dans un bruissement d'étoffes.
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MessageSujet: Re: « il avait fallu qu'elle vienne verser de ses propres mains de l'opium sur mon cœur » [PV]    « il avait fallu qu'elle vienne verser de ses propres mains de l'opium sur mon cœur » [PV]  EmptyMer 24 Aoû - 17:43

Nos respirations s’intensifiaient harmonieusement, c’était la seule chose que je parvenais à entendre, côtoyant les nuages, ignoble illusion, j’aimer à penser que j’étais dans un rêve sinon qu’est ce qui aurait pu expliquer que je m’abandonne à lui après tout ce temps à le haïr, à le repousser. Ses doigts frôlaient ma peau, mon corps frémissait à chaque fois qu’un venait à se poser, je sentais ses lèvres parcourir ma nuque tandis que le désir s’emparé de mon corps, ses mains vinrent déboutonner mon chemisier tandis que je plantais mon regard dans le sien c’était presque irréel de l’apercevoir sur moi, me déshabillant, sentir ses doigts caressait mon corps, je passais ma main sur son torse la faisant glisser jusqu’au bas de son ventre, ses lèvres frôlèrent ma poitrine avant de se redéposer sur les miennes, j’entrelaçais ma langue à la sienne, sa main s’engouffrait dans ma chevelure tandis que la mienne se frayais un chemin au creux de son dos, une caresse qui se stoppais au mesure de son pantalon, sa main remontait ma cuisse que j’ouvrais le laissant prendre place dans mon entrejambe, je passais ma main dans sa nuque me redressant pour atteindre ses lèvres le plus rapidement possible. De ma main libre je déboutonnais rapidement son pantalon que je faisais glisser à l’aide de ses jambes, il m’hotta presque instantanément ma jupe qui rejoignais son pantalon au sol, nos corps n’étant plus séparé que par nos sous vêtement, nous commencions une étreinte langoureuse tandis que je sentais mon corps bouillonnait.

Le tissu nous séparent fin retiré, il enfilait un préservatif, rejoignant au plus vite sa place initiale. Mes lèvres rejoignaient les siennes tandis que ses mains parcouraient mes cuisses, en un geste délicat nos corps se mêlait tandis que je laissais échapper un soupire de plaisir, je passais ma main sur son épaule, relevant ma jambe le long de son corps en suivant la cadence de son bassins. Nos étreinte devenaient plus sauvage, je l’embrassais langoureusement, lui murmurant de continuer a mesure que le plaisir commençait à me posséder. Mon rythme cardiaque s’affolait, plus d’une heure d’étreinte et nos corps ne parvenais plus à se séparé, les précédents soupires était devenus gémissement, ses mains entrelaçaient au miennes, son corps battant le miens je me demandais comment j’avais pu attendre pour revivre un tel moment. Je le faisais rouler sur le dos, devenant maitre de la situation, je joignais mes lèvres aux siennes reprenant notre torride danse tandis que ses mains s’agrippaient à mes hanches.

Dans un gémissement ultime nos corps se séparaient, je l’embrassais une dernière fois, me rallongeant à ses côtés tentant de reprendre ma respiration « whaou » soufflais-je à bout de souffle, je souriais lui adressant un sourire avant de passer ma main dans les cheveux les balayant en arrière. Fatigué même exténué, j’attrapais le drap masquant mon corps toujours nue, je remarquais le jeune homme revenir dans le lit, je me blottissais dans ses bras, comme si il eu été normale qu’il passe la nuit près de moi pourtant habituellement, du moins si il aurait été un autre je l’aurais poliment jeté mais étrangement, je n’avais pas envie qu’il parte, je me blottissais dans ses bras murmurant « bonne nuit » quelques minutes suffirent pour que je trouve le sommeil.
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MessageSujet: Re: « il avait fallu qu'elle vienne verser de ses propres mains de l'opium sur mon cœur » [PV]    « il avait fallu qu'elle vienne verser de ses propres mains de l'opium sur mon cœur » [PV]  EmptyVen 26 Aoû - 20:35

    Je voulais la posséder, je la voulais pour moi, encore et toujours, et à jamais, dans une vénération qui n'avait plus de limite je la dévisageais de mes yeux de prosélyte converti à sa beauté. Qu'elle se donne à moi encore, et je mourrais pour le rouge de ses lèvres que je commençais alors à caresser du bout des doigts, sans que jamais mes prunelles d'une nuit d'ébène ne viennent se détacher d'elle. Et quel était ce battement de coeur, affolé, qui n'en finissait plus, s'agitant dans une frénésie insoutenable au point de lâcher... Déposant des monceaux de baisers au creux de son épaule dans le parfum de cette chaleur épicée, j'ôtais alors ses sous vêtement et me dénudais par la suite, abandonnant tout espoir de résister à l'appel de son corps fragile de déesse. C'était gravé : la nuit finirait dans ces draps riches d'une tendresse et d'un amour pur et étrange que nous nous échangerions, ardente et frissonnante, dépeinte de la sueur de nos corps s'unissant alors sous les rayons de la lune, dans des baisers passionnés et des regards tendres que je lui portais. Mon regard plongé dans le sien, j’y pouvais y voir mon corps prendre du plaisir, et le sien se courber au moindre coup de reins ; nos va-et-vient lascifs ne passaient guère pour un simulacre. Nous nous abandonnions à nos instincts primaires, nous étions parti loin. Les murs, cette chambre n’existaient. Seuls subsistaient nos gémissements. J'explorais tout son être, son corps livré à mes mains habiles. Ses ongles s’enfonçaient divinement dans la peau brûlante de mon dos, nos gémissements, sa voix qui me rendait folle : nous allions connaître l’apogée. La fièvre qui nous animait, ne faisait qu’augmentait, décuplait ma jouissance. De la sueur suintait de nos corps, de nos membres confondus. Nous étions la même âme dans deux corps hétéroclites, et quand ceux-ci s’unissent d’un amour paradoxalement ardent, nous ne formions plus qu’un. Un seul être mystique.

    MUSE - « bonne nuit »

    La sentant dans mes bras, j'avais l'esprit serein et apaisé, les sens sublimés par l'extase, la sentir contre moi demeurait le plus doux des somnifères, avec elle enfin, je dormais bien. Mais son absence, même minime, alors même qu'elle ne se tenait qu'à quelques mètres, ce manque qui m'obsédait de sa peau contre la mienne, suffisait à me sortir d'un sommeil lourd, je commençais à comprendre que nous étions fatalement liés. Moi sans elle, je ne dormais plus, j'étais insomniaque et malheureux.... Elle à mes côtés, c'était elle qui souffrait, d'une douleur nitescence et funeste, d'une beauté macabre ayant cet arrière goût de poison, telles les lèvres que Juliet offre à Romeo lorsque se jouent les dernières litanies. Mes yeux se plissèrent pour se protéger de l'agressivité de la lumière matinale, passant une main dans mes cheveux décoiffés, mes rétines se posèrent nonchalamment sur la silhouette de Muse. Je poussais alors un bref soupir, inaudible, trahissant mon état d'âme ; la réalité me frappa. Je ne pouvais qu'en retirer l'inévitable : il fallait posait la question fatidique celle que nous voulons tous éviter. Je la regardais dormir et l'ombre de ses cils sur sa joue, sa moue d'enfant, sa main abandonnée, déchaînaient en moi des passions disproportionnées. Sa jambe m'entourait d'une chaîne indéfectible. Je soupirai d'un air béat, puis poussai délicatement sa jambe pour ne pas la réveiller. Je me levai. Je m'avançai près de la fenêtre, puis soudain mes traits doux se figèrent ; je me rendais enfin compte de mon erreur. L'erreur ultime à ne pas commettre. La réalité m'explosait en pleine figure. Nous deux. Lui et moi, deux entités contradictoires et pourtant si complémentaires. La fatalité faisait que notre union serait impossible, car nous n'aurions jamais ce petit bout de paradis rien que pour nous, entourés d'enfants, mariés et complétement heureux. Je ne pouvais songer à un tel avenir avec elle car nos destinées ne pouvaient se mêler. Car elle ne voulait pas que notre destinées soit mêler. D'un geste désespéré je me saisis de mon paquet de clopes mes doigts tremblants. J'en allumai une première avec mon briquet argenté. La fumée s'engouffrait dans mes poumons, bouchant mes veines, puis resortait de mes narines dans une nuée opaque. Je fumais pour combler mes envies lubriques, pour les oublier. Je ne pouvais me résoudre à effacer les événements d'hier soir. J'écrasai divinement le mégot sur la cendrière. Une deuxième clope vint se logeait à l'embrasure de mes lèvres. Je tirai une bouffée regardant au loin le ciel triste et beau d'une mélancolie maladive.
    Une présence se fit derrière moi et ce blottir contre moi. Je me retournais pour qu'elle vienne se blottir contre moi, me serrant contre mon torse chaud. ces mots sortirent dans un élan spontané et destructeur : « il faut qu'on parle.» Par mes dires, je brisai alors un silence divin tenant fermement ses mains dans les miennes et les doigts entremêlés, nous nous observâmes en silence.
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A. Muse Hamilton

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MessageSujet: Re: « il avait fallu qu'elle vienne verser de ses propres mains de l'opium sur mon cœur » [PV]    « il avait fallu qu'elle vienne verser de ses propres mains de l'opium sur mon cœur » [PV]  EmptyVen 26 Aoû - 21:13

Souviens-toi de cette nuit, s’est la promesse de l’infini. Je m’étais abandonner à lui comme autrefois, je l’avais laissé une ultime fois posséder chaque parcelle de mon être, tant cellule, qu’organe, mon cœur avait bondis des heures durant dans ma poitrine, j’avais retrouvé cette sensation d’accomplissement, le plaisir suprême, l’extase, celui qu’aucun homme autre que celui détenteur de votre cœur peut vous procurez. Ce plaisir irréel, défiant la nature même, les sens, plus rien ne subsiste, la passion, l’envie, le désir deviennent raison de subsister. Il était ma raison de subsister, le nier n’avais jamais rien changé, je le haïssais tant que je l’aimais, pour ce qu’il était devenue, pour ce qu’il m’avait fais, pour ce que nous avions partageait. L’amour était motif de vie comme motif de perte, j’avais subsisté pour lui montrer que sans lui aussi je pouvais vivre, que je n’étais pas SA muse, sa propriété, celle a qui il pouvait infliger trahison et infidélités sans qu’elle ne parte jamais. J’avais voulu devenir ce que je ne suis pas, parce que mes sentiments d’une ignoble facilité me dégoutaient. Et en voulant le fuir, j’avais fatalement fini par le retrouver comme si nos destins étaient liés, douce tragédie, amour presque dévorant, destructeur, passion brulante. Je te déteste puis je t’aime. Tu me fuis je te suis, je te fuis tu me suis, éternelle recommencement, éternelle sentiments, l’amour toujours l’amour et la folie, celle qui s’y accommode si bien. On se déchire, on se blesse, c’est à celui qui fera le plus mal, à celui aux mots les plus rasants, détruit moi mieux que je ne te détruis toi. On sait que fatalement, on finira toujours sous les mêmes draps, dans les mêmes bras, accroc jusqu’à la moindre parcelle de peau. J’avais dormi comme je n’avais pas dormi depuis longtemps, au creux de ses bras, mon bout de paradis dans ce putain d’enfer, sa respiration chatouillant mon épaule, sa main posait sur mon bras, j’avais eu l’impression d’avoir remonté le temps, d’être revenue au temps où l’harmonie été parfaite, où cette homme était la perfection même à mes yeux.

Profondément endormi je n’avais pas remarquer qu’il avait quitter les draps, me retournant sur son départ, prolongeant mes rêves là où tout me semblait simple et possible, là ou la réalité n’étais plus qu’illusion. Je me retournais une ultime fois, cherchant son corps, ma main se perdait, froissant les draps lorsqu’elle y retombait avec douceur, j’ouvrais les yeux doucement, relevant tout en maintenant le drap sur ma poitrine encore nue. Je scrutais la pièce, apercevant finalement sa silhouette près de la grande fenêtre, je me levais conservant le drap autour de mon corps j’avançais jusqu’à lui, passant une main dans mes cheveux doré, mon maquillage de la veille ayant légèrement coulé, je me demande quelles seront nos rapports si pour lui il s’agissait bien plus d’une nuit, si pour moi-même il s’agissait de bien plus que ça. Les réponses ne venaient pas, je passais mes bras autour de lui, un léger sourire aux lèvres. Il se retourna, me faisant désormais face je me blottissais dans ses bras je fermais les yeux appréciant le moment « il faut qu'on parle.» il y a des mots qu’on ne veut pas entendre. Je savais lorsque je l’avais laissé me dévêtir que ces mots finiraient par franchir ses lèvres, j’avais appréciée penser que non, qu’il ne demanderait rien de plus mais la réalité finissait toujours par nous rattraper. Je levais doucement la tête, plongeant mes yeux comparable à un océan dans ces douces prunelles, qui éclairait par le soleil reflétait un parfait noisette que j’avais toujours tant aimé regarder. « Je t’écoute » répondais-je sereinement d'une voix encore comparable à celle d'une petite fille car a peine éveiller, son torse blottis contre ma poitrine, son bassin frôlant mon ventre maintenant le fin voile blanc précédent déposer, mon cœur commençait sa folle danse, mon estomac se retournais, le sang afflué à si fort débit dans mes veines que l’adrénaline, la peur, tout un chamboulement de sentiment que je ne laissais pourtant pas paraitre prenait place.
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Mylan A. Alister

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MessageSujet: Re: « il avait fallu qu'elle vienne verser de ses propres mains de l'opium sur mon cœur » [PV]    « il avait fallu qu'elle vienne verser de ses propres mains de l'opium sur mon cœur » [PV]  EmptySam 3 Sep - 16:55

    Cette nuit fut celle qui enterra notre relation si pure et platonique, mais qui éveilla les démons obsessionnels des amants qui se voulaient l'un à l'autre. La mécanique du coeur ne répond plus de raison lorsque la passion est enclenchée : elle cesse de fonctionner ou au contraire affole ses rouages dans un emballement que l'on ne contrôle plus. Pauvres petits mortels, au coeur qu'ils pensent bien accroché et pourtant si faible, parcouru de soubresauts pour un sentiment ou un autre, mais si démuni face au poids de la fatale destinée ; c'était ce que nous étions : de simples mortels.

    MYLAN - « il faut qu'on parle.»

    Mon coeur se souleva d'une affreuse douleur, à moins qu'il ne s'agissait d'une gêne, je l'ignorais, mais je savais dores et déjà que nous nous devions d'écrire un nouveau présent pour nous deux. Cette nuit d'amour, qu'avait-elle changé ? Etais-je amoureux, allions-nous nous abandonner aux moeurs communes des mortels en se retrouvant de temps à autres dans ces mêmes draps en nous prétextant "suffisamment bons amis pour partager un peu plus", ou est-ce que, accablés par la gêne voire la souffrance, allions-nous nous éviter... Etait-ce la fin de notre histoire, ou un nouveau début, là demeurait la question. Et alors que mes esprits se remirent peu à peu en place, sortant de la brume de l'éveil matinal, je comprenais pourquoi la veille j'avais voulu résister à cette nuit de plaisir : nous avions franchi un pas à ne pas franchir. Et je m'en voulais, je me haïssais d'avoir été faible alors que dans notre binôme inséparable, j'avais toujours été celui qui demeurait fort, celui qui avait les solutions , certes pas toujours les meilleures, mais j'étais la voix de notre pseudo conscience de débauchés, quand bien même nous en avions une. Et cette nuit, j'avais cédé. Fermant les paupières, j'intériorisais la haine à mon encontre ; en venant chez Muse, j'étais venu la faire souffrir malgré moi. Quelle qu'en était l'issue, si la veille j'étais parti avant notre étreinte passionnée ou resté comme je l'avais fait, je l'aurai faite souffrir quoiqu'il advienne ; mon rôle de bourreau me rattrapait quoi que je fasse. J'avais cette ignoble envie de prendre mes affaires et de partir sans un mot pour ne pas l'accabler un peu plus, de fuir la réalité comme je savais si bien le faire, de taire cette douleur par un peu plus d'opium et de tout effacer en passant le seuil de la porte. Mes prunelles alors se posèrent sur Muse, attendries, ma petite poupée si frêle m'émietta le coeur et je ne pus que demeurer encore un peu plus en haine contre moi-même : comment avais-je pu avoir cette odieuse pensée ? L'abandonner là, à elle même, sous prétexte que je n'avais pas de réponse à notre nuit d'amour. J'entourais ses hanches délicates de mes bras, mes mains glissant sous le drap qu'elle avait endossée pour venir caresser son ventre chaud et amaigri. Puis mes lèvres vinrent trouver son cou délicat, son front blanc et ses mains frêles. Fermant les yeux sur notre fatalité, je passais mes doigts fins dans ses cheveux parfumés, me rassasiant de sa chaleur comme je le pouvais.

    MUSE - « Je t’écoute »
    MYLAN - « Que va-t-on faire maintenant ? »


    Posant ma tempe contre la sienne, le regard lointain. Je ne pouvais lui affirmer que tout irait bien, voire lui offrir le bonheur illusoire d'un état de couple entre elle et moi. C'était impossible, j'étais un monstre d'égocentrisme, un salaud notoire qui lui serait probablement infidèle, que je l'aime ou non, tôt ou tard je finissais toujours assommé par l'alcool ou ronger par la jalousie, m'amenant dans les bras d'une voire plusieurs demoiselles que je ne connaissais pas. La réalité me sauta aux yeux : je n'étais même pas assez mature pour me poser, j'avais la liberté pour compagne et l'indépendance au creux du ventre. Je l'aurais faite souffrir avec moi, bien que je savais paradoxalement que je pouvais prendre soin d'elle, la traiter comme une princesse... avant de l'emmener avec moi plus loin encore dans mon monde de débauche. Je tirais donc un trait sur cette possibilité illusoire, il ne m'en restait donc que deux : s'éloigner, ou rester au stade de l'amitié, comme si rien n'avait jamis été. Hors, je ne voulais pas la perdre, et je ne pouvais feindre d'avoir eu envie d'elle cette nuit là, sans doute par ailleurs que je quémenderai encore ses courbes pour les nuits à venir. Pire encore, les mots de ma princesse revenaient dans mes souvenirs, échos d'un passé lointain : "je t'aime Mylan". Comme un coup de poing à l'estomac, mon coeur se souleva d'une honte et d'un dégout contre moi même d'une intensité écoeurante.
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MessageSujet: Re: « il avait fallu qu'elle vienne verser de ses propres mains de l'opium sur mon cœur » [PV]    « il avait fallu qu'elle vienne verser de ses propres mains de l'opium sur mon cœur » [PV]  EmptySam 3 Sep - 17:33

Ses mains s’aventurèrent sous le linge me recouvrant la peau, ses mains glissaient lentement sur mon ventre chaud, je frémissais au contact de la froideur de ses doigts, souriant un peu lorsque ses lèvres venaient se déposer dans mon cou, puis mon front et enfin sur mes mains. Je me retrouvais moi-même en plein effervescence, il savait mieux que quiconque que je serais probablement totalement différente à son égard le soir même. Je succomber à ses courbes, à ses baisers, je me laissais fondre sous ses doigts, me façonner comme bon lui voulait, c’était ce qui s’était passé et ça en disais long sur ce qu’il demeurait à mes yeux bien que je sache pertinemment que notre relation ne pourrais jamais exister. Lui ce qu’il appréciait s’était passé d’un lit à l’autre, donner des coups de reins endiablés à n’importe quel pouf qui passerait par là moi je n’avais jamais voulu d’une telle relation, m’adonné à des ébats sexuels clandestins ça n’avais jamais était moi. Pourtant, depuis que je l’avais mis aux portes de ma vie, c’est ce qui se passer, il fallait avouer que bons nombres d’hommes m’avait servis à le rendre jaloux et ne me regarder pas comme ça, vous aussi vous avez dû le faire, vous voyez votre ex dans un bar et pour lui montrer l’erreur qu’il a fais vous vous trouvez un beau gosse qui vous fera bondir de plaisir toute la nuit. C’était clair que je n’avais jamais eu l’intention première de coucher avec eux, l’envie était survenue bien plus tard.

La question tant redouté s’était inviter, j’avais décidé d’affronter la situation, contrairement à lui je ne fuyais jamais. « Que va-t-on faire maintenant ? » je soupirais, plongeant mon regard dans le sien mes sourcils se fronçait. Comment pouvais-je savoir ce que cette nuit voulait dire ? Ce qu’on pouvait être l’un pour l’autre. Je sentais une avalanche de sentiment immergeait en moi, des tas de questions prendre possession de mon esprit. Pourquoi fallait-il que je fournisse les réponses ? Depuis que nous étions ensemble j’avais toujours du corriger ses erreurs comme je l’avais pu et c’était toujours moi qui prenait les décisions de ce genre. Partir ou rester ? C’était égoïste de sa part, il savait si bien qu’il ne pourrait jamais me rendre heureuse, que je resterais éternelle celle dont qui le gars se fiche totalement. Je ne doutais pas qu’il m’aime, il me l’avait assez prouvée, si les filles étaient nombreuses à froisser ses draps il ne courrait jamais derrière personne si ce n’étais derrière moi et ça avait était presque toujours ainsi depuis notre rencontre. Mais, il ne m’aimait pas assez, pas assez pour se contenter de moi et oublier toutes ces soirées de débauches qui rythmé sa vie. A quoi tout cela rimer ? Qu’est ce qu’il nous avait pris ? Recoucher avec alors que je m’étais acharner à mettre un terme à notre relation, qu’elle soit amicale ou amoureuse, j’avais voulu le faire disparaitre de ma vie. Tout m’indiquait à prendre cette direction si ce n’étais mon cœur qui réclamais sans cesse sa peau, ses lèvres, son corps, si ce n’est mon subconscient qui l’invitais chaque nuit depuis le jour où mon regard avait rencontré le sien. Je me demandais pourquoi juste parce que s’était moi cette nuit devait avoir une signification particulière, il en baiser des tas, est ce qu’il y avait ce genre de question chaque matin ? Non, il se contentait de s’habiller, de préciser qu’il rappellera comme le fond tout les bons queutards alors que ce n’est pas vraie et basta. Bien sûr, cette nuit ne ressemblait en rien à une partie de sexe primitif, il y avait des caresses et des façons de faire qui ne trompais ni lui, ni moi, on se connaissait quoi qu’on en dise. « On ne peut pas être ensemble » finissais-je par soupirer avant de me retirer de son étreinte, je reculais, revenant sur mes pas j’attrapais un tee-shirt qui appartenait sûrement à une ancienne conquête, mais qui était désormais le miens parce qu’un homme ne visite jamais deux mois ma chambre, du moins, autre que Mylan. Le drap tombe presque aussitôt à mes pieds. Je me retourne vers lui, m’approchant une nouvelle fois « on est trop différent. Toi ce que tu aimes c’est les femmes et moi, je…. Je ne veux pas revivre ça une autre fois. Tu me seras jamais fidèle et j’vois pas pourquoi je devrais rester avec toi en sachant ça. » Je soupirais « on a qu’à dire que s’était juste du sex. » Je balaye mes cheveux de ma main, mon regard plongé dans le sien.
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