Mademoiselle Low & monsieur Chambers

Cela ne faisait qu'un tout petit jour que j'étais rentré à Cape May. Un malheureux tout petit jour. J'avais retrouvé mon chez moi et Aria m'y avais accompagné bien évidemment. Les cartons se faisaient encore nombreux dans l'appartement mais la motivation n'était pas vraiment présente pour les ranger tout de suite. Aria et moi-même étions plus que fatiguée après ce long trajet en avion. Nous avions passé la soirée sur le canapé, dans les bras l'un de l'autre à parler de notre vie ici, tentant de nous persuadé que nous avions fait le bon choix en quittant la France. Cape May m'avais manqué et je pense que la France ne me manquerais jamais autant. Passons. Notre première nuit avait été agitée. Du moins, elle l'avait été pour moi. Mon amoureuse, elle, avait dormit comme un bébé, je l'avais terriblement envié sur ce coup-là. J'avais passé une bonne partie de la nuit à bouger dans tout les sens, ressassant des tonnes de pensées dans ma tête. Le nom de Camille m'étais revenu à de nombreuses reprises.

Au petit matin, j'avais tel un parfait gentleman préparé un petit déjeuner à Aria. J'avais pris mon temps pour me préparer et avait prévenu la jolie blondinette qui partageait ma vie que j'allais bouger un peu. Bien évidemment je savais exactement à l'endroit ou j'allais me rendre. J'attrapais mes clefs de voiture et partie en direction de la maison Low.

Camille-Avery Lowe, la plus jolie brunette de l'univers. Ma meilleure amie, depuis que nous portions des couches, n'est-ce pas magnifique ? Nous nous étions rencontré dans le bac à sable. Elle avait écrasé mon château de sable - du moins si ça ressemblait à ça - . Je l'avais pour ainsi dire toujours connu, nous avions grandit ensembles elle et moi. Nous avions été de nombreuses fois dans la même classe et avions crée une amitié vraiment magnifique. Ma mère ne cessait de me répéter « Tu sais ta copine, Camille. Elle est bien de trop jolie. Tu verra qu'en grandissant elle fera du mal aux garçons, ils la voudront tous, mais elle, elle n'en voudra qu'un seul. » elle me faisait sourire lorsqu'elle me disait cela. Ma mère adorait Camille-Avery, elle la considérait comme sa propre fille si l'on peut dire. Elle faisait un peu partit de la famille.
Arrivé devant la porte de la demoiselle, je frappais à celle-ci. Les mains dans les poches, j'attendais avec impatience qu'elle ouvre pour le prendre dans mes bras et lui dire à quel point elle m'avait manqué durant ces trois dernières années.

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Je venais donc de frapper à la porte de l'appartement de ma meilleure amie. J'attendais sagement les mains dans les poches, impatient malgré tout. Après quelques minutes d'attente, la demoiselle vint enfin ouvrir la porte. A peine avais-je aperçu son visage je m'empressais de lui faire « Heyyyy » tout en tendant mes bras vers elle pour qu'elle vienne dans ceux-ci. Le moins que l'on puisse dire, c'est que cette surprise fut réussit. La demoiselle était comme figée devant moi à me regarder dans les yeux sans vraiment comprendre ce qui était en train de se passer. Sans avoir le temps de réagir, je me pris une énorme gifle digne de ce nom. Je posais ma main sur ma joue et lui fis « Ok, je l'ai méritée » mais sans encore moins comprendre par la suite, elle me sauta aussitôt dans les bras. Je la serrais dès lors contre moi, de toute mes forces, ne voulant plus jamais la lâchée. J'avais compris la raison de la gifle qu'elle venait de me donner juste avant cette étreinte. Je l'avais si l'on puis dire, abandonné il y a trois ans. Je mettais décidé si vite que nous n'en avions que rapidement parlé. Je me doutais que cela avait été difficile pour elle. Cela l'avait été pour moi. Vivre séparée de celle avec qui j'avais passé toute ma vie m'avais déchiré le coeur. Mais je n'avais pas passé une seule journée sans avoir une pensée pour elle. Je lui avais écris bon nombre de fois. L'avais appelé de temps en temps et lui avais évidemment souhaité son anniversaire chaque année. Je savais pertinemment que tout cela ne remplaçait pas ma présence mais je savais que c'était mieux que rien, tout simplement.

Alors que je la serrais toujours contre moi, caressant ses délicat cheveux qui eux aussi m'avais tant manqué avec leur odeur parfumée. Je lui répétais encore et encore « Tu m'as tellement manqué. Tellement, tellement. » c'était mon coeur qui lui parlait à cet instant. Elle savait que j'avais toujours été sincère avec elle. Le mensonge ne faisait pas partie de notre amitié. Et après tant d'année que nous nous connaissons, nous avions une parfaite confiance l'un envers l'autre. Quoi de plus normal après tout. Malgré le fait que j'aurais pu rester dans ses bras toute la journée, je me détachais de son étreinte et afficha un grand sourire tout en prenant son visage entre mes mains, regardant chaque traits de façon précise. Mon dieu, elle était toujours aussi belle. Elle avait changé, certes, mais en bien c'est certain. Elle était dès à présent une jeune femme tout à fait magnifique, bien qu'elle l'était déjà lorsque je l'avais quittée il y a maintenant trois ans. Je déposais un doux baiser sur son front et lui lança pour la taquiner« Tu comptes m'inviter à entrer ou on va rattraper ces trois dernières années sur le pas de la porte ? »

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Alors que je mettais attendu à recevoir un énorme câlin, un énorme sourire et un énorme hurlement de la part de ma meilleure amie en me voyant, la gifle que je reçu à la place me chamboula quelque peu. Je lui lançais un petit " je l'ai mérité " avant d'être serré dans les bras de la jeune fille qui avait affiché son merveilleux sourire tout en me disant « Bien sur que tu la mérite ! Et même, tu en mérite beaucoup plus. Je devrais te mettre mon pied au cul et t'envoyer valser au fond du couloir. Ca t'apprendrais à lâcher les gens qui t'aiment et les laisser se morfondre dans leur coin. Pauvre loulou, il y a des secondes où je me dis que tu es la personne que je déteste le plus. Mais rassure toi, la seconde d'après, je me dis que tu me manque atrocement. ». Ces paroles me firent sourire, bien évidemment. Elle avait tout à fait raison dans ses propos. Je n'avais pas été très malin de la laisser tomber comme ça. Je savais pertinemment que mon absence avait été difficile pour elle, ses pleurs au téléphone me l'avais bien prouvé sans oublier que je connais Camille par coeur.

J'avais pris le visage de la jolie brune dans mes mains et vins lui déposer un doux baiser sur le front avant de lui demander si elle comptait me laisser rentrer ou non. J'avais affiché mon jolie petit sourire qui faisait craquer toute les demoiselles, bien que ce ne soit en aucun cas un plan pour faire tomber Camille dans mes bras, elle était comme ma soeur et jamais ô grand jamais je n'avais un jour tenté quoi que ce soit avec elle. Étonnant pour beaucoup de gens et oui, il faut dire que la demoiselle est d'une beauté renversante et que de ce fait, il était peu probable pour certaines personne que je ne m’intéresse pas à elle. Mauvaises langues. « En réalité, je pensais qu'on pourrait s'assoir dans le couloir et se raconter nos petites histoires ? Qu'en penses-tu ? » me répondit la demoiselle par la suite. Je ne pu que rigoler à la suite de ses propose. Une chose était certaine, l'humour de la jeune fille ne s'était pas envolé, et fort heureusement puisque c'était l'une des choses que je préférais chez elle. « Haha toujours aussi drôle ma belle. Ça me rassure. » - « Allez entre fais comme chez toi, reprenons les habitudes, c'est pas comme si tu frappais souvent avant d'entrer chez moi. » me dit-elle avant de saisir mon bras et de m'attirer dans son appartement en souriant. Camille avait tout à fait raison. J'avais la fâcheuse habitude de ne jamais frapper lorsque je me rendais chez elle, je considérais son chez-elle un peu comme mon chez-moi et y passais pas mal de temps avant que je ne quitte le pays. J'y mangeais, j'y couchais, je m'y douchais. Ma fois, nous n'avions rien à cacher depuis le temps que nous nous connaissions.

La jeune fille s’essaya dans son canapé et je vins à mon tour m'affalé dans ce dernier tout en prenant un coussin sur moi. Elle avait posé deux tasses de café sur la table et me regarda par la suite avec son petit regard intriguant que je n'aimais pas vraiment - « Dis moi une chose, tu es revenu vivre pas vrai ? Parce que crois moi, j'ai vraiment besoin de toi, ne repars plus. S'il te plait Jax, fais le pour moi. » j'affichais dès lors, un sourire avant de me rapprocher un peu d'elle - « Ne t'en fais pas Camille. Je suis revenu pour de bon. Je ne repartirais plus c'est promis. » je lui fis un petit clin d'oeil avant de sentir tel un idiot le coussin que j'avais sur moi « Rahh qu'est-ce que cette odeur m'avais manqué ! » je me mis à rigoler avant de reprendre mon sérieux « Je vais pas te mentir, j'avais peur de rentrer. Mais Aria voulait absolument revenir alors j'ai pris sur moi et honnêtement maintenant que je t'ai vu, je ne regrette vraiment pas d'avoir retrouvé ma ville. Mes petites habitudes m'avais manqué. TU m'avais manqué. » j'affichais un petit sourire avant de balancer son coussin sur le fauteuil en face de moi.

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Alors que je rassurais Camille au sujet de mon retour, cette dernière afficha un petit sourire, je supposais donc que ma réponse lui avait plu et que c'était un poids en moins pour elle. Je me mis à faire l'idiot par la suite, comme j'avais tant l'habitude de le faire lorsque j'étais un peu agacé. Et dieu sait que je l'étais. Il était difficile pour moi, d'avouer que j'avais eu peur de revenir ici. Je fis la remarque en sentant son oreiller que cette odeur m'avais manqué. Comme à mon attente, la demoiselle partit sur le tond de la rigolade « ’est vrai que je sens plutôt bon... J’ai toujours su que c’était une grande qualité chez moi. Je crois que ça m’a permis d’attraper plusieurs mecs, d’autant plus que, je suis d’une incroyable... classe. » je rigolais à ces propos « Oh oui, ça c'est certain, tu as beaucoup de classe » lui fis-je avant de rigoler une nouvelle fois. Je repris mon sérieux par la suite, lui avouant enfin que j'avais eu peur de rentrer. J’appréhendais énormément le fait de revoir Katniss. Et de revoir un peu tout le monde en faites. Car je n'avais pas seulement laissé Katniss. Non, j'en étais conscient, j'avais laissé mes ami(e)s derrière moi, Camille, Muse, Thibaut, Mylan et les autres et je dois dire que j'avais également peur d'eux. Peur de les revoir et de recevoir une gifle en pleine figure - comme l'avait fait Camille - ou même pire. Après tout, j'avais quelque peu mérité le fait de ne pas être bien accueillit dans cette ville dans laquelle j'avais grandis. Je ne m'attendais pas vraiment à retrouver toute les amitiés intacte. « TU m'avais manqué » - « Tu m’as manqué aussi... » j'affichais un léger sourire en l'entendant me dire cela. Je dois dire que Camille était une jeune fille fragile et je me disais dans le fond que si elle me pardonnait, alors les autres le feraient certainement aussi. Je savais dès à présent qu'il ne manquait plus que j'aille à la rencontre de tout mes ami(e)s pour en avoir le coeur net.

Plusieurs minutes passèrent. Des minutes pesante, noyée dans le silence. Je regardais sans dire un mot la jeune fille, jouer avec un morceau de papier. Je voyais bien que quelque chose trottait dans sa tête mais je n'osais pas lui demander ce qui clochait. Et puis, elle ouvrit enfin la bouche, et sur un tond plutôt agressif elle me demanda : « Alors sans elle, tu ne serais jamais revenu ? Même pas une fois, même pas un Noël , même pas un bonjour de temps en temps ? » à ses paroles, je baissais mon regard également. Je respirais doucement et lui répondit par la suite : « Honnêtement Camie, je n'en sais rien. Tout ce que je sais, c'est que sans elle, je ne serais sûrement pas encore rentré. Je n'étais pas encore décidé. Mais je pense que j'aurais bien évidemment finis par craquer et je serais rentré. De toute façon, peu importe. Je suis là maintenant, c'est tout ce qui compte. » j'avais reposé mon regard sur elle et la regardait continuer à jouer avec son morceau de papier, ce qui commençait à m'agacer. Elle reprit : « Et Katniss ? Elle et moi sommes amies tu sais. Où en êtes vous tous les deux ? C’est bel et bien terminé alors... Aria est si importante que ça à tes yeux, tu lui portes autant d’amour que ce que j’ai pu porter à Thibaut ? » à cet instant, je me rapprochais d'elle et lui arracha le bout de papier avant de le balancer par terre afin qu'elle pose son regard sur moi et sur rien d'autre. « Oui avec Katniss c'est terminé. Je sais pertinemment que vous êtes amies et j'espère que votre amitié ne changera jamais à cause de moi. Et puis, c'est elle qui à voulu arrêter, j'en avais pas envie, elle m'a brisé le coeur je te rappel. J'étais prêt à rester avec elle, je ne serais jamais resté aussi longtemps en France si nous étions encore ensembles ... » j'avais poussé un petit soupire. Je sentais que cette discussion m’agaçais de plus en plus, bien que je savais qu'elle allait avoir lieu bon nombre de fois et que je devais assumer. « Aria est très importante à mes yeux oui. Elle m'a beaucoup apporté tu sais. Elle est vraiment formidable et j'espère vraiment que tu t'entendras avec elle. » Thibaut. Thibaut. Depuis qu'elle avait prononcé ce prénom, mon coeur battait à vive allure dans ma poitrine. Trois ans que je ne l'avais pas revu, trois ans que je n'avais pas eu de nouvelles de lui. Nous nous étions disputé avant mon départ et je crois bien que notre amitié était dès à présent terminée. Je ne savais pas vraiment ou celle-ci était rendu pour tout dire, mais je comptais bien le savoir. Son amour pour Thibaut. J'avais lâché un petit pouffement en l'entendant me dire cela : « Parce que tu crois qu'entretenir une relation non sérieuse, prouve qu'une personne à de l'importance à tes yeux Camille ? Vous êtes ridicule tout les deux, je te l'ai toujours dis. » Tel un idiot, j'avais lâché des mots alors que je n'étais pas au courant de tout ce qui s'était produit durant ces trois dernières années. J'étais borné, et était resté sur le fait que leur relation était ridicule, du moment ou ils ne s'avouaient pas leur véritable sentiments l'un pour l'autre. Je m'étais levé du canapé, quelque peu remonté en faisant les 1 000 pas dans le salon.

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