Mon père, la prunelle de mes yeux, il n’y avait toujours eux que nous deux, mon père et moi et bien sûr mes nourrisses occasionnels. Mon père m’a élevé seule, ma mère est parti avec son patron lorsque j’avais deux ans, cependant mon père n’a jamais montré quelconque trace de tristesse devant moi, quant à ma mère c’est un sujet que nous n’avons jamais abordé. Je n’en ai jamais ressenti le besoin, de plus je savais que lui en parler le ferais souffrir, pour qu’il soit heureux, aussi heureux qu’il m’avait rendue heureuse tout au long de ma courte vie. Mon père c’est un photographe très reconnue dans la profession et un dessinateur hors paire, c’est d’ailleurs sûrement de lui que je tiens ma passion pour la photographie. Mon premier appareil je l’ai eu à mes trois ans, à l’époque ce n’étais qu’un faux puis à mes cinq ans, mon premier appareil jetable, et ainsi de suite.