Je suis jaloux d'une simple cigarette car elle a le privilège de toucher tes lèvres.
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Mylan A. Alister
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Sujet: Je suis jaloux d'une simple cigarette car elle a le privilège de toucher tes lèvres. Jeu 11 Aoû - 20:20
- Mylan Aïdan Alister-
« La vie n’est pas un sport qu’on se contente de regarder. Gagner, perdre, ou faire match nul, la partie est en cours, qu’on le veuille ou non. Alors allez-y, discutez avec l’arbitre, changez les règles, trichez un peu. Faites une pause et soignez vos plaies. Mais jouez. Jouez ! Jouez le jeu. Jouez vite. Jouez librement. Jouez comme si il n’y avait pas de lendemain.»
NOM(S): AlisterPRENOM(S): Mylan Aïdan AGE et DATE DE NAISSANCE:24 ans, le 14 juin 1986 ORIGINAIRE DE: américain STATUT: célibataire METIER ou ETUDES: étude de psychologie LOISIR:D'une certaine manière, Muse. GROUPE:wouldn't make the same mistake
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LIFE IS GREAT
Il y avait, dans sa façon de me regarder, quelque chose qui me rebutait. Comme si en deux petites heures, j’avais changé du tout au tout dans sa façon me voir. Pourtant, j’étais toujours le même, blond, grand, un besoin d’amour inconditionnel. Mais aujourd’hui, je savais qu’elle me voyait tel le que j’étais réellement, elle avait enfin ôté ce piédestal sur lequel elle m’avait installé. Je n’étais pas l'homme le plus merveilleux, je n’étais pas l'homme parfait, le prince charmant, j’étais devenu comme le commun des mortels, un homme qui commet des erreurs, un homme qui trompe sa petite amie. Qui plus es avec sa cousine. Je pouvais le dire, je pouvais me l’avouer, je l’avais trompée.
« Pourquoi ? » Sans doute était-ce la question que je redoutais le plus, celle qui ferait le plus de dégâts. Mais je lui devais bien une explication. « Ce n'est qu'une erreur. Une banale erreur. Je suis désolé Muse. Désolée. » Elle me regarda pendant un long moment avant de s'éloigner rapidement. Tout mon corps s’est raidi, attendant la sentence. « Qu’est ce qu’elle a de plus que moi bon sang ! Je t’ai tout donné Myl, tout ce que je possédais, même mon cœur et voila ce que tu en fais ! » La voir dans un état pareil m’horrifiais. Je me rendais enfin compte du mal que j’avais pu causer à cette femme qui ne le méritait pas. Et elle est partie. Il est parti. Me laissant seul. J’ai le cerveau en vrac, comme si mon sang avait cessé de circuler. Je ne comprends pas. J’ai l’impression de faire un mauvais rêve. Pire, un cauchemar. Pourtant, la douleur béante dans ma poitrine me fait prendre conscience que je suis éveillé et qu’il s’agit tout simplement de la réalité. D’une réalité que je ne veux pas. Qui m’est tombé dessus sans prévenir. Alors, c’est vraiment la dernière fois qu'elle a passé le pas de ma porte ? Non, cela ne peut être qu’une farce. Oui, voilà. Elle va revenir frapper à ma porte dans quelques minutes, m’annonçant que c’était tout simplement une mauvaise blague et qu'elle me pardonnait. Mais alors, pourquoi si peu de conviction en moi ? Je crois qu’au fond de moi-même, je sais que tout est terminé. Je ne veux simplement pas l’admettre. Ca fait mal. Trop mal. Mon cœur ne cesse de tambouriner à cent à l’heure, comme s’il allait bientôt sortir de ma poitrine. Mes mains tremblent, ma respiration est saccadée. J’ai l’impression qu’on m’a enlevé une partie de moi. Tout d’un coup, je me sens extrêmement seul. Muse, reviens, je t’en supplie. Je suis désolé. Désolé ! J’ai besoin de toi plus que quiconque. Pourquoi ? C’est la seule question qui me hante depuis que tu as passé le pas de ma porte, sans même m’adresser un dernier regard. Pourquoi m’avoir laissé tomber, on était heureux avant ? Pourquoi tu ne peux pas me pardonner ? Tu n’as pas le droit. Et pourtant je sais que je suis le seul coupable. Et je me hais pour ça. Pour le mal que je t'ai fais, pour le faite de t'avoir perdue. Ma tête me fait mal et mon esprit s’échauffe. Pour couronner le tout, mes yeux me picotent. Bientôt, ma vue est brouillée. Sans doute à cause des larmes qui dévalent mes joues comme des sillons. C’est la première fois que je pleure, même à la mort de ma mère je n'ai pas versé de larmes, lorsque mon père s'occupait plus de ses poufs que de moi, je n'ai pas versé une seule larmes. Je ne voulais pas le faire devant toi, je ne voulais pas par être faible devant toi. Là, à force de m’être retenue, je n’en peux plus. J’explose. Je pleure sans aucune retenue. Personne ne me voit, après tout. Mes sanglots sont drôlement bruyants, mais qu’importe. Il faut que j’évacue tout ce que j’ai en moi. C’est la seule façon de pouvoir aller en avant par la suite, je le sais. J’ai déjà eu des blessures physiques, certes. Mais cette blessure fait bien plus mal que toutes les autres blessures. En face de moi, un miroir. J’ose me regarder, mais l’image que l’objet me reflète me fait peur. Je fais vraiment peur à voir. Pour ne pas arranger les choses, mon regard s’attarde sur un cadre où règne une photo de nous deux, nous embrassant. Avec rage, je m’en empare et le jette à terre. Le cadre se brise. Je me suis emportée, mais ça m’a fait du bien. Alors, comme si le fait de briser ces cadres nous représentant pouvait te blesser, répète la même opération avec les restants. En ce moment, je te hais . Et pourtant je t'aime plus que n’importe qui au monde. Je sais que tout cela est ma faute mais ça fait trop mal de dire que tout est fichu à cause de sois.
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Spoiler:
prénom ou pseudo: Rim age: 20 ans où as-tu connu le forum ? Par Muse tes impressions:Wahou ! la célébrité sur ton avatar: Alex Pettyfer